L'Angleterre a le meilleur gisement de graphite

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L'essor des crayons à papier est dû à la découverte d'un immense gisement de graphite en Angleterre au XVIe siècle. Il reste, à ce jour, le seul gisement de graphite pur de cette importance. Durant un temps, l'Angleterre eut le monopole mondial sur le graphite, qui devint une ressource convoitée : les autres pays en étaient réduits à s'en procurer illégalement auprès de contrebandiers, ou à recycler la poudre de graphite.

Tous les commentaires (47)

a écrit : papierine dans le sud ouest peut être ? Tu fais peut-être allusion à cette abominable aberration orthographique "chocolatine" alors que tout le monde sait que le nom officiel est pain au chocolat !

a écrit : Jeanne d'arc à du se retourner dans sa tombe Je pense qu'elle n'a pas eu de tombe :⁠'⁠(

a écrit : Le graphite a des propriétés polyvalentes incroyables.

On le retrouve partout :
- crayons
- plaquettes de frein
- dissipateurs sur les cartes mère des ordinateurs
- boîtes de conserve
- pièces de machines industrielles de haute précision
- diamants synthétiques
- batteries de voitures électriques
- et même au cœur des réacteurs nucléaires Afficher tout Du graphite dans les boites de conserve ? À part pour lubrifier les machines d’emboutissage (comme toutes les autres machines d’emboutissage) je ne vois pas.
C’est pour ça ?

a écrit : !!! crayon de papier à Reims. sinon comment appelle tu les crayons avec un ressort ou les mines sont rechargeables ? Critérium

"Crayon à papier" ou "Crayon de bois", OK.
Mais "Crayon de papier", vous comprenez que ça veut rien dire pour un crayon qui n'est pas en papier, non!?!

a écrit : Anecdote dans l'anecdote :
Il y a beaucoup d'appellations différentes pour désigner ce crayon, selon les régions.
Crayon à papier
Crayon de papier
Crayon de bois
Crayon gris
Il y en a peut-être d'autres dont j'ignore l'existence.
Pour ma part, en Lorraine, on dit "crayon de papier".
Et vous ? Critérium ;)

Dans le sud ouest on dis Crayon à papier tout simplement

D'ailleurs, graphite et diamant sont tous deux du carbone pur, mais leurs propriétés radicalement opposées sont uniquement dû à l’agencement des atomes de carbone. L’un est mou et noir, l’autre est dur et scintillant.

a écrit : Tu fais peut-être allusion à cette abominable aberration orthographique "chocolatine" alors que tout le monde sait que le nom officiel est pain au chocolat ! Dans le Nord, on dit même "un p'tit pain [au chocolat]".

Le terme chocolatine, dans le Sud-Ouest, est dû au fait qu'après la Seconde Guerre Mondiale, les troupes américaines y étaient stationnées.

Quand les soldats US allaient à la boulangerie, ils étaient très friands de cette viennoiserie.
Le chocolat avait été une denrée rare pendant les années précédentes.

Ils demandaient alors ce fameux pain avec du "chocolate in(side)".

Les boulangers français n'étant pas à l'aise avec la langue de Shakespeare, ils comprenaient "chocolatine"

En Auvergne c'est juste "crayon papier"

a écrit : Crayon gris en Bretagne, où le terme crayon désigne tout ce qui écrit : un crayon bille, un crayon feutre voire même crayon encre pour stylo plume... Une habitude qui peut surprendre les non-natifs ! Crayon à papier sur Rennes et ses environs, et il s'appelle reviens ;)

a écrit : Dans le Nord, on dit même "un p'tit pain [au chocolat]".

Le terme chocolatine, dans le Sud-Ouest, est dû au fait qu'après la Seconde Guerre Mondiale, les troupes américaines y étaient stationnées.

Quand les soldats US allaient à la boulangerie, ils étaient très friands de cette viennoiserie.
Le chocolat avait été une denrée rare pendant les années précédentes.

Ils demandaient alors ce fameux pain avec du "chocolate in(side)".

