En 2011, la dette allemande est passée de 83,7% à 81,1% du PIB en un tournemain. En cause : une erreur comptable de 55 milliards d'euros dans les comptes d'une banque récemment nationalisée. Cette bonne surprise jeta le doute sur le contrôle des comptes, parfois confié à des sociétés privées.
Commentaires préférés (3)
Un “tournemain” ? J’ai toujours dit “tour de main” …
C’est donc purement des chiffres… une dette. À croire que, presque, cela ne change rien d’avoir 50 ou 100 millards de dettes !
C’est juste ensuite des êtres humains à la tête d’un pays (comme actuellement en France) qui s’affolent des que la dette est trop importante (selon quels critères ?) et prennent des décisions qui impactent tout une population
Pour qu’un chiffre diminue … sur les ordinateurs des banques mondiales
Bon. Super.
Ah on a 30 millards de plus suite à une erreur de la Banque ! Génial ! (On se croirait au Monopoly)
Ah mince… on a 50 milliards de moins… pas bien.
Vite. Coupons leur les vivres et faisons les travailler dur.
Tous les commentaires (12)
Un “tournemain” ? J’ai toujours dit “tour de main” …
C’est donc purement des chiffres… une dette. À croire que, presque, cela ne change rien d’avoir 50 ou 100 millards de dettes !
C’est juste ensuite des êtres humains à la tête d’un pays (comme actuellement en France) qui s’affolent des que la dette est trop importante (selon quels critères ?) et prennent des décisions qui impactent tout une population
Pour qu’un chiffre diminue … sur les ordinateurs des banques mondiales
Bon. Super.
Ah on a 30 millards de plus suite à une erreur de la Banque ! Génial ! (On se croirait au Monopoly)
Ah mince… on a 50 milliards de moins… pas bien.
Vite. Coupons leur les vivres et faisons les travailler dur.
Ce sont pas juste « des chiffres », mais de sacrés grosses sommes de pognon qui sont régulièrement transférées dans un sens ou dans l’autre.
Par exemple, l’année dernière (je crois ? Le temps passe vite..), l’Allemagne est passée à deux doigts d’un défaut de paiement.
Ça ne représente évidemment pas l’ensemble de sa dette, qui n’est « qu’un nombre », mais l’une de ses dettes bien plus petite, le pays n’ayant pas de liquidités pour payer à ce moment.
Qu’est ce qu’on fait dans ce cas ? Bah on emprunte, pour payer la dette. Bien sûr, à un taux plus élevé.
Le problème est donc bien là, c’est que la charge, c’est à dire les intérêts, deviennent de plus en plus important, grignotant le budget « normal » de l’état.
Au bout du cercle vicieux, il y a bien évidemment la cessation de paiement complète, mais même en France on en est encore loin : cela dit, ça n’est pas une raison pour bouffer 50% du budget de l’état (treeeees large exagération) en intérêts
Ça me fait penser au fait que, possiblement, certaines politiques d'austérité il y a 10/15 ont pu être menées suite à une étude comportant une erreur Excel...
Anecdote de Tybs : Une erreur Excel a-t-elle conduit à des politiques d'austérité ?
secouchermoinsbete.fr/80975-une-erreur-excel-a-t-elle-conduit-a-des-politiques-d-austerite
Autre source : scienceetonnante.com/blog/2020/04/17/austerite-excel/
Le concept de dette étatique ne fonctionne (ou n'est important) uniquement dans un système mercantil ou capitaliste.
Le système de notation par les agences, la compétitivité économique, ce ne sont que des inventions humaines et un changement de paradigme serait possible, l'humanité a connue plusieurs systèmes dans son histoire.
Là où cela devient grave c'est qu'à l'heure d'aujourd'hui ces inventions humaines prennent une importance supérieure à des facteurs physiques, tel que la santé, le réchauffement climatique, la biodiversité, la vie sur Terre.
Un exemple concret est le débat autour de la Loi Duplomb, l'argument principal des partisans repose sur la compétitivité économique, (c'est le seul qui tienne car la sécurité alimentaire et le bien être des agriculteurs n'a rien à voir en profondeur avec cette loi).
C'est tout de même incroyable que des chiffres abstraits prennent autant d'importance dans nos vies.
Et même l'académie française, très souvent en retard sur les usages et ayant une politique assez conservatrice du langage (que ce soit bien ou pas c'est une autre question), signale dans sa 8e édition de 1935 que la locution "a vieilli. On dit plutôt maintenant en un tour de main".
La dette française est détenue par des assureurs, des banques, qui commercialisent le livret A par exemple, des banques centrales, ou des fonds de pension dans les pays où la retraite se fait par capitalisation.
A la base, l’argent vient bien du revenu des personnes et en grande partie de leur travail.
Les intérêt ne sont pas artificiels non plus, 10% des dépenses, soit plus que le budget de la recherche.