En Botanique, est appelé "fonctionnellement éteinte" toute espèce de plante ayant disparue en milieu naturel, mais existant encore en Jardins Botaniques.

Ceci est par exemple le cas du Cycas de Wood, une espèce endémique de la forêt de oNgoye (Est de l'Afrique du sud), découvert en 1895. Les rejets de l'unique spécimen alors découvert, ont été prélevés, pour être gardés en lieux protégés, dès le début du 20ème siècle.
Tous les spécimens existant actuellement sont des clones, et sont tous des mâles, car l'espèce est dioïque.

Dans le but de tenter sauver l'espèce par reproduction sexuée, une recherche d'autres spécimens en milieu sauvage a été lancé en 2022. La technique est innovante, car elle fait appel à l'intelligence artificielle... À partir d'images aériennes obtenues grâce à des drones, une IA a été entrainée à reconnaître de quelle espèce est chaque arbre apparaissant sur le cliché, à partir de son port.
Pour le moment, seule une toute partie de cette forêt a été virtuellement explorée.

Une autre méthode envisagée, est de faire appel à la rétrohybridation/rétrocroisement, afin d'obtenir au moins un spécimen femelle.
La technique, déjà employée en sélection de semences agricoles, consiste à croiser une espèce avec une autre génétiquement proche, puis au fil des successives générations, obtenir des Cycas de Wood "purs", mais femelle.
Le doute existe dans sa faisabilité, dans le cas du Cycas de Wood.

Une autre voie envisagée, serait de féminiser un des rejets. Un brusque changement de température, semblerait avoir l'effet recherché. Les amateurs de culture de cannabis, connaissent cette technique...

Un des succès de sauvetage d'espèce à partir d'une plante célibataire, est le cas du Cylindrocine de Lorence. Cette plante endémique de l'île Maurice a nécessité huit tentatives durant des décennies, pour y parvenir . Le Jardin Botanique de Brest en est l'auteur.

Epoxy a écrit : En Botanique, est appelé "fonctionnellement éteinte" toute espèce de plante ayant disparue en milieu naturel, mais existant encore en Jardins Botaniques.

Ceci est par exemple le cas du Cycas de Wood, une espèce endémique de la forêt de oNgoye (Est de l'Afrique du sud), découvert en 1895. Les rejets de l'unique spécimen alors découvert, ont été prélevés, pour être gardés en lieux protégés, dès le début du 20ème siècle.
Tous les spécimens existant actuellement sont des clones, et sont tous des mâles, car l'espèce est dioïque.

Dans le but de tenter sauver l'espèce par reproduction sexuée, une recherche d'autres spécimens en milieu sauvage a été lancé en 2022. La technique est innovante, car elle fait appel à l'intelligence artificielle... À partir d'images aériennes obtenues grâce à des drones, une IA a été entrainée à reconnaître de quelle espèce est chaque arbre apparaissant sur le cliché, à partir de son port.
Pour le moment, seule une toute partie de cette forêt a été virtuellement explorée.

Une autre méthode envisagée, est de faire appel à la rétrohybridation/rétrocroisement, afin d'obtenir au moins un spécimen femelle.
La technique, déjà employée en sélection de semences agricoles, consiste à croiser une espèce avec une autre génétiquement proche, puis au fil des successives générations, obtenir des Cycas de Wood "purs", mais femelle.
Le doute existe dans sa faisabilité, dans le cas du Cycas de Wood.

Une autre voie envisagée, serait de féminiser un des rejets. Un brusque changement de température, semblerait avoir l'effet recherché. Les amateurs de culture de cannabis, connaissent cette technique...

Un des succès de sauvetage d'espèce à partir d'une plante célibataire, est le cas du Cylindrocine de Lorence. Cette plante endémique de l'île Maurice a nécessité huit tentatives durant des décennies, pour y parvenir . Le Jardin Botanique de Brest en est l'auteur. Afficher tout Un grand bravo aux botanistes Brestois pour leur persévérance,8x c’est quand même extraordinaire vu le temps qu’il aura fallu pour ça,les valeureux bretons étant têtus va de soi…et un grand merci à Epoxy pour ce com aussi bien détaillé et explicatif !