Les boulangers français n'étant pas à l'aise avec la langue de Shakespeare, ils comprenaient "chocolatine" Afficher tout Possible mais il y a d’autres pistes quant à l’origine qui n’est pas très claire à priori :

« 1. Origine linguistique franco-anglaise (piste la plus souvent citée)
• Au XIXᵉ siècle, à Bordeaux et dans le sud-ouest, il y avait une forte présence britannique (notamment pendant l’époque du commerce du vin).
• Le mot anglais chocolate a pu être francisé en chocolat, puis le suffixe diminutif -ine (très courant dans le sud-ouest pour désigner de petites choses, ex. mousseline, praline) aurait donné chocolatine.
• Le sens premier serait donc littéralement “petite chose au chocolat”.

2. Origine germanique via l’Autriche
• Une autre hypothèse remonte à l’introduction des viennoiseries en France au XIXᵉ siècle par August Zang, un boulanger autrichien.
• Le Schokoladen-Croissant ou Schokoladenteilchen (“petite pièce au chocolat”) aurait été adapté en français du sud-ouest en chocolatine.
• Cette piste s’appuie sur les similarités sonores et le fait que Bordeaux avait aussi des échanges commerciaux avec l’Allemagne et l’Autriche. »

a écrit : !!! crayon de papier à Reims. sinon comment appelle tu les crayons avec un ressort ou les mines sont rechargeables ? Non non, je confirme bien le crayon de mine à Reims.
Sinon, le porte-mines y est souvent appelé critérium.

a écrit : Possible mais il y a d’autres pistes quant à l’origine qui n’est pas très claire à priori :

« 1. Origine linguistique franco-anglaise (piste la plus souvent citée)
• Au XIXᵉ siècle, à Bordeaux et dans le sud-ouest, il y avait une forte présence britannique (notamment pendant l’époque du commerce du vin).
• Le mot anglais chocolate a pu être francisé en chocolat, puis le suffixe diminutif -ine (très courant dans le sud-ouest pour désigner de petites choses, ex. mousseline, praline) aurait donné chocolatine.
• Le sens premier serait donc littéralement “petite chose au chocolat”.

2. Origine germanique via l’Autriche
• Une autre hypothèse remonte à l’introduction des viennoiseries en France au XIXᵉ siècle par August Zang, un boulanger autrichien.
• Le Schokoladen-Croissant ou Schokoladenteilchen (“petite pièce au chocolat”) aurait été adapté en français du sud-ouest en chocolatine.
• Cette piste s’appuie sur les similarités sonores et le fait que Bordeaux avait aussi des échanges commerciaux avec l’Allemagne et l’Autriche. » Afficher tout Pour moi, Il n'y a aucune similarité sonore.
Je ne vois pas comment on peut entendre le son "ine".

D'autre part, cette légende de la 2e origine semble partir d'un papier dans le figaro qui cite un livre de Jean Chevalier qui aurait écrit cela.

Le problème c'est que Jean Chevalier a infirmé cela en disant que cela n'apparaît jamais dans son livre et que c'est complètement faux.

Voilà un lien :
leslefts.blogspot.com/2017/08/no-august-zang-did-not-bring-pain-au.html?m=1

a écrit : !!! crayon de papier à Reims. sinon comment appelle tu les crayons avec un ressort ou les mines sont rechargeables ? Alors oui c’est crayon de mine à Reims je confirme et celui avec le ressort comme tu dit c’est un porte-mine ou critérium. Et pour Jeanne d’arc je pense qu’elle s’en fiche, elle était pas rémoise ;-).

a écrit : Pas dans toute la Bretagne. En Pays de Redon (à cheval entre Morbihan Ille et Vilaine et Loire Atlantique) c'est crayon de bois, stylo plume, stylo bille, feutre. Et j’ai bossé par la suite dans cette industrie dans les pays de la Loire. C’est crayon de bois partout. Et de mémoire, Côtes d’Armor (St Brieuc) et Ille et Vilaine (Rennes) c’était crayon à papier.
Incroyable comme ce petit objet est révélateur de la géographie d’un pays ! Afficher tout Merci pour la précision, je suis dans le Finistère !

En Bourgogne , c’est crayon de papier,et le porte mine c’est un critérium

Dans le Sud-Ouest, crayon à papier, critérium et... chocolatine :)

a écrit : "Crayon à papier" ou "Crayon de bois", OK.
Mais "Crayon de papier", vous comprenez que ça veut rien dire pour un crayon qui n'est pas en papier, non!?! Maintenant que tu le dis je m’en rend compte... mais c'est vrai que j’ai grandi aussi avec des crayons de papier ^^"