Les Chutes sacrées de l'île Oahu à Hawaii sont parmi les plus belles au monde, mais on ne peut pas les approcher. En 1999, un éboulement coûta la vie à 8 randonneurs, et le site est depuis interdit.
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Les Chutes sacrées de l'île Oahu à Hawaii sont parmi les plus belles au monde, mais on ne peut pas les approcher. En 1999, un éboulement coûta la vie à 8 randonneurs, et le site est depuis interdit.
Commentaires préférés (3)
Il suffit d'une photo sur Insta et demain tous les influenceurs du monde s'y presseront, malgré l'interdiction
Parce que sacré veut dire quelque chose pour les autochtones. (Définition de sacré : Qui appartient à un domaine interdit et inviolable)
Idem pour les aborigènes qui voient les touristes violer Ayers Rock…
Ce serait bien un monde où l’on respecterait le sacré ancestral, non ?
Tous les commentaires (17)
Il suffit d'une photo sur Insta et demain tous les influenceurs du monde s'y presseront, malgré l'interdiction
Si on pouvait avoir un taux de mortalité de 50%, le projet fait sens...
« chutes sacrées ». Tout est dit. Entrée interdite
Parce que sacré veut dire quelque chose pour les autochtones. (Définition de sacré : Qui appartient à un domaine interdit et inviolable)
Idem pour les aborigènes qui voient les touristes violer Ayers Rock…
Ce serait bien un monde où l’on respecterait le sacré ancestral, non ?
En tous cas c'est un sacré paysage ! Et ça ressemble vachement plus à un canyon que l'anecdote d'hier ;-)
Pareil par chez moi : les gorges de kakuetta sont fermées depuis 5 ans pour un seul accident mortel ( sur 100 000 visiteurs annuel )et ne vont pas rouvrir de si tôt.
Par contre des portions de routes accidentogènes restent ainsi des années sans que rien ne soit fait .. bien souvent je ne comprend pas la logique des autorités
Et quitte à faire le lien avec l’anecdote d’hier sur les canyons remarquables, voici quelques informations.
Le Waimea Canyon, surnommé le “Grand Canyon du Pacifique”, est une merveille naturelle située sur l’île de Kauai à Hawaï. Long de 22 km et profond de plus de 900 mètres, il offre un panorama saisissant de falaises rouges, de chutes d’eau et de végétation luxuriante. Contrairement au Grand Canyon en Arizona, aux teintes plus arides et désertiques, Waimea mêle roche volcanique et jungle tropicale, créant un contraste unique. Moins vaste mais tout aussi spectaculaire, il impressionne par sa palette de couleurs et son atmosphère mystique, souvent enveloplée de brume. Une pépite méconnue à l’échelle mondiale, mais inoubliable pour ceux qui s’y aventurent.
Je confirme.
Nous étions là le jour de l'éboulement et cette jeune femme était 2 personnes derrière nous avec son ami. Elle s'est pris une pierre plus grosse qu'un ballon de rugby sur la tête en poussant une petite fille qui a ainsi pu être épargnée. Je vous passe les détails mais cette dame est morte sous nos yeux en faisant un geste héroïque, paix à son âme.
Par contre la gestion de l'éboulement et du sauvetage ensuite on été catastrophiques. Il y avait bien des casques d'alpinisme, mais ils étaient dans un petit abri mal indiqué et ce n'était pas du tout obligatoire de les mettre, si bien que vu la chaleur personne ne le faisait. Il avait plu la veille, donc le chemin en planches de bois était glissant et il n'y avait aucune indication sur les dangers de la montagne après la pluie.
Quand nous étions au milieu du chemin, nous avons entendu un grondement sourd. On pensait que c'était une vague qui dévalait la rivière en dessous, du coup tout le monde s'est penché en avant, alors qu'il aurait fallu se plaquer contre la paroi parce que le danger venait du dessus ! Quand on a vu les pierres qui tombaient on s'est mis à l'abri contre la falaise, mais certaines pierres venant d'en face rebondissaient et étaient projetées directement de notre côté, donc ça ne servait à rien. La dame est décédée pratiquement sur le coup d'une de ces pierres. Elle était assez jeune, en pleine forme et aurait pu vivre encore de longues années. Il y a dû avoir d'autres blessés, mais bien moins graves je pense.
On a ensuite appelé les secours mais dans ces gorges il n'y avait pas de réseau. Il y avait bien une radio antique mais elle était très loin derrière et il aurait fallu l'indiquer plus visiblement.
Les pompiers sont arrivés après un temps interminable et pendant ce temps nous sommes restés coincés sur la passerelle. Ils ont essayé de ranimer cette pauvre dame, mais c'était peine perdue. Pendant ce temps ils ont aussi organisé l'évacuation de ceux qui étaient devant, maisc'etait très haotique, du coup on a dû passer par la rivière avec des galets glissants qui manquaient de nous casser les chevilles à tout instant. On en est sorti après plusieurs heures, mais on y repense tous les jours, même plusieurs années après.
Bref, je ne suis pas pour la bétonnisation à outrance, mais j'ai été dans d'autres pays où des sites naturels tout aussi magnifiques sont balisés, avec des chemins en bitume, des explications claires et des consignes de sécurité respectées (et aussi des toilettes à intervalle régulier !) Par contre, il ne fallait pas mettre un pied en dehors du chemin !
Quand on accueille du public pas forcément en pleine forme c'est ce qu'il faut faire, pour les gorges de Kakuetta comme pour ailleurs.