En Botanique, est appelé "fonctionnellement éteinte" toute espèce de plante ayant disparue en milieu naturel, mais existant encore en Jardins Botaniques.

Ceci est par exemple le cas du Cycas de Wood, une espèce endémique de la forêt de oNgoye (Est de l'Afrique du sud), découvert en 1895. Les rejets de l'unique spécimen alors découvert, ont été prélevés, pour être gardés en lieux protégés, dès le début du 20ème siècle.
Tous les spécimens existant actuellement sont des clones, et sont tous des mâles, car l'espèce est dioïque.

Dans le but de tenter sauver l'espèce par reproduction sexuée, une recherche d'autres spécimens en milieu sauvage a été lancé en 2022. La technique est innovante, car elle fait appel à l'intelligence artificielle... À partir d'images aériennes obtenues grâce à des drones, une IA a été entrainée à reconnaître de quelle espèce est chaque arbre apparaissant sur le cliché, à partir de son port.
Pour le moment, seule une toute partie de cette forêt a été virtuellement explorée.

Une autre méthode envisagée, est de faire appel à la rétrohybridation/rétrocroisement, afin d'obtenir au moins un spécimen femelle.
La technique, déjà employée en sélection de semences agricoles, consiste à croiser une espèce avec une autre génétiquement proche, puis au fil des successives générations, obtenir des Cycas de Wood "purs", mais femelle.
Le doute existe dans sa faisabilité, dans le cas du Cycas de Wood.

Une autre voie envisagée, serait de féminiser un des rejets. Un brusque changement de température, semblerait avoir l'effet recherché. Les amateurs de culture de cannabis, connaissent cette technique...

Un des succès de sauvetage d'espèce à partir d'une plante célibataire, est le cas du Cylindrocine de Lorence. Cette plante endémique de l'île Maurice a nécessité huit tentatives durant des décennies, pour y parvenir . Le Jardin Botanique de Brest en est l'auteur.

Une bien charmante anecdote

Epoxy a écrit : En Botanique, est appelé "fonctionnellement éteinte" toute espèce de plante ayant disparue en milieu naturel, mais existant encore en Jardins Botaniques.

Ceci est par exemple le cas du Cycas de Wood, une espèce endémique de la forêt de oNgoye (Est de l'Afrique du sud), découvert en 1895. Les rejets de l'unique spécimen alors découvert, ont été prélevés, pour être gardés en lieux protégés, dès le début du 20ème siècle.
Tous les spécimens existant actuellement sont des clones, et sont tous des mâles, car l'espèce est dioïque.

Dans le but de tenter sauver l'espèce par reproduction sexuée, une recherche d'autres spécimens en milieu sauvage a été lancé en 2022. La technique est innovante, car elle fait appel à l'intelligence artificielle... À partir d'images aériennes obtenues grâce à des drones, une IA a été entrainée à reconnaître de quelle espèce est chaque arbre apparaissant sur le cliché, à partir de son port.
Pour le moment, seule une toute partie de cette forêt a été virtuellement explorée.

Une autre méthode envisagée, est de faire appel à la rétrohybridation/rétrocroisement, afin d'obtenir au moins un spécimen femelle.
La technique, déjà employée en sélection de semences agricoles, consiste à croiser une espèce avec une autre génétiquement proche, puis au fil des successives générations, obtenir des Cycas de Wood "purs", mais femelle.
Le doute existe dans sa faisabilité, dans le cas du Cycas de Wood.

Une autre voie envisagée, serait de féminiser un des rejets. Un brusque changement de température, semblerait avoir l'effet recherché. Les amateurs de culture de cannabis, connaissent cette technique...

Un des succès de sauvetage d'espèce à partir d'une plante célibataire, est le cas du Cylindrocine de Lorence. Cette plante endémique de l'île Maurice a nécessité huit tentatives durant des décennies, pour y parvenir . Le Jardin Botanique de Brest en est l'auteur. Afficher tout Un grand bravo aux botanistes Brestois pour leur persévérance,8x c’est quand même extraordinaire vu le temps qu’il aura fallu pour ça,les valeureux bretons étant têtus va de soi…et un grand merci à Epoxy pour ce com aussi bien détaillé et explicatif !

