Dracon, législateur à Athènes en 621 avant Jésus Christ a mis en place un des premiers systèmes de lois, écrites sur une stèle de bois et qui prévoyaient presque toutes en cas de non-respect la peine de mort. Étant donné qu'aucune loi n’existait auparavant, cette sévérité était exceptionnelle. Elles furent qualifiées de lois draconiennes, d'où l'utilisation actuelle de ce mot.
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D'autant que la peine de mort étaient très rarement appliquée: en France l'abrogation de la loi a eu lieu environ 10 ans après la dernière execution. Donc elle ne devait pas être tellement crainte!
Ensuite ce n'est moralement pas acceptable si on aspire a la grandeur du pays. C'est tout de même formidable cet effort de réduire la violence alors que l'homme n'a cessé de se battre.
Et pour finir ça dépend de comment on voit la justice: vengence et punition, alors la peine de mort aurait toute sa place, ou alors une justice qui ordonne la société et qui s'emploi à éduquer les hommes et les empêcher de commettre ces crimes. C'est totalement utopique, mais on peut s'en approcher et on se doit de le faire.
Je comprends ton point de vue, mais il ne faut pas prendre ça à la légère, surtout en ce moment ou la peine de mort regagne une certaine popularité en France.
Et mourir pour avoir volé une salade tu trouves ça bien ?
Quelques imprécisions dans l'énoncé mais l'erreur est humaine..''Étant donné qu'aucune loi n’existait auparavant'': les sources nous apprenent plutot qu'à l'époque de Dracon les hommes étaint des sans lois et que le modèle sociétal tendait vers l'anarchie. Des lois existaient néanmoins tel que les dix commandements dont l'influence sur les lois actuelles sont incontestables..
Cependant, attention aux généralités : ancien ne signifie pas désuet ! La base de notre droit civil est fondée sur le droit romain. Et pourtant, énormément de pans de notre législation s'inspire ou applique le même droit qu'il y a 2000 ans.
Il y a encore de nombreux textes qui datent des années suivant la Révolution qui sont encore parfaitement appliqué en l'état. C'est notamment le cas de nombreux articles du Code civil (qui date de 1804) pour ne citer que lui.
D'autre part, dans certains domaines, les textes ont vocation à perdurer, il est donc normal de voir des articles de lois anciennes encore en vigueur.
Dans d'autres en revanche, soumis aux changements sociaux, des réformes sont fréquentes. C'est le cas du droit de la famille, pour faire référence à une actualité récente :)
Quant à la QPC, c'est surtout un moyen de contrôler la constitutionnalité d'une loi postérieurement à sa publication, ce qui n'était pas possible avant. En effet, le Conseil Constitutionnel n'exerçait qu'un contrôle a priori.
Si on peut contester Grace a la QPC le "bien fondé" d'une loi désuète ou que l'on considère a titre personnel injuste en s'appuyant sur la constitution, l'exemple qui suit est-il valide ? (Ce n'est qu'un exemple qui me vient en tête après les récents événements au Colorado et Washington)
Si la constitution garantie mes droits fondamentaux dont celui de liberté (la liberté permet de faire ce qui ne nuit pas a autrui) un consommateur ou producteur de drogue mais dans un cadre strictement personnel peut-il contester son jugement ? En effet ce dernier peut considérer cette loi injuste, puisqu'il est "constitutionnellement" dans son droit puisque ça production ou consommation ne nuit qu'à lui même et que rien n'interdit dans la constitution l'auto satisfaction si celle ci n'est pas nuisible aux autres, mais en revanche toute consommation, détention ou production de drogues est légalement interdit... Enfin j'espère que mes explications sont claires et que quelqu'un peut satisfaire ma curiosité
Le problème en France c'est surtout le plaisir extreme qu'ont les gouvernements depuis le fait majoritaire (obtenir la présidence, l'assemblée et le sénat) a modifier la Constitution de 1958 qui ne ressemble plus a rien.
Sur-anecdote pour le coup : les Romains ont en quelques sortes améliores la punition par le fleuve : le coupable était enfermé dans un sac avec un chien, un singe et un serpent. Le tout bien évidemment lesté de pierres.
Aussi l'exil n'était permis qu'aux citoyens Athéniens : les métèques (étrangers de la cité) et les esclaves ne pouvaient échapper a la mort la plupart du temps.
La peine de mort n'etait pas la plus grave du code de l'Athene classique. L'ostracisme etait considerer comme la pire punition que l'on puisse avoir. Cela consitait a faire effacer le nom et l'image d'une personne afin que les generation futurs ne puisse jamais se souvenir d'elle.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Ostracisme_(Gr%C3%A8ce_antique)
Sources: mes cours de grecs anciens
Edit : fr.m.wikipedia.org/wiki/Code_d'Ur-Nammu
Petite anecdote, une autre sanction pour la femme adultère mais à Rome cette fois, la "peine de la course" : Elle consistait à tondre les cheveux de la femme adultère et la jeter nue dehors. Ensuite, elle et son amant étaient pourchassés nus à coups de fouet dans les rues de la ville!
Ainsi que l'exil : il n'était pas définitif, on pouvait revenir au bout de quelques années : quelle importance, tout le monde avait déjà oublié le-dit procès....
L'ostracisme consistait à voter pour savoir si on allait mettre une personalité à l'écart de la vie politique. L'idée était d'éviter que le pouvoir ne monte à la tête de certains, mais dans les faits c'était un outil parfait de se débarasser de rivaux politiques. Une personne ostracisée devait partir en exil durant une période de 10 ans, mais gardait ses droits de citoyen, ainsi que sa propriété, et était d'ailleurs souvent rappelé dans la cité avant la fin de la peine.
Quant à supprimer la mémoire de quelqu'un, ça s'appelle le damnatio memoriae. Les romains y avaient parfois recours (Domitien, Calligula, etc.), mais aussi les égyptiens (Akénathon). En ex-URSS, des personens tombées en disgrâce disparaissaient des photos ou des archives de journaux.
Dans le monde grec, le seul exemple de damnatio memoriae qui me vient à l'esprit est celui de Herostratus qui avait incendié et détruit le temple d'Artemis à Ephèse (une des sept merveilles du monde). Il voulait devenir célèbre par cette action. Pour décourager les gens de l'imiter, on a interdit de prononcer son nom sous peine de mort... ce qui n'a pas très bien marché.
Ensuite, il faut comprendre que la liberté n'est pas un principe absolu, et qu'il souffre de nombreuses restrictions. En l'espece, fumer du cannabis ou autre, même si ça ne paraît pas nuire à autrui dans un premier temps, est contraire à l'ordre public et aux bonnes moeurs. La sauvegarde dudit ordre public étant l'essence meme des textes interdisant certains comportements, tu ne pourra pas légitimement empêcher une condamnation sur ce fondement.