À poids égal, une femme supportera moins bien l’alcool qu’un homme. Chez la femme, l’alcool est métabolisé moins efficacement, ce qui entraîne un passage accru d’alcool dans le sang. Les effets de l’alcool se manifestent donc plus rapidement après absorption, et durent plus longtemps.
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Pour la différence homme/femme, ça se passe principalement au niveau du foie. On possède tous des enzimes hépatiques. Ici, celles qui rentrent en jeu sont celles de la famille des alcool-déshydrogénases (ADH), des aldéhyde-déshydrogénases (ALDH) et du cytochrome CYP2E1.
Présentes chez la femme, elles sont tout simplement moins efficaces car cette efficacité dépend des hormones sexuelles. Ainsi, une plus grande quantité d'alcool passe dans le sang au lieu d'être éliminée. De la même façon, chez les asiatiques, l'enzime aldéhyde-déshydrogénase est inactive pour la moitié d'entre eux.
Ensuite le corps d’une femme contient moins d’eau que celui d’un homme. Or, l’alcool se dilue dans l’eau contenue dans le corps. Les effets durent donc plus longtemps.
Au final, l’organisme des femmes est plus vulnérable que celui des hommes aux méfaits de l’alcoolisation excessive, particulièrement au niveau du foie ou du cerveau. Une consommation excessive et/ou régulière chez une femme entrainera des complications plus graves à un plus jeune âge et pour des quantités moindres que chez les hommes.
Donc c'est à la fois hormonale (pour la différence homme/femmes), génétique (pour la différence avec les populations asiatiques).
P.S, bien que ce ne soit pas un concours, je confirme que les consommateurs réguliers d'alcool supportent mieux les effets que les consommateurs occasionnels, le corps s'adapte, se défend contre un toxique pris régulièrement, c'est la mithridatisation.
Ca peut même marcher contre des poisons très violents(pas tous) mais ca impactera forcément l'organisme à long terme, il va s'user plus vite, forcément.
En réalité c'est un gros problème car l'accoutumance ne veut pas du tout dire moins de dégâts, au contraire. Si on est très habitué, on peut continuer à boire sans voir les messages d'alertes de l'organisme qui ne les émet plus et on s'effondre au bout d'un moment. La plupart du temps, on pense qu'on s'est juste endormi sans savoir où, quand et comment mais on est littéralement dans la définition du coma éthylique (difficile ou impossible à réveiller, aucun réflexe, etc.). Personnellement je disais souvent : "je dormirais là où la soirée me laissera".
Autre fait qui avait l'objet d'une anecdote je crois : quand on a des trous noirs de soirée, ce n'est pas du tout car on a oublié ce qu'il s'est passé. C'est parce que le cerveau n'a pas imprimé le souvenir. En gros, il n'y a pas suppression de souvenirs mais simplement pas de souvenir du tout.
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C'est une moyenne, mais justement ça m’intéresserait de connaître les autres facteurs, à poids égal, qui rentrent en comptent (hormones? entraînement? génétique? ...) et dans quelles proportions.
Pourtant j’ai connu des russes et des polonaises qui tenaient la bouteille comme n’importe quel mec et nous couchaient tous malgré leurs 55 kilos.
Et j’en fais 90
Pour la différence homme/femme, ça se passe principalement au niveau du foie. On possède tous des enzimes hépatiques. Ici, celles qui rentrent en jeu sont celles de la famille des alcool-déshydrogénases (ADH), des aldéhyde-déshydrogénases (ALDH) et du cytochrome CYP2E1.
Présentes chez la femme, elles sont tout simplement moins efficaces car cette efficacité dépend des hormones sexuelles. Ainsi, une plus grande quantité d'alcool passe dans le sang au lieu d'être éliminée. De la même façon, chez les asiatiques, l'enzime aldéhyde-déshydrogénase est inactive pour la moitié d'entre eux.
Ensuite le corps d’une femme contient moins d’eau que celui d’un homme. Or, l’alcool se dilue dans l’eau contenue dans le corps. Les effets durent donc plus longtemps.
