Lors de l'élection présidentielle américaine de 1948, Thomas Dewey était donné favori contre Harry Truman, à tel point que le Chicago Daily Tribune imprima à l'avance son édition titrée "Dewey Defeats Truman". Mais Truman gagna, et se fit ensuite photographier, hilare, tenant une copie du journal erroné.
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Et sinon juste comme ça, même les républicains avaient lâché Trump donc pour construire quelque chose c'était un peu chaud...
Beaucoup semblent ne pas comprendre les élections présidentielles américaines... c'est vrai que c'est pas dans nos "gènes" comme formule... Dans les grandes lignes : chaque Etat va disposer de "grands électeurs" en fonction de sa population (avec mises à jours régulières). Contrairement à ce qu'on pense (parce que chez nous c'est comme ça), ces grands électeurs ne sont pas des Sénateurs ou autres élus : ce sont des gens, nommés par les deux partis sur certains critères (services rendus, etc..). Si un État a 50 grands électeurs, par exemple, les républicains et les démocrates vont en nommer chacun 50 (on en aura donc 100 pour l'État). D'abord, le "peuple" vote ; les électeurs noircissent le nom de leur Président préféré, mais en fait leurs votes vont au parti politique du candidat. Quelques jours après les grands électeurs se rendent dans les bureaux de leurs États, selon le principe du "Winner take all"... si un candidat à eu une seule voix de plus dans l'Etat, seuls vont voter les grands électeurs de son parti ; les 50... les 50 autres ont tout perdu et ne votent pas... Il y a deux États un peu différents : le Maine et le Nebraska qui ont instauré une dose de proportionnelle.
Pardon pour le pavé, mais ça va bien en intéresser un ou deux ;)
Par ailleurs - et désolé de m'éloigner de ton commentaire initial - je trouve hallucinant qu'on fasse plus d'efforts linguistiques pour un président que pour un fonctionnaire lambda par exemple. Un président ne vaut pas plus que n'importe qui, il a juste plus de pouvoir.
Plus que d'avoir conscience de ça, je dirais qu'il faudrait totalement ignorer les sondages (et bien entendu ne pas regarder abusément les médias, voire pas du tout). Là seulement nous serions dans un semblant de démocratie, car l'élu serait plus souvent le mieux estimé par le peuple.
Ça, c'est si on considère qu'on est condamné à la Vème République, très corrompue, or ce n'est pas le cas, et il existe bien d'autres manières pour le peuple d'exercer sa souveraineté ;-)
Ce ne sont pas les sondages qui sont erronés. Ce sont certains sondés qui ont honte de leur opinion et qui mentent ou refuse de répondre. On les décompte généralement dans les indécis.
Des notions scientifiques pour faire les sondages ; et ce sont les instituts...
De la déontologie pour une info parfaite ; et ce sont les journalistes...
Vu dans un épisode des Simpson!