Les courses de dragsters vont vite

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a écrit : Dans nos campagnes, on a le tracteur pulling, compétition où le carburant utilisé est du méthanol pur depuis les années 90. Bah surement pas écolo non plus, mais au moins ya quelque chose a regarder, contrairement aux course de dragster en ligne droite de 3 secondes.

Effectivement, comme dit par beaucoup d'autres, je ne vois pas l'intérêt du truc. C'est même particulièrement ridicule de mon point de vue, et maintenant j'ai associé (par un biais cognitif évident) cette discipline à des hurluberlus comme le gars qui est mort avec sa fusée artisanale pour tenter de démontrer que la terre est plate.

En tout cas les gens qui montent là dedans, ça me dépasse... Pour aller en ligne droite avec comme seul degré de liberté l'accélération, on pourrait parfaitement automatiser ça...

a écrit : Effectivement, comme dit par beaucoup d'autres, je ne vois pas l'intérêt du truc. C'est même particulièrement ridicule de mon point de vue, et maintenant j'ai associé (par un biais cognitif évident) cette discipline à des hurluberlus comme le gars qui est mort avec sa fusée artisanale pour tenter de démontrer que la terre est plate.

En tout cas les gens qui montent là dedans, ça me dépasse... Pour aller en ligne droite avec comme seul degré de liberté l'accélération, on pourrait parfaitement automatiser ça...
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En soit on peut aussi automatiser la formule 1 et quasi tous les sports «moteurs » non ?

a écrit : En soit on peut aussi automatiser la formule 1 et quasi tous les sports «moteurs » non ? Aujourd'hui, oui, mais c'est très récent.
Et comme tu le pointes il y a un aspect endurance etc... Voire même au-delà de ça une réelle qualité de pilotage que l'on peut constater (même si ce n'est pas mon truc). Pour les dragsters j'avoue douter pas mal de l'importance du "pilotage", qui doit se résumer à réduire au maximum le temps de réaction au démarrage (+supporter l'accélération)

Si vous voulez vous représenter la puissance des Top Fuel, imaginez-vous à bord d'une hypercar lancée à 300 km/h. Au moment où vous arrivez à la hauteur d'un dragster immobile sur la ligne de départ, il démarre. Non seulement il vous rattrapera, mais il vous dépassera et franchira la ligne d'arrivée avant vous...

Le record absolu de vitesse au sol est détenu par Thrust SSC. Un véhicule terrestre supersonique, qui a atteint une vitesse moyenne de 1 228 km/h sur une distance de 1,609 km (un mille), le 15 octobre 1997!!!

a écrit : Quelques chiffres pour se rendrent compte de l'aspect extraordinaire (ou débile selon le point du vue) de ces véhicules :

- les moteurs sont aussi puissants que la moitié des moteurs de F1 combiné d'un GP classique (11 000 chevaux)
- ils consomment pendant 3 s plus de carburant qu'
un avion de ligne au décollage (11 gallons de nitrométhane par seconde)
- ils dépassent 60 mile/h avant de dépasser leur propre longueur
- l'accélération est tellement violente que le moteur est détruit à la moitié de la course (la partie allumage du moins) et le moteur continue de fonctionner en mode "diesel" (compression puis explosion sans allumage).
- les compresseurs prennent à eux seuls 800 chevaux de puissance pour amener l'air au moteur
- ces moteurs ont une durée de vie de 3 secondes en fait et ne doivent délivrer que 900 tours de roues pour être efficaces.

A la limite ce qui rend intéressant le truc, c'est la performance poussée à l'extrême sur un temps si court et éventuellement le risque que tout explose et tue le pilote.

Personnellement, je suis bien plus impressionné en termes d'ingénierie par les courses d'endurance comme le paris dakkar, les 24h du Mans ou même les GP de F1 (qui sont une forme d'endurance aussi). De la meme façon qu'un marathonien m'impressionnera toujours plus qu'Usain Bolt.

La physique du truc reste intéressante tout de même avec la déformation du pneu :
www.youtube.com/watch?v=gXp2QgY1OB8
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Pour celles et ceux qui, comme moi, ne comprennent que les unités du SI :
11 gallons = 42 L
60 mph = 97 km/h

Peut-on appeler ça du pilotage ? Car il me semble que ces véhicules ne possèdent pas de direction. À part appuyer sur un bouton et laisser la machine lui mettre plus de 5g, que fait le "pilote" ?

a écrit : Je serais intéressé d'avoir plus de détails sur ce que vous appelez les "croyances" des écolos ?
Dans mon esprit (simpliste ?), un ecolo est une personne qui s'intéresse au maintien des conditions de vie dans son milieu et, si on admet un petit côté "activiste" essaie de les défendr
e.

Donc preneur de ce que vous entendez par le mot "croyance"

Merci ;)
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Je me risque à penser que notre ami fait référence a la énergie nucléaire tant decriée...
On a tendance à penser que l'écologie ne concerne qu'une faction de l électora politique, qui + est son extrême gauche.
Alors que dans les faits ce sont les activistes qui de ces mêmes partis politiques qui s approprient l exclusivité de la pensée écologique.( que vient de ailleurs faire le drapeau "free Palestine" sur la Cabane de l A69???)

a écrit : on voit bien que c'est un grand défit technologique, principalement parce que ces développements resteront toujours cantonnés à ce sport bien particulier, je vois mal les transferts de technologies depuis ce sport vu la durée de vie des pièces.
Je le vois donc comme un sport d'ingénieurs. j'imagine
que les pilotes doivent avoir une très bonne condition pour encaisser ces G, mais y a til aussi une question d'habileté, de connaissance, etc. (peut-être pour régler la voiture en amont ?)
est-ce qu'on détruit aussi un moteur pour les essais et réglages d'avant course ?
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Je me suis un peu interressé a ce sport auto étant a l'origine motoriste (donc oui, un pollueur qui cherche a sortir de la puissance mais aussi a optimiser les consommations).
Les réglages sont faits à partir de l'acquisition de données sur les runs précédents, pas uniquement ceux du weekend mais tous ceux connus par l'architecture moteur en cours d'utilisation. Le résultat proviendra de l'interprétation des réglages précédents pour les faire coller aux conditions météo du prochain run. Chaque gramme de carburant doit être exploité.
La victoire se joue en grande partie dans la reconstruction et le contrôle du moteur dans les stands et les qualités d'analyse des mécaniciens/ingénieurs. Le pilote quand a lui a assez peu d'action sur la direction certes mais son travail est de sentir le véhicule, il doit, au départ, géré le patinage et de par son expérience savoir si on est capable de sortir mieux du moteur ou pas.
Même si ce sport semble bourrin, ils est bien plus fin que l'on ne croit, les gaz d'échappements servent à appuyer la voiture au sol principalement au départ, l'aileron empêche le patinage a haute vitesse, le châssis a une flexion contrôlée pour aider à passer le couple au sol.....