Epoxy a écrit : En Botanique, est appelé "fonctionnellement éteinte" toute espèce de plante ayant disparue en milieu naturel, mais existant encore en Jardins Botaniques.

Ceci est par exemple le cas du Cycas de Wood, une espèce endémique de la forêt de oNgoye (Est de l'Afrique du sud), découvert en 1895. Les rejets de l'unique spécimen alors découvert, ont été prélevés, pour être gardés en lieux protégés, dès le début du 20ème siècle.
Tous les spécimens existant actuellement sont des clones, et sont tous des mâles, car l'espèce est dioïque.

Dans le but de tenter sauver l'espèce par reproduction sexuée, une recherche d'autres spécimens en milieu sauvage a été lancé en 2022. La technique est innovante, car elle fait appel à l'intelligence artificielle... À partir d'images aériennes obtenues grâce à des drones, une IA a été entrainée à reconnaître de quelle espèce est chaque arbre apparaissant sur le cliché, à partir de son port.
Pour le moment, seule une toute partie de cette forêt a été virtuellement explorée.

Une autre méthode envisagée, est de faire appel à la rétrohybridation/rétrocroisement, afin d'obtenir au moins un spécimen femelle.
La technique, déjà employée en sélection de semences agricoles, consiste à croiser une espèce avec une autre génétiquement proche, puis au fil des successives générations, obtenir des Cycas de Wood "purs", mais femelle.
Le doute existe dans sa faisabilité, dans le cas du Cycas de Wood.

Une autre voie envisagée, serait de féminiser un des rejets. Un brusque changement de température, semblerait avoir l'effet recherché. Les amateurs de culture de cannabis, connaissent cette technique...

Un des succès de sauvetage d'espèce à partir d'une plante célibataire, est le cas du Cylindrocine de Lorence. Cette plante endémique de l'île Maurice a nécessité huit tentatives durant des décennies, pour y parvenir . Le Jardin Botanique de Brest en est l'auteur. Afficher tout Pourquoi mettre tant, de virgules, dans une phrase?

Le bois des Charmes se trouverait donc en Chine...

francois78 a écrit : Un grand bravo aux botanistes Brestois pour leur persévérance,8x c’est quand même extraordinaire vu le temps qu’il aura fallu pour ça,les valeureux bretons étant têtus va de soi…et un grand merci à Epoxy pour ce com aussi bien détaillé et explicatif ! Merci pour tout, @François.

On peut donc considérer qu’il n’existe pas de goulot d’étranglement génétique pour les plantes, dû à la manière de reproduction ?

iknownothing a écrit : On peut donc considérer qu’il n’existe pas de goulot d’étranglement génétique pour les plantes, dû à la manière de reproduction ? Un goulot d'étranglement génétique est un événement durant lequel la diversité génétique d'une espèce chute. Donc c'est bien ce qui est arrivé ici.
Je pense que ce que tu veux savoir c'est s'il existe pour les plantes un moment où il reste trop peu d'individus pour permettre une croissance positive ? Il s'agit de l'effet Allee fort fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Allee

Quelques éléments de réponse :

- Il existe des espèces de plantes qui survivent exclusivement grâce à l'intervention humaine et qui n'ont plus la capacité à produire des graines ou du pollen. La banane Cavendish par exemple.

- Le manque de diversité génétique est un danger pour les plantes aussi. Par exemple la banane Cavendish est ciblée par un champignon qui la menace de disparaître

- Dans le cas de l'arbre de l'anecdote, d'après le wiki anglais, chaque individu de l'espèce est capable de produire des fleurs mâle et femelle pour se reproduire tout seul. Donc l'espèce peut être relancée à partir d'un seul individu et ses boutures. Ça aurait été plus compliqué voir impossible avec d'autres plantes.

*"Le Charme de Putuo : le seul arbre à etre passe de 'dernier survivant' à 'père fondateur' — 40 000 descendants et un CV qui dit 'j’ai battu l’extinction

Taillou a écrit : Pourquoi mettre tant, de virgules, dans une phrase? De regarder la forme au lieu du fond de cette excellente information ne te permettra pas de te coucher moins bête ,bien au contraire…(je rigole )