Si l'on connaît l'effet néfaste des drogues de synthèse sur la santé, on néglige souvent d'aborder l'impact environnemental de la production de ces substances. Ainsi, la production clandestine de 1 kg de MDMA (ecstasy) engendre 6 à 10 kg de déchets toxiques qui, souvent, sont abandonnés en pleine nature.
Commentaires préférés (3)
Sans parler de la déforestation du Sassafras pour produire du Safrole, un précurseur de la MDMA.
Pour nuancer un peu, l’ecstasy est plus un nom générique qu’une drogue bien précise. Il y a de moins en moins de MDMA dans les cachets d’ecsta voire parfois pas du tout et de plus en plus de vente de cristaux de MDMA pure ou quasi pure. Ça se vent plus cher et plus besoin de fabriquer des cachets.
La MD est sensé être la substance active de l’ecsta mais les doses varient beaucoup d’un produit à l’autre. Bref ce n’est pas exactement la même chose.
Pour le reste, je ne suis pas certain que les consommateurs de MD soient très portés sur l’empreinte écologique de leur actions ;)
Un élément très polluant à produire mais consommé en quantité infimes a probablement moins d'impact qu'un produit plus "propre" consommé en masse.
Dans ce cas, la quantité de substance consommée est dérisoire comparée à d'autres produits de tous les jours auxquels on ne fait plus attention.
Par ailleurs, il faut cibler la source du problème. Ces déchets sont relâchés dans la nature. Pourquoi ? En bonne partie car cette production est illégale. (Je vois mal un fabricant se pointer au centre de recyclage du quartier avec ses bidons usagés).
Produire des drogues de synthèse n'a a priori pas plus d'impact que la production massive de médicaments. A condition de donner le même traitement aux déchets que celà génère bien sûr...
Tous les commentaires (38)
Sans parler de la déforestation du Sassafras pour produire du Safrole, un précurseur de la MDMA.
Pour nuancer un peu, l’ecstasy est plus un nom générique qu’une drogue bien précise. Il y a de moins en moins de MDMA dans les cachets d’ecsta voire parfois pas du tout et de plus en plus de vente de cristaux de MDMA pure ou quasi pure. Ça se vent plus cher et plus besoin de fabriquer des cachets.
La MD est sensé être la substance active de l’ecsta mais les doses varient beaucoup d’un produit à l’autre. Bref ce n’est pas exactement la même chose.
Pour le reste, je ne suis pas certain que les consommateurs de MD soient très portés sur l’empreinte écologique de leur actions ;)
Un élément très polluant à produire mais consommé en quantité infimes a probablement moins d'impact qu'un produit plus "propre" consommé en masse.
Dans ce cas, la quantité de substance consommée est dérisoire comparée à d'autres produits de tous les jours auxquels on ne fait plus attention.
Par ailleurs, il faut cibler la source du problème. Ces déchets sont relâchés dans la nature. Pourquoi ? En bonne partie car cette production est illégale. (Je vois mal un fabricant se pointer au centre de recyclage du quartier avec ses bidons usagés).
Produire des drogues de synthèse n'a a priori pas plus d'impact que la production massive de médicaments. A condition de donner le même traitement aux déchets que celà génère bien sûr...
A quand la légalisation de l'ecstasy pour que les déchets soient fièrement recyclés
Des substances qui polluent l'environnement & le corps (imo)...
Sait-on si la production de cannabis a aussi un impact significatif ?
Pour l'anecdote, on est carrément dans l'effet pervers de l'interdiction bête et méchante qui créé toujours plus de problèmes qu'elle n'en résout.
Elle défonce cette anecdote !
Visiblement tu consomme pas. Tais toi
Les impôts polluent également, vu la quantité d'arbres qui ont du être abbatus pour imprimer les déclarations... Je propose donc de les rendre illégaux !
Vas y molo quand même ça a l’air d’esquinter le cerveau.
Et la clandestinité adoptée par ces labos n'est pas subie, elle est assumée. Pourquoi ces types font de la production clandestine de drogues ? Parce que c'est très rentable. C'est tout.
Et votre comparaison avec un labo pharmaceutique est très pertinente. Imaginons qu'on légalise la production de MDMA. Il faudrait que les fabricants de drogue:
- Organisent et financent des tests longs et coûteux avant la mise sur le marché des produits
- Financent une sécurité sociale, un droit à la formation et des congés payés à leurs "employés", des weekends et un temps de travail hebdo conformes à la loi.
- Faudrait qu'ils respectent leurs employés, qu'ils investissent dans des installations respectant les normes de sécurité: aération, masques, combis, douche de décontamination, détecteur multi-gaz, sas d'étanchéité en le lieu de production et le lieu de restauration...
- Faudrait surtout qu'il déclarent leur chiffres d'affaires et payent l'impôt sur les sociétés.
Pas sûr, qu'avec toutes ces contraintes, ces types se tournent vers le marché légal. D'ailleurs l'encadrement légal de la production de médocs n'a jamais empêché la production clandestine de médocs contrefaits.
Après pour les dolipranes, je pense que c'est plus lié à l'usage qui est fait des produits.
Je veux dire que les déchets (mégots, bouteilles...) sont laissés là car c'est qqch que l'on consomme sur le moment et qu'on oublie ensuite. Exactement de la même manière que l'on trouve partout des emballages de tacos/kebab ou des sac macdo.
Il reste rare de consommer des médicaments rapidement, comme ça dans la rue. Ne serait-ce que parce qu'il faut souvent un verre d'eau avec. Du coup c'est logiquement pas qqqch que l'on trouvera dans la rue (enfin on pars dans du détail là...)
Comment ça ? Les adultes se tourneraient vers le marché légal et laisseraient le marché noir aux jeunes ? Pourquoi ça ? Ce n'est pas ce que l'on observe avec l'alcool. Si le marché est géré correctement, je ne pense pas que les "drogues" seraient différentes de l'alcool.
Je préfère largement un problème géré par la prévention et la connaissance plutôt qu'un problème à la fois complètement ignoré et traité comme le mal ou le vice absolue (il ne faut surtout pas parler de drogues, mais quand qqn est touché, alors il est méprisé et poursuivit, pour simplifier...).
Il faut garder à l'esprit que les jeunes (j'en suis un...) prennent ce genre de substances surtout pour l'aspect social, mais aussi pour braver l'interdit.
Légaliser certaines substances augmenterait à court terme la consommation car l'accès serait simplifié, mais la diminuerait à long terme en supprimant cet aspect "rébellion".
Toute décision engendre des conséquences et de nouveaux problèmes. A nous de les prendre en main, faire l'autruche ne peut qu'empirer la situation.
fin du pavé ;)