Un manuel pour créer des jouets pas chers

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Commentaires préférés (3)

Comment ne pas penser à cette célèbre réplique de coluche : "Dites-nous ce dont vous avez besoin, et nous vous dirons comment vous en passer." ^^

L'Union Soviétique, régime communiste totalitaire, n'est pas connu pour sa prospérité.
Ça me surprend qu'on utilise des patates pour faire des jouets alors que sur la même période, une des pires famines de l'Histoire de l'Humanité se déroulait dans l'Union Soviétique suite aux collectivisations.
Mais bon alors que leur peuple mourrait de faim, les élites communistes exportaient du blé, donc rien ne surprend plus.

a écrit : L' anecdote est pitoyable. Elle ne signifie absolument rien, ni qu'on manquait de jouets ni qu'il y avait des patates ni qu'on était débrouillards. Et bin fais-en une d'anecdote Mr je sais tout et on verra si la tienne est pitoyable.En attendant y a des gens qui osent en faire et c'est déjà pas mal. Moi je n'en fais pas mais je ne critique pas. À bon entendeur.


Tous les commentaires (29)

Comment ne pas penser à cette célèbre réplique de coluche : "Dites-nous ce dont vous avez besoin, et nous vous dirons comment vous en passer." ^^

L'Union Soviétique, régime communiste totalitaire, n'est pas connu pour sa prospérité.
Ça me surprend qu'on utilise des patates pour faire des jouets alors que sur la même période, une des pires famines de l'Histoire de l'Humanité se déroulait dans l'Union Soviétique suite aux collectivisations.
Mais bon alors que leur peuple mourrait de faim, les élites communistes exportaient du blé, donc rien ne surprend plus.

On peut encore retrouver cette fameuse "débrouillardise" russe sur le front ukrainien :D
Plus de puce électronique ? Récupère les machines à laver !
Plus de fusil ? Prends les munitions, ton camarade aura l'arme !
Plus de transport de troupes ? Donne des ânes !
Tes tanks montent en chandelle comme au 14 juillet au moindre explosif ? Mets une cope cage et tu pourras aussi faire griller les saucisses !

Moi je me souvient des voitures faites avec des boites de sardines et des bouchons en liège.

L' anecdote est pitoyable. Elle ne signifie absolument rien, ni qu'on manquait de jouets ni qu'il y avait des patates ni qu'on était débrouillards.

a écrit : L' anecdote est pitoyable. Elle ne signifie absolument rien, ni qu'on manquait de jouets ni qu'il y avait des patates ni qu'on était débrouillards. Et bin fais-en une d'anecdote Mr je sais tout et on verra si la tienne est pitoyable.En attendant y a des gens qui osent en faire et c'est déjà pas mal. Moi je n'en fais pas mais je ne critique pas. À bon entendeur.

a écrit : L'Union Soviétique, régime communiste totalitaire, n'est pas connu pour sa prospérité.
Ça me surprend qu'on utilise des patates pour faire des jouets alors que sur la même période, une des pires famines de l'Histoire de l'Humanité se déroulait dans l'Union Soviétique suite aux collec
tivisations.
Mais bon alors que leur peuple mourrait de faim, les élites communistes exportaient du blé, donc rien ne surprend plus.
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Cela m’interpelle également. Dans un pays où l’on manquait de tout, je ne sais pas si on avait de la nourriture « à gâcher ».

Mais il ne faut pas oublier un principe de base chez l’être humain : la capacité des adultes à se brimer pour faire plaisir à un enfant et si manger une ou deux pommes de terre de moins permet de faire plaisir aux enfants, beaucoup se seraient coucher avec le ventre vide.

Ou alors, après la partie de jeu, zou à la marmite les patates.

a écrit : L' anecdote est pitoyable. Elle ne signifie absolument rien, ni qu'on manquait de jouets ni qu'il y avait des patates ni qu'on était débrouillards. Vous oubliez peut-être un fait, appelé "illusion"...
Dans toute époque sombre de l'Humanité, un moment de plaisir peut être bien plus puissant qu'une paire de pommes de terre perçues comme "gaspillées".

