L'école la plus chère du monde

Proposé par
le
dans

L'école la plus chère du monde est l'Institut Le Rosey, situé en Suisse. Fondé en 1880, il est surnommé "l'école des rois" en raison d’élèves issus de familles royales, de dirigeants politiques et de personnalités influentes. Les frais de scolarité s’élèvent à 142 500€ sans compter les frais supplémentaires, comme les voyages scolaires.


Tous les commentaires (41)

a écrit : Je suis convaincu que ceux qui fréquentent cette écoles ne s’expriment pas de cette manière. D’ailleurs, les jeunes ingénieurs que je prends en stage, même durant leurs pauses, n’utilisent pas ce type de langage. Ce que je veux dire, c’est que lorsqu'on adopte le langage "wesh" comme première langue, plutôt que le français, et que ce mode d'expression est partagé dans tous les cercles de vie – familial, scolaire, amical – pendant les premières années de la vie, il devient extrêmement difficile de s’adapter aux exigences de la société. Le jour où il faut se conformer à des normes plus formelles, lors d’un entretien d'embauche par exemple, les chances de faire bonne impression sont considérablement réduites.

Je n’ai jamais vu un responsable s’exprimer de cette façon, mais en revanche, j’entends fréquemment des ouvriers ou des personnes occupant des postes subalternes utiliser ce type de langage. Cela soulève une question fondamentale : l’accès à une ascension sociale passe aussi par la maîtrise des codes, et parmi eux, la langue tient une place centrale. Peu importe ce qu'on peut en dire, une personne issue d’un milieu défavorisé qui comprend l’importance de l’image qu’elle renvoie, et qui s’efforce de poursuivre ses études, a de fortes chances de s'en sortir et de mener une vie correcte, avec un salaire décent. Mais cette prise de conscience est loin d’être évidente, surtout pour un enfant. Si les adultes dans son entourage ne sont pas capables de lui expliquer ces enjeux, ils compromettent ses chances dès le départ.

D’un autre côté, celui qui quitte le système scolaire à 16 ans, sans savoir s’exprimer correctement, ni maîtriser la lecture et l’écriture, se condamne souvent à des emplois difficiles, mal rémunérés et aux conditions de travail peu enviables. L’enjeu ici est donc double : non seulement il s’agit de fournir aux enfants des outils éducatifs de qualité, mais aussi de leur transmettre la conscience des attentes sociales et professionnelles qu’ils rencontreront. Ce manque de préparation creuse davantage les inégalités, car il ne s’agit plus seulement d’instruction, mais d’un véritable capital culturel qui leur est transmis, ou non, dès le plus jeune âge
Afficher tout
Ce que tu dis sur la maitrise des codes est tout à fait vrai. Pour réussir il faut comprendre que pour s'insérer dans un groupe, quel qu'il soit, il faut en adopter les codes. Qui se ressemble s'assemble. L'habit fait le moine. Fake it till you make it. Etc.

Mais tout n'est pas noir ou blanc. Un individu peut tout à fait posséder les codes de différents groupes/milieux et utiliser des expressions et champs lexicaux différents en fonction des circonstances. C'est d'ailleurs un signe d'intelligence de savoir écouter, observer et s'adapter à son interlocuteur.

De mon expérience rares sont ceux qui parlent à l'école et entre amis comme à la maison ou en entreprise. Les jeunes ingénieurs sont avant tout des jeunes qui vivent avec leur temps et de nos jours parler wesh wesh est tendance. J'en ai vu passer pas mal et au moins la moitié d'entre eux parlent le jeuns entre eux et le bon français lorsqu'il le faut.