Les berniques, aussi appelées patelles, ont la dent dure ! D'un diamètre cent fois inférieur à celui d'un cheveu, leurs minuscules crocs, qui leur servent notamment à s'accrocher aux rochers, sont le biomatériau le plus solide et le plus résistant (bien plus que la soie d'araignée) connu à ce jour.
Leur résistance phénoménale à la traction serait due à leur structure ; une matrice de protéines enrobant des nanofibres de goethite.
Commentaires préférés (3)
Situées à des niveaux découvrant à toutes les marées, les patelles constituent une source de protéines, de glucides et de lipides, facilement accessible et gratuite, souvent méprisée de nos jours. Elles ont cependant constitué dans un passé encore récent (au moins jusqu’aux années 1950) une part non négligeable de l’alimentation des populations du littoral et ont souvent permis aux plus démunis d’échapper à la famine
La recette berniques poêlées ail et persil en détails !
Difficulté : Facile
Budget : Économique
Préparation : 10 min
Cuisson : 10 min
Les ingrédients pour cette recette :
1kg de berniques bien fraiches
beurre
1 échalote
1 gousse d’ail
Persil plat
Sel et poivre
Comment cuisiner la recette berniques poêlées ail et persil étape par étape ?
Lavez les berniques à l’eau claire.
Mettre à bouillir une grande quantité d’eau non salée. Plongez quelques minutes ( 1 à 2 minutes suffisent) les berniques dans l’eau pour qu’elles se décollent de leur coquilles, égouttez les.
Attendez qu’elles refroidissent un peu, et enlevez la poche marron-noire (indigeste et ne gardez que le pied de la bernique).
Rincez abondemment les pieds de berniques pour enlever les résidus.
Émincez l’ail, l’échalote et ciselez le persil.
Dans une poêle, faites fondre du beurre jusqu’à ce qu’il soit "noisette", y jetter les berniques, les faire revenir 3 minutes.
Ajoutez l’ail et l’échalote, continuez la cuisson encore 2 minutes.
Pour finir ajoutez le persil, salez et poivrez à votre convenance, mélangez et dressez.
Il ne vous reste plus qu’à déguster !!!
Oui ça se mange, oui c'est vivant, oui ça a des sortes de dents microscopiques, non c'est pas fait pour construire, l'anecdote compare juste sa puissance de "collage" à des matériaux déjà connus pour être très résistants ^^ Et oui c'est dur à enlever du rocher !
-Mais t'est complètement dingue de bouffer ces trucs? C'est dangereux!
-Pourquoi?
-Tu risque de tomber malade!, imbécile!
-Pourquoi?
-Parce que c'est cru.
-Comme les huitres?
-Beeeeeeh... heuuuu...
Pour ma petite histoire, la seule fois que je suis vraiment tombé malade en mangeant un truc en bord de mer, c'est en mangeant un churros. ^^
Sinon merci pour la recette.
Tous les commentaires (15)
Situées à des niveaux découvrant à toutes les marées, les patelles constituent une source de protéines, de glucides et de lipides, facilement accessible et gratuite, souvent méprisée de nos jours. Elles ont cependant constitué dans un passé encore récent (au moins jusqu’aux années 1950) une part non négligeable de l’alimentation des populations du littoral et ont souvent permis aux plus démunis d’échapper à la famine
La recette berniques poêlées ail et persil en détails !
Difficulté : Facile
Budget : Économique
Préparation : 10 min
Cuisson : 10 min
Les ingrédients pour cette recette :
1kg de berniques bien fraiches
beurre
1 échalote
1 gousse d’ail
Persil plat
Sel et poivre
Comment cuisiner la recette berniques poêlées ail et persil étape par étape ?
Lavez les berniques à l’eau claire.
Mettre à bouillir une grande quantité d’eau non salée. Plongez quelques minutes ( 1 à 2 minutes suffisent) les berniques dans l’eau pour qu’elles se décollent de leur coquilles, égouttez les.
Attendez qu’elles refroidissent un peu, et enlevez la poche marron-noire (indigeste et ne gardez que le pied de la bernique).
Rincez abondemment les pieds de berniques pour enlever les résidus.
Émincez l’ail, l’échalote et ciselez le persil.
Dans une poêle, faites fondre du beurre jusqu’à ce qu’il soit "noisette", y jetter les berniques, les faire revenir 3 minutes.
Ajoutez l’ail et l’échalote, continuez la cuisson encore 2 minutes.
Pour finir ajoutez le persil, salez et poivrez à votre convenance, mélangez et dressez.
Il ne vous reste plus qu’à déguster !!!
Ok super intéressant mais j’ai pas tout compris : ça se mange ? C’est vivant ? ça a des dents ? Mais c’est fait pour construire ? Vrai faux ? Tout ça à la fois ? Merci
Oui ça se mange, oui c'est vivant, oui ça a des sortes de dents microscopiques, non c'est pas fait pour construire, l'anecdote compare juste sa puissance de "collage" à des matériaux déjà connus pour être très résistants ^^ Et oui c'est dur à enlever du rocher !
Il me semble que les bernique se fixe avec leur ventouse. Leurs minuscules crocs sont sur la langue, comme les escargots et servent à brouter les algues.
E.n bon Breton j’ai toujours parlé de berniques. Dans le midi on utilise, avec la même idée, le mot arapède : collé à son rocher comme une arapède :)
Dans Le Figaro : le mot «bernique» vient des mots normands «bren» et «bran» qui signifient, dans un langage familier, «excréments», comme le souligne le Trésor de la langue française. Ainsi l'interjection «bernique!» est-elle une véritable grossièreté, un gros mot qui n'en a pas l'air.
Bernique, dans le langage populaire, peut exprimer le désappointement, un refus ;)
-Mais t'est complètement dingue de bouffer ces trucs? C'est dangereux!
-Pourquoi?
-Tu risque de tomber malade!, imbécile!
-Pourquoi?
-Parce que c'est cru.
-Comme les huitres?
-Beeeeeeh... heuuuu...
Pour ma petite histoire, la seule fois que je suis vraiment tombé malade en mangeant un truc en bord de mer, c'est en mangeant un churros. ^^
Sinon merci pour la recette.
moi c’était sur l'ile d’Oléron, ma colo
on avait un caillou à la main, et d'un coup sec on faisait sauter le couvercle des huitres "sauvages", puis on les gobait directement du rocher des pièges à poissons
c'était.... il y a trop longtemps
depuis je suis retourné plusieurs fois sur l'ile, j'y ai acheté des huitres : elles sont toujours aussi bonnes
4€ la douzaine de n°3 au marché de St Trojan - en juin, parce qu'en juillet/août, ça triple
Ca se mange certes, mais ne vous attendez pas à quelque chose d'aussi savoureux que les huitres (surtout cru), c'est un peu plus coriace. Après bon ou mauvais, ça dépend des goûts de chacun... et de la quantité de beurre d'ail qu'on y met :)
J'avoue on dirait !
Bienvenue à nouveau si c'est bien toi Nico, on se demandait où tu étais passé, on s'en inquiétait meme !
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Comme je le disais, je déguste ^^