Si je me réfère une fois de plus à l'époque du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre Mondiale, je pourrais par exemple citer l'initiative prise par les Autorités, de maintenir les cinés, les théâtres, les dancings ouverts, alors que les villes étaient sous le risque d'être bombardées. Pour Londres, maintenir l'illusion d'une vie civile de "Paix", faite de petits plaisirs, était un risque calculé plus important pour le moral, que celui d'un bilan de victimes.
Les Autorités Britanniques ont également incités des Chefs de cuisine à faire preuve de toute leur créativité, afin de faire perdurer l'illusion, malgré le Rationnement. Les magazines féminins et des petits livres dédiés à la "Gastronomie de guerre" étaient remplis de recettes les plus insolites, dont le summum fut probablement la "dinde végétale". Elle consistait en une masse à base de pain rassi, d'œuf, de lait, de végétaux et d'épices, (similaire à la farce de la dinde du Thanksgiving Day), façonnée en forme de la volaille rôtie, recouverte de quelques tranches de bacon pour le goût et la peau croustillante. Une paire de panais pouvaient donner l'illusion d'être les cuisses.
Les restaurants populaires, gérés par les Femmes Volontaires de Guerre, à but non lucratif (donc, à prix très modiques), proposaient des menus où été tenté au possible, d'allier quantité et une Gastronomie acceptable.
Une fois de plus, il donnait l'illusion aux couches sociales les plus basses, de ne pas se sentir discriminés face aux Britanniques au Pouvoir d'achat plus élevé, en accédant à une nourriture non Rationnée.

On retrouve encore et toujours cette forme d'illusion du moment, dans bien des Gastronomies s'étant néanmoins développées dans le monde et l'Histoire, à partir d'un éventail pourtant restreint de produits alimentaires, ainsi qu'en quantités.

a écrit : L' anecdote est pitoyable. Elle ne signifie absolument rien, ni qu'on manquait de jouets ni qu'il y avait des patates ni qu'on était débrouillards. Oui c'est davantage un manuel pour jouer avec des pommes de terre. Ça pourrait paraître dans n'importe quel pays, à n'importe quelle époque.
En aucun cas les sources ne mentionnent de difficulté économique.
Bref anecdote sympathique mais je doute de son caractère économique

a écrit : Cela m’interpelle également. Dans un pays où l’on manquait de tout, je ne sais pas si on avait de la nourriture « à gâcher ».

Mais il ne faut pas oublier un principe de base chez l’être humain : la capacité des adultes à se brimer pour faire plaisir à un enfant et si manger une ou deux pommes de terre d
e moins permet de faire plaisir aux enfants, beaucoup se seraient coucher avec le ventre vide.

Ou alors, après la partie de jeu, zou à la marmite les patates.
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Ou alors malgré des famines généralisées, on devait quand même trouver dans un territoire de 150 millions d'habitants, pas mal qui avait du rab de patates.

Effectivement, l’Union Soviétique a connu des famines terribles, notamment celle de 1932-1933 qui a causé des millions de morts. Mais le manque de moyens dans les années 1930 ne concernait pas uniquement la nourriture : il touchait aussi la production industrielle, les biens de consommation courante et même les jouets. Il est donc possible d’évoquer l’inventivité du quotidien sans nier les tragédies qui ont eu lieu.

Parler de l’ingéniosité des gens dans des conditions difficiles ne signifie pas nier les famines. Les gens vivaient malgré tout, et ils essayaient d’améliorer leur quotidien comme ils le pouvaient. Ignorer cet aspect reviendrait aussi à effacer leur résilience.

a écrit : L'Union Soviétique, régime communiste totalitaire, n'est pas connu pour sa prospérité.
Ça me surprend qu'on utilise des patates pour faire des jouets alors que sur la même période, une des pires famines de l'Histoire de l'Humanité se déroulait dans l'Union Soviétique suite aux collec
tivisations.
Mais bon alors que leur peuple mourrait de faim, les élites communistes exportaient du blé, donc rien ne surprend plus.
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Rien n'empêche de manger la patate une fois que le gamin a joué avec. C'est même conseillé pour refaire un autre jouet le lendemain et ainsi toujours disposer d'un jouet frais, qui ne pue pas la mort (affreux les patates moises ^^).
Ca s'appelle jouer avec la nourriture, et tant que c'est mangé au final, bah ça s'appelle juste jouer en fait ! J'ai le souvenir frustrant de mes parents me grondant en mode "on ne joue pas avec la nourriture ! Pourquoi ? Parce que ! ", chose que j'ai transformée avec mes enfants en "on ne gâche pas la nourriture ! Mais tant que tu la manges et que tu n'en fous pas partout, fais toi plez !". Et s'ils demandent pourquoi on ne gâche pas la nourriture, y'a plein d'explications à donner depuis la préservation des ressources jusqu'à l'énervement de voir son heure de boulot à faire un bon petit plat rendue inutile par un morveux irrespectueux ! :-D

Pour une traduction de ce qui est écrit sur l’affiche :

« Jouets de pommes de terre
dessins de A. Fedulov

OGIZ – Jeune Garde – 1931 »

L’OGIZ (Ob’yedinéniyè Gosudarstvennykh knizhno-zhurnal'nykh IZdatel'stv - Association des maisons d'édition nationales de livres et de magazines) est une organisation créée un an plus tôt, en 1930, dans le but de monopoliser la publication d’ouvrages dans la République socialiste soviétique de Russie (pas l’URSS entière). La Jeune Garde est une de ces maisons d’édition, établie en 1922 pour créer la littérature populaire principale pour la jeunesse soviétique.

