Une mission spatiale à la surface de Vénus est quasiment impossible en raison de la très forte pression et des températures extrêmes. C'est pourquoi la NASA a imaginé une mission en dirigeables : les astronautes seraient abrités dans des ballons flottant à 55 km d'altitude, où la température serait de 25°.
Commentaires préférés (3)
Pour info, 25°K correspond à peu près à -250°C, donc spontanément, tu peux te dire que ça ne doit pas être ça.
25°F correspond à -3°C... on peut se poser la question de monter si haut en altitude si c'est pour se peler les miches quand rester 10 km plus bas fait gagner quelques degrés :)
Tous les commentaires (28)
Ça me fait penser au roman " Vénus " de Ben Bova, où ils descendent dans l'atmosphère Vénusienne justement a l'aide de dirigeables ( plus costauds que ceux qu'on connaît quand même ).
Livre que je conseille au passage
25° Celsius ? Fahrenheit ? Kelvin ?
Si une mission habitée n'est pas envisageable raisonnablement, il y a déjà eu des sondes fonctionnelles posées à la surface de Vénus
fr.m.wikipedia.org/wiki/Programme_Venera
25°C à en croire la source suivante : fr.m.wikipedia.org/wiki/Venera_7
Quoiqu'il en soit, c'est certainement infiniment plus réaliste que de faire une mission habitée sur Mars, bien que ca reste certainement complètement mauvais en termes de ratio intérêt/risques...
Pour info, 25°K correspond à peu près à -250°C, donc spontanément, tu peux te dire que ça ne doit pas être ça.
25°F correspond à -3°C... on peut se poser la question de monter si haut en altitude si c'est pour se peler les miches quand rester 10 km plus bas fait gagner quelques degrés :)
En 1968, une première idée de vol habité vers Vénus avait germé dans la tête des gars de la NASA. Appelé AAP pour Apollo Application Program, le programme consistait à réutilisait le matériel des missions Apollo pour envoyer une mission habitée d'un an vers Vénus.
Le programme sera annulé car la supériorité américaine avait été démontré avec l'atterrissage d'Apollo 11 et des premiers hommes sur la Lune.
fr.wikipedia.org/wiki/Survol_habit%C3%A9_de_V%C3%A9nus
Concernant les sondes VENERA, la première à réussir son atterrissage était Venera 7.
Les sondes VENERA suivantes réussirent à résister à la température infernale de 450°C et à une pression de plus de 90 bars. Mais au bout de 90 minutes, les sondes ne communiquèrent plus avec la Terre.
Si à 55km d’altitude la gravité, la pression et la température y sont relativement similaires à la Terre, il ne faut pas oublier que l’atmosphère y est principalement composée de CO2 avec des pluies d’acides sulfuriques, donc c’est bien mais ce n’est pas le Pérou non plus. Space is hard.
55 km d'altitude ... là où l'atmosphère est principalement composée de gouttelettes d'acide sulfurique et chloridique... :/
En soit, Vénus est plus habitable que Mars. En effet, dans l’atmosphère de Vénus, faire d’énorme dirigeable a 1 bar de pression interne permettrait de naviguer à des altitudes et températures favorable tout en ayant des gaz à raffiner et en étant protégé par le champ magnétique et l’atmosphère de Vénus. De plus, une avarie dans ces ballons ne serait même pas vraiment grave puisque les pressions internes et externes étant proche, un trou n’entraînerait qu’un léger mélange d’atmosphère. Oui, Vénus est plus vivable que Mars pour nous même si ça paraît étonnant. Par contre, chose encore étonnante, même si Vénus est plus proche de nous que Mars, c’est plus compliqué d’aller sur Vénus que d’aller sur Mars.
C’est dur d’exprimer tous ces paradoxes en quelques ligne sans être barbant ou sans faire des pavés incompréhensible mais renseignez vous sur le sujet, c’est génial de voir à quel point ça peut être contre intuitif.
C'est un peu tragi-comique mais les missions Venera 9, 10, 11 et 12 n'ont pas pu faire toutes les photos désirées car le capuchon protecteur de l'appareil photo n'a pas pu être enlevé de l'objectif. Et pour la mission Venera 14, le capuchon s'est bien enlevé, mais est tombé pile là ou le bras mécanique qui devait tester la compressibilité du sol allait travailler. Du coup il a mesuré ... la compressibilité du capuchon ! :-)
On va déjà essayer d'aller sur Mars :)
Si le ballon crève, ils sont cuits! Et bien cuit. Cocon minute géante.
Si on ne précise pas bien l'unité c'est que c'est scientifiquement faux.
Le symbole ° seul correspond au degré d'angle (à ne pas confondre avec le O de l'abbréviation de numéro). Parler de température en ° est juste faux. Alors certes le contexte aide mais cela n'empêche pas que ne pas préciser l'unité de température rend l'énoncé faux.
D'ailleurs, en France, en science, on utilise tout autant le Kelvin (qui n'est pas un degré) que le degré Celsius. Et si tu me dis que la population utilise elle le degré Celsius, c'est tout aussi faux car on utilise plus grossièrement le degré centigrade (sans avoir la précision du degré Celsius réel). Et enfin il existe d'autres unités de degré qu'il devient indispensable de préciser : le degré Brix (°B), le degré Gay-Lussac (° GL), le degré d'acidité (pH), etc...
Bref, de gré ^^ ou de force, il faut préciser l'unité.
Pour Kelvin, je reconnais ma bêtise et je promets d'aller faire pénitence dès ce WE. Mea culpa.
Pour la différence Celsius/centigrade, pour moi, l'échelle Celsius étant un type d'échelle centigrade, on peut l'assimiler l'une à l'autre. Mais pour être parfaitement honnête, je n'ai jamais cherché la réelle différence, m'étant arrêté au résumé :"c'est quasiment la même chose". Pardon aux profs de physique.
Bon, habitant une ville ayant une place du pilori, j'y vais de ce pas...
C'est lors de la 9e Conférence générale des poids et mesures (CGPM), en 1948, que le Système International tranche entre les trois termes « degré centigrade », « degré centésimal » et « degré Celsius », en faveur de ce dernier.