Il fallut attendre 1960 pour qu'un enfant noir puisse fréquenter une école pour enfants blancs aux Etats-Unis. En l'occurrence, ce fut Ruby Nell Bridges, qui fit sa rentrée sous escorte policière d'US Marshall, tant l'hostilité d'une partie de la population était grande. Le peintre Norman Rockwell s'inspira d'une célèbre photo de la scène pour son tableau "Notre problème à tous".
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Un résumé en 4 mn et en français avec des vidéos d'archive ici :
www.francetvinfo.fr/societe/racisme/etats-unis-a-la-rencontre-de-ruby-bridges-premiere-ecoliere-noire-a-avoir-integreun-etablissement-reserve-aux-blancs_4846151.html
On la voit d'ailleurs rencontré Barack Obama à la maison blanche en 2011, devant le tableau "notre problème à tous" mentionné dans l'anecdote.
La où elle a du moins bien le vivre, en se posant des questions, est qu'elle était la seule élève de sa classe.
Après pour relativiser, la plupart des éléments lui échappait "grâce" à son jeune âge. Par exemple, elle n'a appris et compris qu'à l'âge adulte que les vêtements qu'elle portait durant sa première année étaient un don d'une famille blanche. En effet, ses parents trop pauvres n'auraient jamais pu lui offrir de tels vêtements (d'après son témoignage encore une fois).
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Un résumé en 4 mn et en français avec des vidéos d'archive ici :
www.francetvinfo.fr/societe/racisme/etats-unis-a-la-rencontre-de-ruby-bridges-premiere-ecoliere-noire-a-avoir-integreun-etablissement-reserve-aux-blancs_4846151.html
On la voit d'ailleurs rencontré Barack Obama à la maison blanche en 2011, devant le tableau "notre problème à tous" mentionné dans l'anecdote.
Arte a fait un triptyque "vivant" de ce tableau dans sa série de courts "À musée vous à musée moi"
Le 1er ici : www.arte.tv/fr/videos/071478-019-A/a-musee-vous-a-musee-moi/
Des manifs de red necks avec une poupée dans un cercueil.
Photo ici :
www.pinterest.com/pin/146578162856395873/?amp_client_id=fH6sV_YMcdDi3x7_z3pHD7_ueVuaWzZ9z20eK8V5RG62vX2tqQeQhAsGXjmQfzSX&mweb_unauth_id=f0f692090e7441dd8e0ade66011c2d74&simplified=true&_url=https%3A%2F%2Fwww.pinterest.com%2Famp%2Fpin%2F146578162856395873%2F
La où elle a du moins bien le vivre, en se posant des questions, est qu'elle était la seule élève de sa classe.
Après pour relativiser, la plupart des éléments lui échappait "grâce" à son jeune âge. Par exemple, elle n'a appris et compris qu'à l'âge adulte que les vêtements qu'elle portait durant sa première année étaient un don d'une famille blanche. En effet, ses parents trop pauvres n'auraient jamais pu lui offrir de tels vêtements (d'après son témoignage encore une fois).
C'est pas qu'elle était noire, c'est parce-que c'était une fille
A cette époque, c’était comme ça et, bien tristement, le reflet du comportement humain.
Aujourd’hui, les jugements sur l’apparence et les réseaux sociaux sont autant dévastateurs et, les jeunes qui les subissent, bien plus faibles qu’avant, étant donné l’éducation qu’on leur a imposé .
Ces anecdotes peuvent paraître choquantes mais , remisent dans leurs contexte, n’ont pas à faire partie de la vindicte populaire plus que les harcèlements liés au physique que subissent les enfants du 21eme siècle !
Dans l'anecdote, c'est quand même différent, c'était un "peuple" (je met ce mot entre guillemets parce qu'ils étaient tous américains) qui en déteste un autre. C'est différent parce que c'est comme si on écrivait aujourd'hui: -Aujourd'hui, le premier gros a été autorisé à étudier dans une école réservée aux minces etc...
Ca serait au moins aussi con mais c'est pour montrer la différence.
Je dis pas que nous, (français) sommes parfait, loin de là mais les US...quel pays de timbré quand même
Mdr jlsd c’était le sujet de mon passage au brevet
En vrai c'est culturel, la par exemple j'ai recommencé une partie de Stelaris avec le trait "xénophobe" ... (c"est vrai)
Beeeeh, ca a ses avantages et ses inconvénients ^^
Avantages: Je suis fort.
Inconvénient: tout le monde veut me taper dessus ^^
Non, Ça a malheureusement toujours existé.
Ma maman est rousse et gauchère, né dans les années 40 et elle en a vraiment chié.
Et ça existait avant.
Quant aux habits, ça existe aussi depuis très très longtemps.
Par exemple, à l'époque de l'uniforme ou de la blouse à l'école, les gamins riches se moquaient des gamins pauvres parce-qu'ils n'avaient pas de blouse ou d'uniforme neuf.
Les marshalls ont assurés sa protection parce que la police a refusé de le faire. Son enseignante refusait qu'elle mange au réfectoire pour éviter le risque d'empoisonnement.
On peut d'ailleurs saluer Barbara Henry qui fut la seule à accepter d'enseigner à cet enfant quand tous les autres refusèrent de le faire ou ont démissionné en guise de protestation.
Ce qui est choquant c'est de ne pas faire la différence entre l'apologie de la haine de la part de la "société" allant jusqu'à l'appel au meurtre, et des moqueries d'enfants qui ont lieux de tous temps (ce qui n'empêche pas que ces dernières peuvent avoir de très lourdes répercussions).
Mais bon, c'est vrai que selon le contexte il arrive souvent que des adultes se mettent à réfléchir comme des enfants, quand ça leur permet de conforter leurs convictions.
Cette histoire est assez connu. Il y avait eu quelques chose de similaire dans un restaurant ou un fast food il me semble. 1960 ça reste assez tôt, étant donné que la ségrégation raciale avait durée encore pas mal de temps derrière aux États-Unis.