L'orang-outan spécialiste en évasion

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Ken Allen était un orang-outan du zoo de San Diego en Californie, qui devint célèbre pour ses évasions. Surnommé le "Houdini poilu", il parvenait systématiquement à s'échapper de son enclos, sans que l’on comprenne toujours comment, et malgré une surveillance assidue. Le zoo alla jusqu'à faire intervenir des grimpeurs professionnels pour qu'ils identifient toutes les prises possibles dans son enclos.


Commentaires préférés (2)

Loin de moi l’idée de dénigrer ces grimpeurs professionnels mais je pense que ce cher orang-outan avait quelques prédispositions pour trouver des prises la où on en voit pas.

Petit complément à l'anecdote :
Ken Allen, Durant ses escapades se connait généralement de déambuler dans les allées du zoo, observant calmement les autres animaux et les visiteurs du parc.. Sa seule manifestation d'agressivité fut de régulièrement jeter des pierres en direction de Otis, un congénère qu'il n'appréciait pas.


Tous les commentaires (10)

Loin de moi l’idée de dénigrer ces grimpeurs professionnels mais je pense que ce cher orang-outan avait quelques prédispositions pour trouver des prises la où on en voit pas.

a écrit : Loin de moi l’idée de dénigrer ces grimpeurs professionnels mais je pense que ce cher orang-outan avait quelques prédispositions pour trouver des prises la où on en voit pas. Ce serait comme demander à pilote comment un faucon pèlerin s'y prend : l'expertise humaine <<<< le naturel animal...

a écrit : Ce serait comme demander à pilote comment un faucon pèlerin s'y prend : l'expertise humaine <<<< le naturel animal... Sans vouloir chipoter, l’homme est un animal bien que trop souvent on souhaite l’ignorer.

Mais je te rejoins qu’il est parfois illusoire de vouloir comparer l’expertise humaine qui repose sur un savoir acquis avec l’inné d’un animal qui repose sur l’évolution pour en faire l’animal le plus adapté et efficace.

a écrit : Sans vouloir chipoter, l’homme est un animal bien que trop souvent on souhaite l’ignorer.

Mais je te rejoins qu’il est parfois illusoire de vouloir comparer l’expertise humaine qui repose sur un savoir acquis avec l’inné d’un animal qui repose sur l’évolution pour en faire l’animal le plus adapté et efficace.
Il y a certes la prédisposition physique, mais il y a aussi l'éducation transmise par les parents. Beaucoup de vertébrés à sang chaud qui seraient abandonnés à la naissance ne sauraient pas grimper pour s'évader ou voler à près de 400 km/h pour attraper une proie
Il y a l'exemple des perruches qui n'élèvent leurs petits que jusqu’à l'âge qu'elles avaient quand leur parents sont partis, qui est un modèle de transmission de savoir acquis très jeune : les oiseaux apprennent à élever leurs petits, ce n'est pas un "trait inné"

Petit complément à l'anecdote :
Ken Allen, Durant ses escapades se connait généralement de déambuler dans les allées du zoo, observant calmement les autres animaux et les visiteurs du parc.. Sa seule manifestation d'agressivité fut de régulièrement jeter des pierres en direction de Otis, un congénère qu'il n'appréciait pas.

a écrit : Petit complément à l'anecdote :
Ken Allen, Durant ses escapades se connait généralement de déambuler dans les allées du zoo, observant calmement les autres animaux et les visiteurs du parc.. Sa seule manifestation d'agressivité fut de régulièrement jeter des pierres en direction de Otis, un congénère qu
'il n'appréciait pas. Afficher tout
Merci! Je voulais compléter, car je trouve que c'est ça le plus étonnant : ses évasions n'avaient comme seul but d'aller jeter des pierres sur Otis!
Le mystère demeure : personne ne sait ce qu'Otis avait à Ken pour qu'il cherche si ardemment à lui renvoyer l'ascenseur.

a écrit : Ce serait comme demander à pilote comment un faucon pèlerin s'y prend : l'expertise humaine <<<< le naturel animal... Certains grimpeurs professionnels escaladent des parois bien plus lisses que l'Oran Outan dans la nature.
Preuve en est : après leur intervention, on ne trouve nulle trace d'une nouvelle évasion.

Certains l'ont déjà dit : l'humain est un animal, un animal très intelligent pour comprendre son environnement et s'y adapter.

Demander à un pilote comment un faucon pèlerin s'y prend ? Pas de souci, c'est déjà fait et le sait.

Les faucons pèlerins volent haut dans le ciel - comprendre au-dessus de leur proie - mais pas directement derrière leur proie : ils volent à côté de manière parallèle.
Cette technique donne l'illusion que la proie n'est pas poursuivie : imaginez que vous suiviez quelqu'un, mais au lieu d'être derrière lui, vous êtes sur l'autre trottoir.
Petit à petit, le faucon va converger vers la trajectoire de sa proie.
Une fois assez près, il se met en piqué pour fondre sur cette dernière avant qu'elle ne réalise qu'elle a été prise pour cible ou pour lui laisser le moins de temps de réaction si jamais elle a repéré le prédateur.

Le piqué lui permet d'atteindre une vitesse fulgurante (280km/h, le plus rapide allant à plus de 390km/h), mais ce n'est pas la vitesse d'impact. Le faucon va déployer ses ailes (un peu comme un parachutiste) et frapper la cible entre 40 et 60 km/h, suffisant pour lui briser la colonne vertébrale.
La fin du piqué varie grandement en fonction de la réaction de la proie, et malgré sa vitesse, les pèlerins ratent souvent leur cible : dur de manœuvrer précisément quand vous allez aussi vite.

Donc oui, un pilote, mais aussi tout autre personne qui s'y connaît en aérien et oiseau, peut dire précisément le modus operandi du faucon pèlerin.