L’OGIZ dépend directement du Sovnarkom (le Commissariat des Peuples), plus haut organe exécutif de l’URSS de cette période.

La Jeune Garde dépend quant à elle du Komsomol, l’organisation principale pour la jeunesse en URSS. En d’autres termes, la « réserve du Parti communiste », chargée de promouvoir l’idéologie chez la jeunesse et former les nouveaux cadres de l’appareil administratif soviétique.

Je croyais qu'il ne fallait pas jouet avec la nourriture...

Rigolo, en allemand comme en russe, pomme de terre se dit "kartofel" alors que ces deux langues n'ont pas de racine commune. Car c'est un dérivé de l'italien tartufoli (petite truffe). Et c'est utilisé dans de nombreux pays comme la Lettonie ou l'Islande.
Mais aussi en Savoie, où la patate s'appelait tartifle.

a écrit : L'Union Soviétique, régime communiste totalitaire, n'est pas connu pour sa prospérité.
Ça me surprend qu'on utilise des patates pour faire des jouets alors que sur la même période, une des pires famines de l'Histoire de l'Humanité se déroulait dans l'Union Soviétique suite aux collec
tivisations.
Mais bon alors que leur peuple mourrait de faim, les élites communistes exportaient du blé, donc rien ne surprend plus.
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De mémoire, les grandes famines des années 30 étaient orchestrées par Staline, notamment en Ukraine avec 5 millions de morts, donc rien d'étonnant qu'il y ait eu au même moment en URSS des endroits avec des patates et d'autres avec des famines, et puis il peut y avoir des patates après la récolte et une famine 6 mois plus tard...

a écrit : Rigolo, en allemand comme en russe, pomme de terre se dit "kartofel" alors que ces deux langues n'ont pas de racine commune. Car c'est un dérivé de l'italien tartufoli (petite truffe). Et c'est utilisé dans de nombreux pays comme la Lettonie ou l'Islande.
Mais aussi en Savoie, où la patate s'appelait tartifle.
merci pour ce complément qui du coup explique également l'origine de la tartiflette. 2 infos pour le prix d'une :)

a écrit : De mémoire, les grandes famines des années 30 étaient orchestrées par Staline, notamment en Ukraine avec 5 millions de morts, donc rien d'étonnant qu'il y ait eu au même moment en URSS des endroits avec des patates et d'autres avec des famines, et puis il peut y avoir des patates après la récolte et une famine 6 mois plus tard... Afficher tout La grande famine de 31-33 n'a effectivement pas impacté toute l'URSS de la même manière. Les plus durement touchés étaient l'Ukraine soviétique et les territoires du sud.

Cependant, je ne suis pas sûr qu'il y eut beaucoup de territoires prospères à cette époque, le plan quinquennal de Staline ayant pourri l'ensemble de l'agriculture soviétique. En revanche, le ponctionnement des ressources agricoles pour nourrir les villes était différent selon les territoires.

a écrit : La grande famine de 31-33 n'a effectivement pas impacté toute l'URSS de la même manière. Les plus durement touchés étaient l'Ukraine soviétique et les territoires du sud.

Cependant, je ne suis pas sûr qu'il y eut beaucoup de territoires prospères à cette époque, le plan quinquennal de S
taline ayant pourri l'ensemble de l'agriculture soviétique. En revanche, le ponctionnement des ressources agricoles pour nourrir les villes était différent selon les territoires. Afficher tout
Il s'agit de l'Holodomor, au triste bilan de millions de morts, dont une large partie furent des Ukrainiens. Ce Génocide non avoué durant tout le temps de L'URSS, est actuellement reconnu par plusieurs dizaines de pays.
Selon les sources historiques, la manœuvre fut orquestrée par Staline. Elle consistait à L'URSS, de prélever bonne partie des récoltes de blé, afin de le vendre à l'exportation, pour en obtenir des devises et acheter des machines-outils destinées à Industrialiser l'URSS.
Ce ressentiment Ukrainien envers les Russes, sera présent durant la Seconde Guerre Mondiale. Bien plus d'un Ukrainien recevra les troupes Nazies comme des Liberateurs.

Un monument en hommage à l'Holodomor, qui était érigé dans la zone Ukrainienne actuellement occupée par la Russie, à été déboulonné par les troupes militaires Russes.

Si ma mémoire ne me fait pas défaut, @Tybs avait écrit une anecdote sur l'Holodomor.