Tony Attwood incarne parfaitement l'expression "Les cordonniers sont les plus mal chaussés". Ce psychologue, spécialiste mondialement reconnu du syndrome d'Asperger (une forme d'autisme), s'est rendu compte que son propre fils en était atteint 35 ans après sa naissance.
Commentaires préférés (3)
D’ailleurs, il ne l’a pas remarqué tout de suite car son fils, Will, s’était réfugié dans la drogue et l’alcool, puis dans des drogues plus durs, il a d’ailleurs purgé un peine de prison pour cela. Son fils est donc tombé dans ce monde pour apaiser sa douleur.
C'est en même temps le plus gros avantage et le plus gros inconvénient de l'Autisme : C'est une différence invisible (et j'insiste sur le terme "différence", pas maladie).
Seules des personnes qui s'y connaissent peuvent détecter efficacement un autiste, car le spectre est extrêmement large : il y a autant de formes d'Autisme que d'autistes...
Non seulement il est difficile d'avoir du recul par rapport à ses propres enfants, mais il est aussi très dur d'admettre que quelque chose ne va pas bien chez son enfant.
D'ailleurs quand il a eu des doutes, il a demandé à un collègue de lui faire passer les tests, il ne l'a pas fait lui-même.
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D’ailleurs, il ne l’a pas remarqué tout de suite car son fils, Will, s’était réfugié dans la drogue et l’alcool, puis dans des drogues plus durs, il a d’ailleurs purgé un peine de prison pour cela. Son fils est donc tombé dans ce monde pour apaiser sa douleur.
C'est en même temps le plus gros avantage et le plus gros inconvénient de l'Autisme : C'est une différence invisible (et j'insiste sur le terme "différence", pas maladie).
Seules des personnes qui s'y connaissent peuvent détecter efficacement un autiste, car le spectre est extrêmement large : il y a autant de formes d'Autisme que d'autistes...
Déni de réalité...
Non seulement il est difficile d'avoir du recul par rapport à ses propres enfants, mais il est aussi très dur d'admettre que quelque chose ne va pas bien chez son enfant.
D'ailleurs quand il a eu des doutes, il a demandé à un collègue de lui faire passer les tests, il ne l'a pas fait lui-même.
J'ai souvent remarqué que les psychiatres et d'une manière générale tous ceux qui travaillent dans la psychiatrie y compris les infirmiers (ceux que j'ai connus personnellement) ont des vies bien compliquées (pour ne pas dire qu'ils sont parfois complètement dérangés, divorcés, alcooliques, etc.) alors que s'ils comprenaient vraiment d'où viennent les problèmes et s'appliquaient à eux mêmes les conseils qu'ils donnent aux autres, leur vie devrait être un long fleuve tranquille...
Je dirai pareil de l'alcoolisme mais c'est un autre débat...
Puisqu'on suppose que l'autisme est un mixe entre génétique et environnement, c'est un peu casse-gueule d'affirmer que personne n'est "responsable" de l'autisme.
Quant au fait qu'il s'agisse d'une différence. Oui, certe. Tout comme la trisomie est juste une différence d'un chromosome. Pour autant doit on considérer que la trisomie n'est pas une maladie ? Certains diront oui j'imagine.
De manière générale, l'autisme est une entrave à l'autonomie et aux interactions sociales. Il diminue la qualité de vie et favorise l'apparition d'autre maladies (retard mental chez presque 50% des autistes, retard de développement, troubles du sommeil/alimentation, anxiété, dépression et prédisposition à l'épilepsie). En France on considère l'autisme comme un handicap.
Pour moi l'autisme est clairement une maladie. Je ne comprends même pas l'intérêt, pour qui que ce soit, de suggérer que ce n'est pas le cas.
Si Attwood a mis 35 ans avant de diagnostiquer l'Asperger de son fils, c'est qu'il devait être très, très léger. Un de mes proches l'est et il a été diagnostiqué à 10 ans "seulement". On se disait bien que le gamin était moins "facile" que la moyenne (très attachant cependant), mais on pensait à des traits de caractère et une petite difficulté à l'école... Très bon en maths pourtant, mais de grosses difficultés en français. C'est pour lui l'attention et la compréhension d'un texte qui pose souci ; tout est pris au 1er degré... Pour donner un exemple, exagéré bien sûr, si on lui dit "on se pèle les noix ce matin", il va vouloir sérieusement voir les noix pelées !
Sinon, sur le comportement, c'est de la "suractivité factice" (toujours en mouvement) et de la maladresse permanente ; si bien que c'est "un éléphant dans un magasin de porcelaines" de tous moments ;)... C'est aussi de la passion pour une activité, sportive ou culturelle (il ne pense plus qu'à ça ne fait que ça) et puis un jour c'est fini ! Il passe à autre chose avec une nouvelle passion qui va lui prendre sa vie... Mais c'est aussi la gentillesse permanente...
Bref : un ourson non sophistiqué, maladroit, usant, fatiguant, mais qu'on aime beaucoup. Sa mère s'inquiète quand même de son avenir, ses relations futures, le boulot qu'il pourra faire... ça va pas être facile tous les jours.
Je dirais qu’il ne l’a pas vu car comme tout psy il a dû être très accaparé par son travail et donc il n’a peut-être pas passé assez de temps avec son fils (devoirs du soir résultat scolaires) pour s’en rendre compte. De plus les asperger sont doués dans un domaine en particulier c’est pas toujours évident en fonction du degré d’autisme de différencier un génie d’un asperger. Ma fille est autiste j’ai cru qu’elle était asperger mais il y a des tests qui permettent de le détecter encore faut il passer du temps avec la personne
C'est les autistes de haut niveau qui développent certaines capacités cognitives très élevées.
Il existe une légère distinction entre les deux !
Et puis on parle d'un des diagnostiques les plus difficiles à poser là. Tu fais une généralité à partir d'un cas très particulier. Pour en "déduire" que les psychiatres sont des charlatans.
Quant à tes observations personnelles, elles n'ont aucune valeur pour établir des vérités générales :
- Elles ne peuvent en aucun cas être représentative de la population générale des psychiatres.
- Elles sont clairement biaisées par l'idée que tu te fais de la profession et des resultats qu'elle peut obtenir.
C'est surtout une spécialisation médicale. Cette le relationnel joue un rôle mais des conflits peuvent survenir dans la sphère privé sans qu'il y ait de pathologie psychiatrique sous-jacente.
Je ne suis pas psychiatre mais je n'aime pas que tu insinues qu'il s'agisse de charlatans avec des arguments aussi peu valable que tes observations sur 10 personnes !