Les erreurs humaines représentent jusqu'à 80% des causes d'accidents d'avion (en cumulant les erreurs au sol et en vol) et les fautes de pilotage sont à l'origine de la moitié des crashs aériens. Ces proportions n'ont pas varié sensiblement depuis 50 ans.

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Le paris Rio , le crash est dû au départ à une erreur d’affichage de la vitesse .
Ce fameux bouton demandait de baisser la vitesse , à l’époque les pilotes ne savaient pas reconnaître la vitesse par d’autres moyens que celui-ci .
Du coup le pilote a baissé la vitesse et lorsqu’il a décroché il lui a été impossible de raccrocher … est-ce entièrement la faute de l’humain ? je ne suis pas convaincue …
C'est carrément une erreur humaine. Les tubes Pitot ne donnaient plus d'informations de vitesse cohérente mais ils avaient toujours accès à l'horizon artificielle et à la poussée des réacteurs. Grâce aux abaques attitude/poussée ils auraient pu piloter à l'ancienne sans l'info de vitesse. De plus, ils auraient dû savoir identifier le décrochage car lorsque l'alarme de calage moteur sonne non-stop (stahl, stahl, stahl...) et que l'avion apparaît largement cabré sur l'horizon artificiel il n'est pas compliqué de comprendre qu'il y a un problème de vitesse, qu'on va décrocher, et qu'il faut baisser le nez de l'avion. Mais ils ont ignoré l'horizon artificiel et l'alarme de calage moteur pour se focaliser sur l'info de vitesse défaillante. Bref, des pilotes plus chevronnés et une meilleure communication dans le cockpit aurait permis d'éviter le crash. Plusieurs indices permettaient de comprendre le problème.
C'est bien dommage qu'ils aient supprimé le mécanicien à bord des gros avions pour économiser un emploi, tu sais? le mec qui s'occupait uniquement des systèmes de l'avion sans s'occuper du pilotage, se consentant uniquement sur les informations données par la machine...
Le stall c’est le décrochage de l’aile, et n’a rien à voir avec un moteur qui a caler. Dans le cas du Rio-Paris les moteurs fonctionnaient parfaitement.
Tu as raison, les pilotes ne sont pas rendu compte qu’ils étaient en décrochage, mais il y aurait beaucoup de choses supplémentaires à dire, ils ont tout de même des circonstances atténuantes. L’indicateur de décrochage qui ne sonne que par intermittence par exemple, le fait qu’il est difficile de piloter manuellement à ces altitudes, ou encore que le copilote qui cabrait annulait la commande du pilote qui piquait.
Ces problèmes ont été corrigés au mieux avec des formations obligatoires(UPRT) et des modifications matérielles ou logicielles (ex: le système BUSS qui donne une info basique de vitesse en se basant l’angle d’attaque et la poussée, si la valeur de vitesse-air est défectueuse; c’est plus facile que les abaques).
C'est une erreur humaine également. Celle des tireurs au sol.
Ou celle du pilote qui n'a pas réussi à éviter le missile (cas de l'avion de Evgenii Prigojine par exemple).
C’est impossible pour un avion civil "d’éviter" un missile, sauf équipements additionnels, qui dans les faits, n’existent pas. À part sur les avions présidentiels, il n’y a que les avions de la compagnie aérienne israélienne El Al (et d’autres du même pays) qui sont équipés de systèmes anti-missiles, et encore, uniquement infrarouge.
Sans un minimum d’équipement spécialisé, un pilote commercial ne saura même pas qu’un missile a été lancé. Et visuellement, bonne chance: un missile c’est petit, ça va vite, ça peut partir n’importe quand durant tes longues heures de vol alors que tu as d’autres choses à faire, et je ne sais pas si tu as déjà regardé dans un cockpit mais le champs de vue vers le sol n’est pas très grand.
De plus dans le cas de Prigojine l’hypothèse du missile a vite été écartée, de toutes façons une bombe aurait été plus simple et plus discrète.