Petite précision pour mieux s’imaginer la situation :
Le lac Érié n’est pas un petit lac de montagne : il mesure plus de 380 km de long sur 90 km de large.
La visibilité était très faible, avec des nuages bas et denses, comme indiqué dans l’anecdote.
On estime que les malheureux ont été parachutés à une distance comprise entre 7 et 10 km du rivage.

La taille énorme du lac n’est justement pas une excuse: comment peut-on l’oublier? Ce serait une mare, passe encore, mais un lac plus gros que le lac Léman, c’est dur de ne pas y penser avant le saut...

arnoflo a écrit : La taille énorme du lac n’est justement pas une excuse: comment peut-on l’oublier? Ce serait une mare, passe encore, mais un lac plus gros que le lac Léman, c’est dur de ne pas y penser avant le saut... Ce n'est pas un oubli. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Le GPS n'a été développé qu'à partir de 1973 et n'a été ouvert aux civils qu'en 1983.
Il n'y avait pas de GPS donc et aucune visibilité au sol. Le pilote était simplement guidé par la tour de contrôle sur sa position.
La tour de contrôle a de plus confondu l'avion des parachutistes avec un autre avion. Il s'agissait de l'avion d'un spectateur qui avait décidé de les suivre pour les photographier mais qui a finalement fait demi-tour.
Les règles ont d'ailleurs changé depuis cette date, il est interdit de sauter en parachute sans gilet de sauvetage si on doit sauter à proximité d'un lac/ mer...

Petite précision pour mieux s’imaginer la situation :
Le lac Érié n’est pas un petit lac de montagne : il mesure plus de 380 km de long sur 90 km de large.
La visibilité était très faible, avec des nuages bas et denses, comme indiqué dans l’anecdote.
On estime que les malheureux ont été parachutés à une distance comprise entre 7 et 10 km du rivage.

La taille énorme du lac n’est justement pas une excuse: comment peut-on l’oublier? Ce serait une mare, passe encore, mais un lac plus gros que le lac Léman, c’est dur de ne pas y penser avant le saut...

arnoflo a écrit : La taille énorme du lac n’est justement pas une excuse: comment peut-on l’oublier? Ce serait une mare, passe encore, mais un lac plus gros que le lac Léman, c’est dur de ne pas y penser avant le saut... Ce n'est pas un oubli. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Le GPS n'a été développé qu'à partir de 1973 et n'a été ouvert aux civils qu'en 1983.
Il n'y avait pas de GPS donc et aucune visibilité au sol. Le pilote était simplement guidé par la tour de contrôle sur sa position.
La tour de contrôle a de plus confondu l'avion des parachutistes avec un autre avion. Il s'agissait de l'avion d'un spectateur qui avait décidé de les suivre pour les photographier mais qui a finalement fait demi-tour.
Les règles ont d'ailleurs changé depuis cette date, il est interdit de sauter en parachute sans gilet de sauvetage si on doit sauter à proximité d'un lac/ mer...

arnoflo a écrit : La taille énorme du lac n’est justement pas une excuse: comment peut-on l’oublier? Ce serait une mare, passe encore, mais un lac plus gros que le lac Léman, c’est dur de ne pas y penser avant le saut... Déjà , a l'époque sans visibilité du sol , il n'y avait aucun point de repère . Donc pour connaitre sa position il fallait s'en remettre au contrôle aérien ( tour de contrôle ) . Si mes souvenirs sons bon , l'avion des parachutistes a changé de zone de contrôle et le deuxième contrôleur l'a confondu avec un autre avion , il en a résulté , qu'ignorant ce détail , les parachutistes ont sautés au mauvais endroit .

Ce n'est pas vraiment un "accident de parachutisme" mais plutôt des noyades...

D’ailleurs, tomber à l’eau avec un parachute est très dangereux, même à 30m du rivage. Poids, suspentes, voile sur la tête, etc.

LePetitFou a écrit : Ce n'est pas vraiment un "accident de parachutisme" mais plutôt des noyades... Si quelqu'un fait une sortie de route en voiture, tombe dans une rivière et se noie, ça restera un accident de la route. Tout comme pour l'accident présenté, qui est bien un accident de parachutisme.

Une vraie anecdote bravo

Faux_administrateur a écrit : D’ailleurs, tomber à l’eau avec un parachute est très dangereux, même à 30m du rivage. Poids, suspentes, voile sur la tête, etc. Oui je me souviens que mon instructeur expliquait que tout terrain était préférable pour atterrir à une étendue d'eau. Que c'était casiment la mort assurée (sauf si on a pied bien sur)

Je précise que pour des raisons de sécurité, il est évident que lors de saut en parachute (hors saut militaire) on saute après le GO du pilote ET après avoir validé la zone de posé. Ce qui sous entend que l’on ne saute pas s’il n’y a pas de visibilité.

NogO a écrit : Je précise que pour des raisons de sécurité, il est évident que lors de saut en parachute (hors saut militaire) on saute après le GO du pilote ET après avoir validé la zone de posé. Ce qui sous entend que l’on ne saute pas s’il n’y a pas de visibilité. Précisons que c’était déjà le cas à l’époque. Mais le système judiciaire américain étant ce qu’il est, le fait que cette loi soit là pour protéger les gens et les biens et non pas pour protéger les parachutistes eux-mêmes, leur avait permis de porter plainte (et gagner) contre l’état américain et le contrôleur aérien, alors que les parachutistes étaient également en faute. Si la loi avait eu pour but de protéger les parachutistes, cela ne leur aurait pas été possible.

Ha, et je note que ton pseudo est bien raccord avec ton commentaire ;-)

Universone a écrit : Si quelqu'un fait une sortie de route en voiture, tombe dans une rivière et se noie, ça restera un accident de la route. Tout comme pour l'accident présenté, qui est bien un accident de parachutisme. Bah la comparaison ne tient pas vraiment... Si tu atterris dans une rivière avec ta voiture, c'est bien à la suite d'un accident, d'une sortie de route, d'un défaut de maîtrise. Ce qui n'est pas le cas ici avec les parachutes. C'est uniquement le choix du lieu du saut qui est responsable des noyades, pas d'un défaut de maîtrise du parachute.