Les Emirats Arabes Unis, grands propriétaires forestiers

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Les Émirats Arabes Unis achètent des forêts africaines à tour de bras : ils possèdent notamment les droits sur 10% des forêts du Libéria et 20% de celles du Zimbabwe. Le but est de préserver ces forêts, et de les reboiser, mais surtout de faire commerce des crédits-carbone ainsi obtenus qui seront revendus.


Tous les commentaires (24)

a écrit : "Tout le monde admet"

Ça me rappelle une époque du COVID quand "tout le monde admettait le bien-fondé des vaccins .

Il semble qu'effectivement tout le monde admet que l'humanité devrait mieux respecter la nature .

Mais l'idée même que cela se ferait
en limitant notre empreinte carbone semble faire un consensus uniquement sur les scientifiques de plateau et ceux qui les écoutent.


Le respect des sols et ce qui le compose, le respect de la biodiversité, le respect des forêts primaires, le respect de la mer et de ce qu'elle contient, on en passe ...Ne semblent pas s'améliorer malgré notre prise de conscience du carbone dans l'air.
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Il y a des mélanges de style dans ton commentaire.
Personne n’a dit qu’il fallait se préoccuper QUE de l’empreinte carbone pour sauver la planète.
Et beaucoup de personne confondent « carbone dans l’air » et empreinte carbone, qui regroupe tous les équivalents carbone. Cette dernière est juste une mesure pratique mais qui n’est pas forcément reliée au CO2 dans l’air.

a écrit : Le crédit carbone, c'est vraiment la version moderne des indulgences : tant que t'es assez riche, tu peux payer le droit de poluer la planète entière sous prétexte que tu en préserve un petit bout quelques part.

Dans quelques centaines d'années les gens verront sûrement ça comme une absurdit
é de peuples rongés par l'obscurantisme. Afficher tout
Je suis d’accord. Transposons dans un contexte différent pour le mettre en lumière : imagine un tueur en série qui fait des dons à des associations humanitaires. Ça n’ « équilibre » rien du tout!

a écrit : Je ne crois pas une seule seconde aux aspirations bienveillantes et écologiques des Emirats Arabes Unis. Ça cache un truc. Ça ne « cache » rien du tout, c’est écrit au grand jour: faire du pognon en vendant des crédits carbone!

a écrit : Ce que j'ai du mal à comprendre en errant sur internet, et en rencontrant des gens de tout bord, c'est que (hormis quelques cinglés complotiste du dimanche ) tout le monde admet la nécessité de réduire notre impact carbone sur la planète.
La nécessité de protéger des aires marines , des forêts, de rédu
ire notre consommation. Protéger des espèces vulnérables

Et que lorsqu'on va voter, les seuls sujets qui semblent préoccuper le français moyen c'est l'économie et la sécurité (entendre les vilains étrangers gnagnagna... ).
C'est un vrai questionnement. Pourquoi ce paradoxe ? D'où vient cette capacité à placer des sujets "humains" devant la survie même du bout de cailloux perdu dans l'espace qui nous fait vivre.
"Ils protègent leurs frontière mais pas la planète qui les porte tous"
Hugo tsr
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Merci pour ton message et ton questionnement, c’est toujours intéressant de voir des gens s’interroger sur ces sujets. Cela dit, je pense qu’il y a ici un mélange de plans qui mériterait d’être clarifié.

La protection de l’environnement est évidemment un enjeu essentiel à long terme, et beaucoup partagent ce constat. Mais les priorités économiques et sécuritaires relèvent, elles, de préoccupations immédiates et concrètes qui touchent directement la vie quotidienne des gens. Ce n’est pas nécessairement un paradoxe ou un manque de conscience écologique, mais une gestion naturelle des urgences à différentes échelles : l’environnement est vital, mais l’économie et la sécurité conditionnent aussi la stabilité sociale qui permet justement de s’occuper durablement de ces sujets globaux.
On peut vouloir protéger la planète et se soucier de la sécurité et de l’économie en même temps — ce n’est pas incompatible, c’est complémentaire.