Des chercheurs de l’université de Rochester ont découvert que de faibles doses d’alcool activent le système glymphatique, qui élimine les déchets cérébraux, dont le peptide bêta-amyloïde, lié à Alzheimer. L’étude a comparé des souris consommant de l’alcool et d’autres n’en buvant pas.
Résultat : à faible dose (équivalente à 1,7 verre de vin/jour pour un adulte humain), leur mémoire était meilleure et leur cerveau plus sain. À l’inverse, une consommation élevée (5 verres/jour) ralentit ce système, entraînant une accumulation de déchets et des troubles cognitifs accrus.
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L'étude qui est ancienne est debunk a de multiples reprises.
Vraiment inconscient de propager des fausses informations de ce genre.
Quand on parle de la période d'accouplement des hirondelles c'est pas grave, mais là on parle de la promotion de l'alcoolisme
Mais c’est évident !
Ils étaient en désaccord avec « LE consensus » ? C’est quoi LE consensus ? C’est LE grand consensus du grand tout ? Heureusement que tous les scientifiques ont pu se baser sur des dizaines de consensus précédents. Einstein n’a pas remis en question la rotondité de la terre - ni les équations de Newton. Une fois que le boson de Higgs a été découvert y’avait plus de doute. Tu confonds la recherche, avec ses doutes ses tâtonnements ses croyances (comme ici) et le corpus de connaissances acquises (les atomes existent; la terre est ronde; la force électromagnétique est modélisante avec des équations etc etc). Souvent les modèles théoriques sont amendés ou complétés, précisés. Mais cite moi un retournement complet - à part dans la recherche qui n’est pas « la science ».
Tu te contentes de répéter un peu… disons basiquement une idée reçue totalement fausse et qui ne serait pas gênante si elle ne jetait totalement gratuitement le discrédit sur l’une des plus belles inventions de l’homme et qui nous mène si loin: la méthode scientifique.
L'anecdote nous indique que la consommation d'une quantité limitée d'alcool chez la souris est meilleure pour ses capacités cognitives que la non consommation.
A priori sauf erreur de leur part, c'est un fait.
Ça n'est pas un avis, ça n'est ni un soutien à la vente de produit alcoolique, ni une critique des consommateurs addicts.
Ça ne confirme même pas que l'homme puisse être sujet des mêmes effets.
Alors franchement, à vous lire, sur ce sujet, je vous trouve particulièrement hors sujet et proche de l'idéologie.
Chacun son camps, et les mêmes arguments sans cesse répètés par les uns et par les autres.
Le sujet de l'alcoolisme chez l'homme, semble sensible et peu discutable, et ça personnellement je trouve ça inquiétant.
je suppose pour la part, que l'addiction à l'alcool chez l'humain dépend tellement du contexte, de la physiologie et de l'histoire de chacun que proclamer une règle rigide et absolue soit systématiquement une erreur, surtout si celle ci est édictée sur la base de valeur morale.
Et je trouve que ce sujet comme tous les sujets d'ailleurs, devrait pouvoir être abordé sans risque d'être acculé a se justifier face à la morale des autres..
En souhaitant le meilleur aux souris , et.. à vous tous !
Pouaaaaah la section commentaire de dingue. Je vais essayer d'ajouter quelque chose sans me faire incendier mais c'est pas gagné. Pour réagir au truc de "qui à financer ces études ?", les institutions / sociétés qui ont financé une recherche sont toujours mentionnées en fin d'article.
Par contre imposer un taux zéro au volant est moins hypocrite que le 0,25 qui peut facilement être dépassé selon le dosage et la corpulence du buveur et sa capacité d’élimination. Et je parle bien de la consommation avant de prendre la route et non du reste même si j’ai une opinion négative. Chacun fait ce qu’on veut de sa sante.
Désolé si je t’ai froissé, j’aurais dû prendre plus de temps pour rédiger ma question, surtout que le fil de discussion partait déjà un peu en sucette avec des commentaires pas toujours très adaptés.
Cela fait quelque temps que je trouve les anecdotes pour le moins "étonnantes" (pas dans le bon sens), voire "étranges". Je ne dis pas qu'elles sont faites sous IA ni qu'elles soient fausses ou erronées (bien que l'erreur soit humaine), mais après tant d'années (combien ?) et d'anecdotes (combien ?), il est vrai que je ressens une perte de qualité, sans que je ne sache si cela est avéré ou non ; c'est juste un sentiment subjectif.
Je ne dis pas que je prévois d'arrêter mon abonnement, mais entre le fait que le bug de connexion n'a JAMAIS été résolu de mon côté et que je commence à me lasser, oui, cela serait bien de remettre un peu de qualité dans les anecdotes, car j'ai l'impression que SCMB commence à favoriser la quantité au détriment de la qualité.
Pourtant, j'adore les "trivia" et il y aura tant à dire, par exemple dans les jeux vidéo ou les dessins animés (cartoons US et animes japonais inclus). Dans tous les cas, j'en profite, car je ne commente jamais : merci pour toutes ces années !
Cette publication est, au mieux, inutile et, au pire, dangereuse.
Je suis professionnel de santé publique et il y a plusieurs problèmes majeurs dans la façon dont cette publication est présentée :
1. Une étude isolée ne fait pas la science. Des millions d’articles sont publiés chaque année. Ce qui compte, ce sont les résultats reproductibles, issus d’études rigoureuses, de grande ampleur, convergeant dans une même direction.
2. La relation entre les plaques bêta-amyloïdes et la maladie d’Alzheimer est loin d’être élucidée. Les réduire ne guérit pas la maladie ni ne ralentit significativement sa progression. De nombreux traitements qui éliminent ces plaques ont échoué à démontrer un bénéfice clinique.
