En voulant sauver certaines espèces, on en condamne parfois d'autres. C'est le cas notamment de plusieurs espèces de parasites qui dépendaient exclusivement d'espèces menacées d'extinction et qui disparurent après que ces dernières furent traitées pour accroître leurs chances de survie.
On peut citer l'exemple du pou Colpocephalum californici, parasite du Condor de Californie. Les derniers représentants de ce parasite furent éradiqués durant le programme de reproduction du Condor de Californie, lancé dans les années 1980 : tous les oiseaux subirent un traitement antiparasitaire.
Commentaires préférés (3)
Les insectes sont nos amis,
Il faut les aimer aussi,
Comme nous ils ont une âme
Comme Morbac et Moucham…
C’est ce qu’on appelle parfois le biais de mignontitude. On va naturellement chercher à sauver des espèces qu’on trouve mignonne (panda) ou esthétique (condors) même si c’est parfois au détriment d’autres espèces. C’est pas bien, c’est pas mal, faut juste savoir que ça existe.
Après si le condor avait disparu, le poux aurait été condamné également.
Tous les commentaires (27)
Les insectes sont nos amis,
Il faut les aimer aussi,
Comme nous ils ont une âme
Comme Morbac et Moucham…
C’est ce qu’on appelle parfois le biais de mignontitude. On va naturellement chercher à sauver des espèces qu’on trouve mignonne (panda) ou esthétique (condors) même si c’est parfois au détriment d’autres espèces. C’est pas bien, c’est pas mal, faut juste savoir que ça existe.
Après si le condor avait disparu, le poux aurait été condamné également.
Je t'en donne 2
;-)
Comme tous les mammifères, et comme ma maman d'ailleurs.
Il arrive aussi qu’une espèce soit priorisée par rapport à sa place dans la chaîne alimentaire. Peut être que le condor avait une rôle plus important que ce parasite ?
Là est toute la question.
Si le logo de la WWF c'est un panda et non un lycaon, si on veut absolument sauver les petites abeilles et non les guèpes et autres pollinisateurs, si on écrase facilement la mouche dans la cuisine mais on ne veut pas tuer la petite souris dans le cellier, ce n'est pas pour rien. C'est du marketing écologique car l'humain est soumis à de nombreux biais.
fr.euronews.com/2023/06/07/les-animaux-moches-meritent-ils-detre-sauves-autant-que-les-autres-especes
Après, un parasite en moins c'est pas grave, non ? Si ? ^^
En revanche, il est vrai que l’élevage leur facilite la vie en les nourrissant, les soignant et surtout en les protégeant. Si le bétail était relâché du jour au lendemain, bien sûr un certain nombre mourrait ou se ferait dévorer. Mais il n'y a aucune doute qu'il en resterait suffisamment pour constituer des populations viables qui peu à peu apprendrait à survivre.
C'est d’ailleurs exactement la même chose pour l'homme. Mets du jour au lendemain tous les parisiens (ce n'est qu'un exemple) au milieu du Vercors à poil et sans outils. Des individus mourraient, mais l'espèce survivrait sans problème.
Les vautours ne sont pas réputés pour leur beauté et mignosité. En Afrique, ils font même partie des "Ugly five". Le condor de Californie n'est pas un canon de beauté (enfin, perso, je le trouve beau mais on ne va pas se mentir qu'il ne figure pas dans le top 20).
Le "biais de mignontitude" porte sur des espèces ayant des critères qui les rendent très mignons aux yeux des humains, ce qui va leur conférer une renommé mondiale, avec parfois des retombées économique (le panda que tu as cité).
Cela a pour conséquence de lancer des programmes de conservation très cher pour sauver ces espèces lorsqu'elles sont menacées, au détriment d'autres espèces qui en aurait bien besoin et ont parfois un plus fort impact sur l'environnement.
Les condors (tout confondu) n'ont pas une telle renommée et leur situation est inconnue de la grande majorité des humains. Néanmoins, il reste un oiseau symbole et mythique auprès des populations locales. C'est plutôt ce dernier point qui a notamment permis aux USA de lancer le programme de conservation le plus couteux, en plus de son impact sanitaire en débarrassant la nature de carcasse.
Les chats… je pense qu'un simple coup d'œil à la population férale est suffisant pour répondre ) cela.
C'est sur que le bichon maltais et le chihuahua vont avoir du mal et plutôt servir de casse-croûte aux autres.
Les races suffisamment rustiques vont par contre très bien survivre et s'accoupler ensemble… créant in fine une nouvelle espèce via marronage.
Même les poules survivront très bien, il n'y a que regarder l'espèce rustique "Gauloise" qui est capable de voler sur de courtes distances (comme les pintades).
Par contre, oui, la Prim'holstein ne survivra pas, les moutons qui produisent trop de laine non plus, les chèvres qui se figent par peur également.