En 1981, l'ONU estimait à 10,5 milliards la population mondiale en 2100, estimation légèrement réévaluée en 2017 à 11,2 milliards. Le détail par continent a lui été bouleversé : à la baisse en Asie (-20%) et en Amérique latine (-40%), mais doublé en Afrique. Cette forte évolution est principalement liée à la fécondité en Afrique intertropicale, qui jusqu’à présent a diminué plus lentement que ce qui avait été estimé en 1981.
Ce taux élevé de fécondité est notamment lié au lent développement économique et à des faibles niveaux de scolarisation dans les zones rurales.
Un manque de programmes efficaces de limitation des naissances est également mis en cause, bien que certains pays (Rwanda, Ethiopie, Malawi) fassent figure d'exception en ayant fait de la limitation des naissances une priorité politique.
Commentaires préférés (3)
Phénomène terminé par l’ensemble des pays actuellement riches et les pays en voie de développement sont encore en plein dedans.
C’est le passage d’une population ayant des taux de natalité et de mortalité élevés (la plupart du temps pauvre) à une population ayant des taux de natalité et de mortalité faibles (la plupart du temps riche).
Plus un pays est riche et plus son taux de mortalité diminue (accès aux soins, mesures de sécurité plus importantes, moins de métiers industriels et développement des métiers de service, etc.) et plus son taux de natalité diminue (accès à la contraception, étude plus longue, métiers agricoles mécanisés nécessitant moins de main d’œuvre, etc.). Plus le taux de mortalité diminue et plus le besoin de faire des enfants diminue.
Il y a un lien direct entre économie et démographie et cela me parait tout à fait logique.
Avant et après la transition, l’évolution démographique est stable. En gros, avant, on faisait 10 gosse, 8 crevaient, il en reste 2, après, on en fait 2, ils survivent tous.
Mais durant la phase de transition, le décalage accroit fortement la population. En gros, les gosses arrêtent de crever, mais on en a quand même fait 10. En une génération, la population explose.
Pour en revenir a l'exemple de l'Afrique, ils sont en pleine transition, l'espérance de vie a bien évolué, mais on reste a une moyenne de 4.7 enfant par femme. La natalité baisse, mais lentement.
Un autre aspect intéressent est la pyramide des ages : conséquence directe de cette transition, la population de jeunes explose.
Démago, aucun argument, aucune source, basé sur un pur ressenti, tout ça pour démentir des estimations sourcées faites par des personnes qui - bien qu'elles peuvent se planter - passent un temps considérable à étudier l'évolution démographique.
Et tout ça avec les fameux "..." à la fin du commentaire.
Le monde n'est pas parfait, mais, s'il vous plait, si vous contredites des estimations de scientifiques, essayez de citer des sources.
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C’est drôle de se dire que plus on se développe économiquement moins on fait de bébé, c’est illogique mais ça doit s’expliquer d’une manière ou d’une autre.
Je ne sais pas si cela explique tout mais je suis sur que c'est un facteur très important.
Phénomène terminé par l’ensemble des pays actuellement riches et les pays en voie de développement sont encore en plein dedans.
C’est le passage d’une population ayant des taux de natalité et de mortalité élevés (la plupart du temps pauvre) à une population ayant des taux de natalité et de mortalité faibles (la plupart du temps riche).
Plus un pays est riche et plus son taux de mortalité diminue (accès aux soins, mesures de sécurité plus importantes, moins de métiers industriels et développement des métiers de service, etc.) et plus son taux de natalité diminue (accès à la contraception, étude plus longue, métiers agricoles mécanisés nécessitant moins de main d’œuvre, etc.). Plus le taux de mortalité diminue et plus le besoin de faire des enfants diminue.
Il y a un lien direct entre économie et démographie et cela me parait tout à fait logique.
De toute façon a priori ces prévisions sont complètement fausses dans les deux cas...
Vu l'épuisement des ressources au niveau planétaire, la chute de la biodiversité, le dérèglement climatique, la très probable fin du pétrole, le problème de transition énergétique etc etc... La population mondiale risque plutôt de s'effondrer au XXIème siècle...
Avant et après la transition, l’évolution démographique est stable. En gros, avant, on faisait 10 gosse, 8 crevaient, il en reste 2, après, on en fait 2, ils survivent tous.
Mais durant la phase de transition, le décalage accroit fortement la population. En gros, les gosses arrêtent de crever, mais on en a quand même fait 10. En une génération, la population explose.
Pour en revenir a l'exemple de l'Afrique, ils sont en pleine transition, l'espérance de vie a bien évolué, mais on reste a une moyenne de 4.7 enfant par femme. La natalité baisse, mais lentement.
Un autre aspect intéressent est la pyramide des ages : conséquence directe de cette transition, la population de jeunes explose.
Démago, aucun argument, aucune source, basé sur un pur ressenti, tout ça pour démentir des estimations sourcées faites par des personnes qui - bien qu'elles peuvent se planter - passent un temps considérable à étudier l'évolution démographique.
Et tout ça avec les fameux "..." à la fin du commentaire.
Le monde n'est pas parfait, mais, s'il vous plait, si vous contredites des estimations de scientifiques, essayez de citer des sources.
Et encore, c'est du au retard africain. Un bon exemple a étudier est la Chine : Il y a 50 ans, la Chine consommait peu de viande, la consommation nationale était plus petite que celle des USA, malgré une population bien plus élevé. Mais depuis, la consommation de viande ne cesse de croître, dans les années 90, la chine dépasse les USA.
De manière générale, un chinois consomme moins qu'un américain, mais l'écart faiblit.
Donc certes, le nombre de personne doit être pondéré par la richesse, mais une transition démographique est souvent suivi d'une amélioration du niveau de vie. En gros, un africain voudra avoir le niveau de vie d'un américain, sa consommation augmentera surement par rapport a aujourd'hui
Si tu veux des sources sur le sujet, je te conseille d’aller voir ce que racontent Jean-Marc Jancovici, Gaël Giraud, Philippe Bihouix, Pablo Servigne et bien d’autres. Ils ont des approches plus ou moins différentes sur les problèmes climatiques et énergétiques mais ils s’entendent sur l’essentiel de l’analyse.
Par ailleurs, à supposer que la population humaine doive monter et se maintenir un temps à des niveaux tels que ceux dont parle l’anecdote, on peut a minima se demander quelles seront les conditions de vie de cette énorme masse.
La transition démographique n’est pas remise en cause par l’immigration ou l’émigration. Par contre, les divers flux de population en font varier la durée en l'allongeant ou en la diminuant.
Ce qu’ils ont en commun, c’est le constat. Ils sont tous d’accord sur le problème immense de la raréfaction des ressources, sur les problèmes du libéralisme, sur le réchauffement climatique. Leurs approches sont différentes parce qu’ils ne viennent pas du même milieu, mais elles ne sont pas du tout incompatibles.
À part ça je suis assez d accord avec les 2 commentaires : un bouleversement lié aux ressources n'est pas fantaisiste, mais les études sérieuses n'obtiennent pas des résultats pareils sans cohérence.