Au final, l’organisme des femmes est plus vulnérable que celui des hommes aux méfaits de l’alcoolisation excessive, particulièrement au niveau du foie ou du cerveau. Une consommation excessive et/ou régulière chez une femme entrainera des complications plus graves à un plus jeune âge et pour des quantités moindres que chez les hommes.
Donc c'est à la fois hormonale (pour la différence homme/femmes), génétique (pour la différence avec les populations asiatiques).
En même temps ce n'est pas pour rien que dans le temps on disait "c'est une boisson d'homme ! “
Oui je sais, je vais me faire huer de misogyne... ^^
Métaboliser c'est transformer une substance en une autre.
Le corps reconnait l'alcool comme uns substance toxique, ce qu'elle est, et la transforme en une substance moins nocive pour enfin l'éliminer. Mais le corps n'arrive pas à tout transformer, et le reste passe dans le sang.
Et chez les Asiatiques (la moitié d'entre eux) il ne transforme presque rien d'où "l'allergie" à l'alcool chez certains.
Regardez cette vidéo de Max Bird, humoriste au service des sciences, qui explique très bien ce phénomène:
www.youtube.com/watch?v=mFKUThh26oU
Non, mais c'est anti égalité homme/femme cette anecdote! (Sic)
Tu peux très bien prendre 6 points sur ton permis de conduire pour état d ivresse manifeste , tout en n ayant pas été testé pour ton ton taux d alcool .
P.S, bien que ce ne soit pas un concours, je confirme que les consommateurs réguliers d'alcool supportent mieux les effets que les consommateurs occasionnels, le corps s'adapte, se défend contre un toxique pris régulièrement, c'est la mithridatisation.
Ca peut même marcher contre des poisons très violents(pas tous) mais ca impactera forcément l'organisme à long terme, il va s'user plus vite, forcément.
En réalité c'est un gros problème car l'accoutumance ne veut pas du tout dire moins de dégâts, au contraire. Si on est très habitué, on peut continuer à boire sans voir les messages d'alertes de l'organisme qui ne les émet plus et on s'effondre au bout d'un moment. La plupart du temps, on pense qu'on s'est juste endormi sans savoir où, quand et comment mais on est littéralement dans la définition du coma éthylique (difficile ou impossible à réveiller, aucun réflexe, etc.). Personnellement je disais souvent : "je dormirais là où la soirée me laissera".
Autre fait qui avait l'objet d'une anecdote je crois : quand on a des trous noirs de soirée, ce n'est pas du tout car on a oublié ce qu'il s'est passé. C'est parce que le cerveau n'a pas imprimé le souvenir. En gros, il n'y a pas suppression de souvenirs mais simplement pas de souvenir du tout.
je suppose que ivre-presquemort, j'ai, par réflexe, trouvé une planque pour dormir sans risquer de me faire dépouiller où agresser mais aucun souvenir de l'avoir fait. C'est très perturbant! :(
Pour la cirrhose, l'alcool tue lentement, mais on s'en fout, on est pas pressés! ^^
Et qu'est ce qui vous fait dire que je suis un homme ? Je suis non binaire
Être dépendant à l'alcool, cela ne veut pas dire être un gros buveur, cela veut dire être dans l'incapacité de demeurer plusieurs jours (et même un jour !) sans boire, ou de se contenter d'un seul verre.
Beaucoup de personnes dépendantes à l'alcool sont bien insérées socialement, elles travaillent, elles ont une famille et ne causent aucun problème dans leur entourage. Beuacoup d'entre ne prennent même jamais de cuites !
Il n'empêche, le foie qui est régulièrement agressé déguste, et crever d'une cirrhose à 60 ans, avant même d'être en retraite, c'est plutôt moche.
JLSD. Avantage biologique largement utilisé par les secondes années dans les soirées d'intégration, les quinquas cadres sup avec leurs stagiaires, producteurs de cinéma avec les starlettes etc...
Je ne me sens pas concernée ;)