La sénescence négligeable fait qu'on ne vieillit pas

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Certains animaux, comme certaines tortues et poissons, ne montrent pas de signes de vieillissement biologique, un phénomène appelé "sénescence négligeable", qui se caractérise par l'absence de déclin fonctionnel ou d'augmentation du taux de mortalité avec l'âge.

Des espèces comme l'hydre, un petit polype d'eau douce, possèdent une capacité de régénération cellulaire qui leur permet de rester biologiquement "immortelles".


Commentaires préférés (3)

Après, la vie d'un polype multiplié par l'immortalité, on doit s'ennuyer à mourir

C’est long, l’immortalité… surtout vers la fin.

Pour bien comprendre ce qu'on appelle "vieillissement", il faut comprendre le principe chez la plupart des espèces : on a des chromosomes, au bout desquels il y a les télomères. À cycle cellulaire, on en "perd un morceau", ils se raccourcissent. Quand il n'y en a plus : la cellule meurt.

Les télomères protègent les cellules des erreurs que fait le système de création de protéines et de réplication de l'ADN. C'est pourquoi, quand on cherche à prolonger les télomères, ça ne se passe pas bien : la cellule est immortelle mais il y a trop d'erreurs et cela provoque... Les cancers ! C'est leur principe même : des cellules immortelles pleines d'erreurs qui échappent au contrôle de sécurité du corps.

Plus on vieillit, moins les systèmes de réparation des erreurs sont efficaces, ce qui explique le plus grand nombre de cancers chez la personne âgée.

Après, sur le comment ces espèces ne vieillissent pas, ça, j'y connais rien ! Mais je trouvais intéressant de compléter en parlant des humains !


Tous les commentaires (14)

Après, la vie d'un polype multiplié par l'immortalité, on doit s'ennuyer à mourir

C’est long, l’immortalité… surtout vers la fin.

a écrit : Je ne sais pas s'il s'agit du même animal, mais celui-ci peut bouger un peu plus :

fr.m.wikipedia.org/wiki/Turritopsis_dohrnii
Ça c’est la fameuse méduse de 1cm, qui a un processus de rajeunissement biologique lorsqu’elle atteint sa maturité sexuelle et c’est en boucle, elle est biologiquement immortelle quoi. Cela dit, elle reste une proie pour certains prédateurs.

Le requin du Groënland est un bel exemple de vieillissement réussi aussi.

a écrit : Le requin du Groënland est un bel exemple de vieillissement réussi aussi. Réussi... quand tu vois sa tête...;)

Blague sur michel Drucker dans 1,2,3...

Pour bien comprendre ce qu'on appelle "vieillissement", il faut comprendre le principe chez la plupart des espèces : on a des chromosomes, au bout desquels il y a les télomères. À cycle cellulaire, on en "perd un morceau", ils se raccourcissent. Quand il n'y en a plus : la cellule meurt.

Les télomères protègent les cellules des erreurs que fait le système de création de protéines et de réplication de l'ADN. C'est pourquoi, quand on cherche à prolonger les télomères, ça ne se passe pas bien : la cellule est immortelle mais il y a trop d'erreurs et cela provoque... Les cancers ! C'est leur principe même : des cellules immortelles pleines d'erreurs qui échappent au contrôle de sécurité du corps.

Plus on vieillit, moins les systèmes de réparation des erreurs sont efficaces, ce qui explique le plus grand nombre de cancers chez la personne âgée.

Après, sur le comment ces espèces ne vieillissent pas, ça, j'y connais rien ! Mais je trouvais intéressant de compléter en parlant des humains !

Sur le même sujet, je vous conseille l'excellent film un peu barré : The Lobster (le homard) avec Colin Farell.
Dans le film, les personnages doivent trouver l'amour ou se réincarner en animal et le héros choisit le homard car il croit qu'il est "biologiquement" immortel.

Malheureusement, c'est une idée reçue. Le homard, si on exclut la pêche, est effectivement un animal plutôt robuste qui grandit tout au long de sa vie par mue successive. Seulement, le phénomène de mue s'arrête au bout d'un moment mais pas la croissance du homard qui meurt de vieillesse (à cause d'une carapace trop petite).

a écrit : Sur le même sujet, je vous conseille l'excellent film un peu barré : The Lobster (le homard) avec Colin Farell.
Dans le film, les personnages doivent trouver l'amour ou se réincarner en animal et le héros choisit le homard car il croit qu'il est "biologiquement" immortel.

Malheureusement, c'est une idée reçue. Le homard, si on exclut la pêche, est effectivement un animal plutôt robuste qui grandit tout au long de sa vie par mue successive. Seulement, le phénomène de mue s'arrête au bout d'un moment mais pas la croissance du homard qui meurt de vieillesse (à cause d'une carapace trop petite). Afficher tout
Mourir écrasé à l'intérieur de soi même... C'est quand même con quand on y pense ! Et y'a pas un seul homard qui s'est jamais dit "allez foutu pour foutu, yolo, je termine à poil sans carapace !" ? ^^
JMCMB !

a écrit : Après, la vie d'un polype multiplié par l'immortalité, on doit s'ennuyer à mourir Pour ça qu’il vaut mieux les tuer.

Hip hip assassin de la polype…

a écrit : Pour ça qu’il vaut mieux les tuer.

Hip hip assassin de la polype…
C'est con... J'ai ri. Merci.

Exact, et il existe même des animaux à la sénescence négative, c'est à dire qu'en plus de ne pas vieillir, ils peuvent rajeunir. Je donne plein d'exemple de ces animaux immortels dans la vidéo ici : youtu.be/z0OYxd2bdU4