On ne connait pas avec exactitude l'altitude d'un avion. Par contre, on connaît les températures et pressions dites "normales" pour certaines altitudes : c'est l'atmosphère normalisée. Les avions utilisent donc des sondes de pression et de température pour évaluer l'altitude selon des tables de valeurs.

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La terre n'est pas parfaitement ronde donc un avion qui décolle de Roissy Charles de Gaulle (Paris) à environ 230 pieds n'a pas la même hauteur au dessus des Alpes qui sont d'une hauteur moyenne de 3300 pieds. En avion au dessus de 3000 pieds on parle en altitude pression et on ne parle plus d'une hauteur sol. Il faudrait constamment analysée le relief, pour déterminer sa hauteur précise. L'atmosphère standard c'est 15•c à 0 pieds (niveau de la mer) avec une pression atmosphérique de 1013,25 hPa. Pression de référence. Si nous utilisions ce procédé l'altitude pourrait être erroné car on perd environ 1 hPa tout les 28 pieds donc un avion volant à 4400 pieds à une altitude d'atmosphère standard peux se retrouver beaucoup trop bas sur un relief arrivant s'il n'a pas réglé son altimètre à la pression locale du jour par exp 1025 hPa.
En tant que pilote d'avion (de tourisme certe) je me permet de contredire avec force cette anecdote. Outre le GPS, il existe des moyens mecaniques de connaitre son altitute, même si la precision n'est pas au cm près. Ces appareils se basent effectivement sur des sondes de pression la plupart du temps. Il faut dans ce cas recaller l'altimetre de temps en temps, avant le decollage par exemple, avec la pression atmosphérique donnée par la tour de contrôle et leur station météo au sol.
Voillà voilà
En avion on se fiche éperdument de la vitesse réelle par rapport au sol. Ce qui nous intéresse est la vitesse-air, la vitesse par rapport au flux d'air qui prends en compte la vitesse du vent (ajoutée ou soustraite selon la direction relative), car la structure d'un avion possède une vitesse limite (au delà l'avion se met à trembler et se désintègre) basée sur la vitesse du flux d'air sur cette structure, et non la vitesse par rapport au sol.
Là, tu ne contredits pas mais complète. La pression est bien prise a partir des sondes statiques et elle est "convertie" en altitude soit par calculateur, soit par l'altimètre a capsule de vidie et, en effet, le pilote peut a l'aide des molettes modifier le calage des engrenages dans l'altimètre suivant le QFE indiqué par l'ATIS ou la tour
Si, l'équipage n'ayant pas activé le dégivrage de ces sondes, elles ont indiquées de fausses infos, et le pilote automatique, se basant sir ces informations, a fait descendre l'avion jusqu'à s'écraser en pleine mer, sans qu'aucun des pilotes ne s'en rendent compte.
Avec le radioaltimètre on a la hauteur, pas l'altitude.
1) L'inclinaison est donnée par l'indicateur d'assiette.
2) Avec un laser on aurait la hauteur (par rapport au sol) et non l'altitude (par rapport au niveau de la mer)
Ouais, on dit déjà que la planète X se situe à quelques années lumières de la terre. par contre ,on ne sait même pas l'altitude d'un avion!!!
Ça dépend, parfois dans le nez, parfois sous une aile, c'est la (ou les ) sondes pitots (celles qui ressortent). Sinon, celles qui sont encastré dans le corps de l'avion et qui sont perpendiculaires au flux d'air sont les prises de pression statique.
Il y a de plus une sonde DANS le cockpit en cas d'urgence, qui est moins précise, mais en sécurité, loin des insectes et des formations de glace.
Je comprends que les altimètres se basent sur la même technique que les profondimètres. En effet en plongée, le profondimètre de la console ou de l'ordinateur de plongée est muni d'un sensor ou d'un petit ressort pour mesurer la pression et par conséquent la profondeur, le tout avec comme référence le niveau de la mer (algorithmes différents pour la plongée en altitude justement). Dans le "fond", tout ça fait sens :)
Et comment une sonde située dans le cockpit peut mesurer la pressions a l'extérieur de l'avion lorsqu'il est pressurisé ?
Si, avec une précision un peu moindre à haute altitude. Près du sol, un altimètre radio est utilisé pour savoir à quelle distance on est du sol. Mais en croisière, quand le contrôle aérien donne une altitude, c'est par rapport à la pression d'air et non la vraie hauteur de l'avion.
Ce genre de méthode dit "par intégration" est peu fiable sur la durée car les erreurs de mesure s'accumulent avec le temps. Sur une courte durée cela peut être intéressant, mais il faut corriger la mesure régulièrement avec un autre instrument.
Tu as dû rater un épisode dans le scénario que les enquêteurs ont reconstitué suite à l'accident. L'avion a décroché, est tombé comme une feuille morte et les pilotes n'ont pas pu redresser l'appareil car ils n'ont pas compris ce qui se passait. Mais ils ont été tellement secoués qu'ils se sont bien rendus compte qu'ils étaient en train de d'écraser ! Le problème n'était pas la mesure de l'altitude mais celle de la vitesse qui est faite également à l'aide de sondes de pression (celles qui ont gelé) comme expliqué abondamment dans les commentaires précédents.
Pour info le dégivrage des sondes est automatique
Il est vrais qu'aujourd'hui il est très compliqué de connaitre la hauteur réel des avion. Certaine technologie très précise existe comme le radioaltimétre qui est très précis mais limité en hauteur (environ 4000ft max). Mais l'important en aviation n'est pas de connaitre la hauteur précise des avions mais que tous les avion ai la mais même indication pour évité les accidents. C'est pour cela que au dessus de 3500ft tous les pilote passer en niveau de vol avec comme repert baromètrique 1013.25hpa
Trop fort !
Vous n'avez fait bien rire.
Par contre, le pilote a quand même souffert de cette température très basse et je pense qu'il était quand accroché et tenu par ces héros et dont sa vie n'aurait pas suivie son court sans cet acte de bravoure !!!
Si on connaît l'altitude de l'avion, par rapport à une pression, d'où le terme ALTITUDE, on ne connaît pas la HAUTEUR vraie, et on s'en fout, car au final une mesure précise de l'altitude permet la séparation verticale entre les avions, si tout le monde utilise le même procédé, alors on est sûr qu'entre chaque avion il y a 1000 ou 2000 pieds ( si on est en RVSM ou non ). Savoir qu'on est à précisément 10234 mètres ou 10250 mètres, ça change pas grand chose...
Cela serait daangereux avec un QNH inférieur à 1013 ( plus bas qu'indiqué ) ainsi qu'avec une température inférieure à l'ISA, un QNH et une température supérieure améliorent la sécurité.
Si c'est votre méthode, elle est étrange. Vous vous calez QNH en dessous de 3000 ft, en FL au dessus. Mais en aucun cas les informations donnent une hauteur, ils donnent une altitude barométrique au QNH, et une altitude pression au 1013 ( donc en FL ).
Après en effet les pitots mesurent la Ps et la Pt, qui par différence donne Pd ( la vitesse ).
La mesure de Pt est dans le vent relatif, la mesure de Ps est perpendiculaire au vent relatif, pour minimiser les erreurs.
A noter que le machmètre fonctionne sur un principe similaire, en faisant (Pt - Ps)/Ps.