3. Des résultats précliniques (sur souris) ne permettent pas de conclure à une efficacité chez l’humain. Si c’était le cas, on aurait déjà guéri le cancer plusieurs fois, à en juger par les innombrables "succès" chez les rongeurs.
4. Le journal lui-même n’est pas un gage de nouveauté majeure. Scientific Reports est une revue à comité de lecture mais elle sert souvent à publier des études de portée limitée. Si les résultats étaient vraiment intéressants pour le monde scientifique, ils auraient probablement été publiés dans Nature (revue principale) ou Science.
5.L’étude date de 2018. Si ses conclusions avaient été confirmées ou prometteuses, elles auraient mené à d'autres travaux, voire à des recommandations cliniques. C'est pas le cas.
6. Le nombre de souris par groupe est très faible (7 à 9). Cela limite fortement la robustesse des conclusions, même si les résultats sont statistiquement significatifs.
6.Les échelles fonctionnelles utilisées pour mesurer les effets sont peu fiables. On reste loin d’un critère clinique solide même chez un rongeur.
7.Enfin, l’alcool est toxique pour le cerveau. Il n’existe pas de seuil sans risque : même à faible dose, il augmente la probabilité de troubles cognitifs, entre d'une panoplie d'autres risques. Ce n’est pas une question de interdiction ou d'avis mais de faits. Le risque est réel et augmente avec la quantité et la fréquence de consommation. De nombreux travaux on vu ces effets, et maintenant c'est une connaissance solidifiée et bien connue des professionnels de santé. Dans ses formes extrêmes (en cas de forte addiction) cela peut provoquer des démances. Je vous invite a regarder des scanners cerebraux de personnes avec le syndrome de Korsakoff en comparant avec des personnes saines.
Parce que beaucoup de personnes cherchent des justifications pour minimiser les risques liés à leurs comportements ce genre de reprise est problématique sans le regard critique scientifique. Ce genre de publication alimente une forme de biais de confirmation. Dire qu’un verre d’alcool pourrait "protéger du vieillissement cérébral" est une affirmation dangereuse si elle repose sur des données limitées, sans mettre en relation le nombre collossal d'articles qui prouvent le contraire.
L’alcool reste une substance risqué. Il faut le consommer en connaissance de cause. J'en bois régulièrement avec modération mais je sais que malgré ça, le risque et les dégats sont présents.
Après je pense que le plus gros problème est le manque de recule du lecteur. Parce qu'en soit l'anecdote ne fait que relater les conclusions d'une expérience parmis tant d'autres. C'est l'interprétation qui est faite de ce type d'anecdotes qui amène au n'importe quoi.
Prévention de l’infarctus du myocarde par la consommation modérée d’alcool : les avantages du vin rouge | Observatoire de la prévention de l'Institut de Cardiologie de Montréal https://share.google/fThr5OEIRcVUBuUSE
À voir à ce sujet, l’excellent film Drunk, avec Mads Mikkelsen dont le pitch tourne autour de cette étude !
Alors l'alcoolisme se définit plutôt par la regularité que par la quantité.
Néanmoins comme dans tous les domaines, il ne faut jamais être dans un extrême ou un autre. Les gens qui s'abstiennent de tout ce qui est néfaste (comme les ultra sportifs), comme ceux qui consomment trop (comme les fêtards), finissent par majorer leurs risques. Trouvez un équilibre raisonnable. On sait tous où sont les limites et quand on tombe dans un extrême. Si vous êtes en surpoids et que vous mangez que des produits transformés, sans faire d'exercice, voiture/ascenseur/flemme de marcher, ce n'est pas bon..si vous êtes un extrémiste de la qualité de vie, que vous passez plus de temps à faire du sport que quoi que ce soit d'autre, que vous régulez votre poids, que vous ne buvez pas une goutte d'alcool, mefiez vous également... La nature est ainsi faite, même si c'est contre intuitif.
C'est toujours vrai, mais là qu'il faut chaud, pensez à bien vous hydrater... Nous sommes constitué très majoritairement d'eau. Représentez vous du sang, enlevez 50% d'eau et imaginez la bouilasse que ça fait. Maintenant faire tourner ça dans une situation de sport, coeur, poumons, muscles... Vous voyez les problèmes arriver ?
Moi, j'ai bien aimé cette histoire de souris et ma formation fait que je le prends comme telle : ça fonctionne chez les souris point. D'une part, ça a un effet positif pour cette fonction, on n'en sait pas plus sur les autres fonctions, comme relevé plus haut, d'autre part, on ne fait pas d'extrapolation à l'homme et pour le moment, ça s'arrête là.
J'ai bénéficié des résultats d'un protocole d'appariement de souris à des personnes atteintes de leucémie.
Pas cool pour les souris, mais très porteur pour les malades, le protocole appariait un malade avec un "compagnon" souris auquel ils "innoculaient" (je ne suis pas sûre que le terme soit approprié) la même leucémie que le malade, puis on leur donnait le même traitement que le malade. L'évolution, bien plus rapide chez les souris compagnon leur a permis d'anticiper les rechutes des malades et de proposer, le cas échéant d'autres traitements ou une greffe de moelle osseuse.
Ensuite, ils ont isolé des molécules prédictives de rechute.
Dans mes analyses sanguines, un an après le traitement de ma leucémies, ces molécules sont apparues. On appelle ça une rechute moléculaire. Elle a permis de programmer une greffe de moelle osseuse, avant que je ne sois en rechute cellulaires.
Quand j'ai bénéficié de la greffe, les premières cellules malades apparaissaient dans mon sang. On a pu prendre la rechute de vitesse.