Terence Tao est un mathématicien australien né en 1975, considéré comme la personne la plus intelligente au monde, sur la base de son QI (230), jamais égalé dans l'histoire. Ce surdoué savait déjà calculer à deux ans, suivait des cours de niveau universitaire à 9 ans, et obtint son doctorat de mathématiques à 20 ans. Récipiendaire de nombreux prix, il se vit décerner la prestigieuse médaille Fields en 2006.

Tous les commentaires (60)
D'accord avec toi, et j'ajouterais même que les situations que tu décris se rapportent également à de l'algorythmie (c'est français ?) Au sens large (faire un créneau, ses lacets) etc.. on en fait toute la journée sans se rendre compte !
A la base la science c'est théoriser / mettre en équations des phénomènes répétables afin de mieux pouvoir les comprendre et les prédire, voir prédire de nouveaux comportements dans les limites d'une théorie afin de la vérifier.
Les deux ne s'opposent pas, et au contraire, se complètent : une observation contredit la théorie? Il faut d'abord vérifier les conditions de l'observation et adapter la théorie. La science n'est pas figée.
La théorie de la science est donc incomplète! Elle devient complète avec l’expérience qui assimile toutes les variables (sauf celles qui n’ont pas été expérimentées ou apprises). C’est donc l’expérience qui fait la théorie! Nous ne pouvons donc pas l’accuser d’être incomplète faute de l’avoir complétée au préalable. Et encore, je ne compte pas le facteur chance qui est une variable qu’il faut malheureusement compter….
Je ne suis pas certain que le facteur chance soit une variable physique.
La science existe car elle essaye d'expliquer le mieux possible le monde autour de nous en essayant d'en comprendre les lois. Par définition le monde et ses observations sont la vérité (même s'il existe certaines limites à l'observation elle même, mais je ne rentre pas la dedans). Mais ça n'est pas une compétition, les observations peuvent aussi être surprenantes et contre-intuitives si on n'as pas d'outils derrière ...
Ca me fait un peu penser à un doc sur la sonde New Horizon où, après avoir pris de superbes clichés de Pluton et son satellite, a continué sa route (inévitable de part sa vitesse).
Les scientifiques ont cherché une nouvelle cible plus lointaine à photographier histoire de rentabiliser le matos...
D'abord les calculs, d'après les mesures, un corps céleste serait "là" et serait sur "telle" orbite, si c'est le cas, il nous faut le confirmer. Mais comment? Les télescopes ne sont pas assez puissants pour l'observer directement!
Si les calculs sont bons, ce corps céleste devrait occulter telle étoile, et ce serait observable à telle heure de tel jour sur tel endroit de la Terre.
Ca a foiré la première fois, mais réussi à la seconde, la trajectoire de la sonde a été modifiée, et on a eu ça:
www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-new-horizons-voici-vues-plus-detaillees-etrange-asteroide-ultima-thule-74502/
Balèze quand même, hein?! Maths + technologie!!!
Rien n'indique ce chiffre dans la source Wikipédia, et dans tous les cas l'échelle de Qi utilisée en France est bornée à 160. Donc soit c'est mensonger, soit la conversion d'une échelle étrangère à celle française n'a pas été faite. Mais dans tous les cas on ne peut rien faire de cette information.
Le facteur chance est pour moi, la marge d’erreur, qui doit s’affiner et s’effacer sauf si nous devons la garder faute probablement d’avoir trouvé le bon calcul (logarithme)
J'avoue avoir du mal à comprendre ton propos.
Il n'existe pas de modèle scientifique sérieux servant à décrire la réalité d'une situation qui ne possède pas de marge d'erreur. Cette dernière peut s'affiner si le modèle s'améliore mais il est impossible de la réduire à 0. C'est une asymptote vers 0. Nous ne "devons" pas la garder, elle est là par définition.
Je retourne le problème: imaginons un instant que les théories scientifiques soient capables d'expliquer le monde et de prédire des phénomènes sans erreur: nous pourrions prévoir et décider du futur, nous serions des quasi-dieux. Ça me rappelle la psychohistoire dans le cycle de fondation d'Asimov quelque part.
Attention, il faut bien faire le distinguo entre les sciences exactes et les sciences comme la météo qui possèdent des variables « intemporelles » (je suis content d’avoir pu le placer :)) et qui sont difficilement exactes a cause de leurs nombres trop importants. Quant à la marge d’erreur, elle est surtout vraie pour le passage délicat de la théorie à la pratique car l’homme doit faire la transformation et les impondérables doivent être pondérés! Pardon pour la répétition. Mais c’est justement ce que j’ai tenté de mettre en valeur en parlant de l’architecture grecque face à la romaine.
