Les Émirats Arabes Unis achètent des forêts africaines à tour de bras : ils possèdent notamment les droits sur 10% des forêts du Libéria et 20% de celles du Zimbabwe. Le but est de préserver ces forêts, et de les reboiser, mais surtout de faire commerce des crédits-carbone ainsi obtenus qui seront revendus.
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Personne n’a dit qu’il fallait se préoccuper QUE de l’empreinte carbone pour sauver la planète.
Et beaucoup de personne confondent « carbone dans l’air » et empreinte carbone, qui regroupe tous les équivalents carbone. Cette dernière est juste une mesure pratique mais qui n’est pas forcément reliée au CO2 dans l’air.
Merci pour ton message et ton questionnement, c’est toujours intéressant de voir des gens s’interroger sur ces sujets. Cela dit, je pense qu’il y a ici un mélange de plans qui mériterait d’être clarifié.
La protection de l’environnement est évidemment un enjeu essentiel à long terme, et beaucoup partagent ce constat. Mais les priorités économiques et sécuritaires relèvent, elles, de préoccupations immédiates et concrètes qui touchent directement la vie quotidienne des gens. Ce n’est pas nécessairement un paradoxe ou un manque de conscience écologique, mais une gestion naturelle des urgences à différentes échelles : l’environnement est vital, mais l’économie et la sécurité conditionnent aussi la stabilité sociale qui permet justement de s’occuper durablement de ces sujets globaux.
On peut vouloir protéger la planète et se soucier de la sécurité et de l’économie en même temps — ce n’est pas incompatible, c’est complémentaire.