Dracon, législateur à Athènes en 621 avant Jésus Christ a mis en place un des premiers systèmes de lois, écrites sur une stèle de bois et qui prévoyaient presque toutes en cas de non-respect la peine de mort. Étant donné qu'aucune loi n’existait auparavant, cette sévérité était exceptionnelle. Elles furent qualifiées de lois draconiennes, d'où l'utilisation actuelle de ce mot.
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Peut être que l'Irak et l'Iran nous réservent encore des trésors intacts.
je fais une analogie entre l'évolution des lois, celle de la pensée humaine, et ce qui se passe dans les ordinateurs : au départ il y a la pensée binaire. 0 ou 1 pour un ordinateur, les bons ou les méchants pour le manichéen.
Au fil du temps les ordinateurs affichent des nuances de plus en plus fine, dans les couleurs et dans les sons. De même la pensée évoluée qui autorise de faire la part des choses dans les relations humaines, par exemple, ou d'éviter toute solution irréversible à un problème donné, ou bien l'exemple de la riposte graduée.
Ainsi, avec l'évolution, les cas extrêmes se font de plus en plus rares, au profit de situationsn nuancées, de résolutions par le dialogue, la négociation.
Aussi, dans des situations de conflit ou de forte émotion, nous avons nous, humains, tendence à la pensée binaire "des premiers ordinateurs".
Moi j’aime les lois dur, mais également une justice flexible, qui prend en compte les dispositions de chacun, les antécédents, etc...
Ils suffit de regarder le nombre de gens qui se drogue à Singapour et en Thaïlande pour comprendre ou je veux en venir.
Et aussi par :
qu'il y ait de forts indices de culpabilité ;
que la liberté de l'accusé risque fortement d'altérer la sécurité publique ;
que la liberté de l'accusé risque d'empêcher le bon déroulement de la justice, par sa fuite, la destruction de preuves, des pressions sur les témoins ou les victimes…
que l'accusé soit poursuivi pour un délit ou crime grave (généralement passible d'emprisonnement ferme) ;
que la sécurité de l'accusé soit menacée.
C'est sur ces critères que se base un juge pour placer ou non un accusé en détention provisoire.