Quant au futur, hé bien, c’est une autre histoire :)
J'ai vraiment du mal à cerner ton propos. Les sciences "exactes" (qui d'ailleurs ne le sont pas vraiment mais passons) sont celles qui s'opposent aux sciences humaines et sociales. On parle de sciences exactes car elles sont la plupart du temps "reproductibles". Dans ces sciences exactes, il existe les sciences de la nature (qui étudent les phénomènes physiques comme la physique, la chimie, la géologie...) et les sciences formelles (qui théorisent comme les mathématiques ou l'informatique). Une expérience chimique effectuée dans les même conditions de départ donnera la plupart du temps exactement le même résultat. La météorologie est une science exacte. Les mêmes observations amènent les mêmes conclusion même si les marges d'erreur sont élevées (je l'accorde volontiers).
Si l'architecture grecque a moins tenu que l'architecture romaine c'est pour de simples raisons :
- 5 siècles de plus donc plus soumis aux affres du temps
- des matériaux utilisés moins solides comme la brique ou le bois
- d'autres civilisations qui ont démonté, copié et réutilisé les bâtiments
Rien à voir avec les mathématiques ou l'expérience.
C'est peut-être hors-sujet mais notre discussion me fait penser à une remarque de Jean-Marc Jancovici.
"Vous ne pouvez pas traitez correctement un problème tant que vous n'êtes pas capable de correctement le décrire. Tant que que vous ne savez pas correctement décrire un problème, ce que vous croyez être une solution, ce sera comme tirer au hasard. Quand vous tirez au hasard, la probabilité que vous touchiez votre cible est extrêmement faible."
Pardon de te rectifier, mais ça permet bien d'autres choses que celle de frimer.
Savoir qu'un enfant possède un QI élevé...
+Permet d'éviter un échec scolaire. Ceci paraît contre-intuitif à priori, mais c'est ainsi.
+Permet d'apporter un attention distincte à l'enfant, en veillant à ce que sa particularité ne soit pas prise pour une tare par les autres élèves. Les cas d'enfants surdoués qui se brident eux-mêmes, pour ne pas passer comme des êtres "bizarres" - menant parfois au bulling -, ne sont pas rares.
À l'âge adulte, un haut QI peut facilement mener à une asocialisation de la personne et à une solitude comme mal accompagnante. Le suicide est parfois contemplé comme une liberté.
Alors que, en généralité, l'excès de la consommation d'alcool et de drogues est associée à une personne "paumée", il y a aussi des hauts QI qui y arrivent à en faire usage en excès, non pas pour doper encore plus leur cerveau, mais pour l'éteindre. Vu que l'activité va non seulement à grande vitesse, mais est constamment en fonction, ces deux addictions sont utilisées pour concilier le sommeil.
Ceci te surprendra peut-être, mais il y a même des hauts QI qui terminent clochards.
Il y a également les hauts QI qui savent visualiser tout une diversité de problèmes (privés ou professionnels), les analyser puis trouver LA solution, là où bien d'autres ont échoué.
C'était mon premier point, mais merci d'apporter tous ces compléments et exemples, très intéressant.
C’est ce qui me dérange un peu avec l’anecdote. Associer intelligence et QI me paraît erroné ou réducteur.
Je suis complètement d’accord avec Epoxy pour dire que ça permet d’aider des enfants et des adultes. Par contre au regard de la description et malgré leur QI élevé, ces personnes manquent totalement de ce que j’appelle l’intelligence sociale.
Par là, j’entend la compréhension de l’autre, la lecture du non-verbal, l’anticipation des réactions, l’adaptation voire la manipulation. C’est très important pour vivre en société et les meilleurs s’en sortent justement très bien.
Ceux qui réussissent ont a mon sens soit un intellect foisonnant et peu d’intelligence sociale, ils réussissent en étant bien entouré (zuckerberg par exemple); soit une intelligence sociale démesurée sans forcément avoir un intellect important et leur réussite provient de leur capacité de lecture de la société (Warren buffet et autres).
D’ailleurs ne dit on pas qu’un enfant manipulateur est intelligent ? Même en ayant un faible QI.
Tu te plains d'une association erronée voire réductrice parce qu'il y a plusieurs formes d'intelligence et tu parles de réussir comme s'il n'y avait qu'une seule forme de réussite... Tu aurais pu préciser : "Ceux qui réussissent DANS LES AFFAIRES" pour éviter que les exemples de réussite que tu cites soient jugés erronés voire réducteurs !
J'aurais même du préciser "Ceux qui réussissent DANS LES AFFAIRES et qui sont considérés par les autres comme intelligent".
Car il existe
des gens qui réussissent dans d'autres domaines
des gens qui réussissent dans les affaires sans être considérés comme intelligent
des gens qui ne réussissent pas dans les affaires et qui sont considérés comme intelligent
Cela rejoint tout de même mon point général, le cerveau est trop complexe et l'intelligence une notion beaucoup trop vague pour être associée et mesurée à l'aide d'un questionnaire de logique.
Bah par exemple une distribution uniforme : si tu tires plein de boules de loto, numérotées de 0 a 100, dans une urne. Tu auras en moyenne environ 50, et tu en auras bien environ la moitié des boules avec une valeur inférieure (ou supérieure) a 50.
Sheldon.... ❤️