Lorsque Hergé publia "Le Lotus bleu" en feuilleton, l'ambassade du Japon se plaignit du traitement infligé aux Japonais et tenta d'empêcher la publication. C'est pourquoi Hergé décida, dans l'album suivant, de situer l'action dans des pays imaginaires: le San Theodoros et le Nuevo Rico.
Commentaires préférés (3)
Moi ça me sidère cette capacité qu’on les gens ou états à ne jamais supporter l’auto dérision ou la critique.
Et vous avez intérêt à tous être d’accord avec moi.
Ah c'est sûr entre le Chinois obnubilé de lui couper la tête à cause d'une manipulation des Japonais, leur sourires plus ou moins malsains, Mitsuhirato qui se fait Hara kiri, un fort ton aniti-japonais et j'en passe...
On peut comprendre qu'ils n'aient pas trop aimé... Surtout qu'Hergé dénonçait l'invasion de la Mandchourie. Ce ne passait pas trop en 1936 dans un Japon en pleine expansion.
Si nous avons affaire à des chinois de Chine ça ne marche plus.
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Encore un coup de ces satanés japonais.
Moi ça me sidère cette capacité qu’on les gens ou états à ne jamais supporter l’auto dérision ou la critique.
Et vous avez intérêt à tous être d’accord avec moi.
Ah c'est sûr entre le Chinois obnubilé de lui couper la tête à cause d'une manipulation des Japonais, leur sourires plus ou moins malsains, Mitsuhirato qui se fait Hara kiri, un fort ton aniti-japonais et j'en passe...
On peut comprendre qu'ils n'aient pas trop aimé... Surtout qu'Hergé dénonçait l'invasion de la Mandchourie. Ce ne passait pas trop en 1936 dans un Japon en pleine expansion.
J'ai toujours trouvé que l'art ou la littérature engagé était plus efficace quand ils s'inscrivaient dans la subtilité et le sous-entendu plutôt que la dénonciation pure et simple. Ca évite que les gens s'opposent frontalement et se braquent, supprimant ainsi l'impact de l'art engagé sur eux, et les personnes se retrouvent influencées de façon inconscientes et plus durables par cet art plus subtil.
Mais chacun fait comme il veut :)
Mitsuhirato, lui, est bel et bien Japonais et son physique est peu avantageux, voire extrêmement caricatural.
En soit je comprends que ça ai un peu fait grincer des dents au Japon.
Si nous avons affaire à des chinois de Chine ça ne marche plus.
- "Les sales rouges !?"
- "Ah oui, au temps pour moi ...."
- "Vous ne connaissez pas bien la Chine Monsieur de La Bath ..."
Mitsuhirato est carrément cliché !
Après la BD Tintin qui remporte la palme du cliché c'est "Tintin au Congo". La, y a rien à dire, tout y passe.
D’ailleurs, le personnage de Chang Chong-Chen dans Le Lotus bleu est inspiré d’un des amis d’Hergé, le sculpteur chinois Zhang Chongren.
Il y a aussi la syldavie et la bordurie qui sont inspirés de divers pays d'Europe de l'est et d'Asie de l'ouest
Encore aujourd'hui cet album se vends bien en Chine.
Ils étaient jaloux : Hergé était arrivé à pieds par la Chine.
Après mon but n'est pas de dire qu'Hergé est un homme mauvais. Loin de là, il y a l'époque, les moeurs, son entourage, son milieu... Hergé l'avoue lui même que forcement ça l'a influencé.
Il va modifier petit à petit ses BDs. Tintin ne dit plus par exemple aux Congolais "Aujourd'hui je vais vous parler de notre belle patrie : la Belgique." Mais "Aujourd'hui nous allons faire des mathématiques".
Tintin tuant des animaux c'était très à la mode en ce moment la. Et c'est d'ailleurs la légende du safari chasse qui a permis d'attirer plein de touristes et qui donc a permis de préserver ces animaux. A présent le Safari chasse est devenu Safari photo.
Mais si on regarde avec nos yeux... Et bien tous les clichés y passe :)
Hergé a apporté un sacré legs au monde de la BD belge, mais il faut juste accepter que ces 1ères BD ont presque un siècles et que forcément, parfois, ça fait rire ou choc, au choix :)