La nuit du 7 décembre 1922 fut cruciale pour l'Irlande

Proposé par
le

La nuit du 6 au 7 décembre 1922, l’entièreté de l’île d’Irlande fut détachée du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande pour devenir l'État libre d'Irlande, dominion de l’empire Britannique. Conformément au traité, l’Irlande du Nord se retira dès le lendemain et rejoigna le Royaume-Uni.

Le Royaume-Uni n’adopta son nom complet qu’en 1927 pour devenir le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. L’avènement de la République d’Irlande aura elle lieu en 1937.


Tous les commentaires (22)

a écrit : Oui, je cherchais la bonne expression, mais j'ai écrit le commentaire trop rapidement (il n'y a qu'à voir le nombre de fautes que j'ai laissé) pour réfléchir à la bonne formulation. Un truc comme "territoire convoité par différentes forces"

Par rapport à ton commentaire, bea
ucoup de "mauvaises cohabitations" sont le résultat de territoires convoités par différentes puissances de l'intérieur ou extérieures (et encore "extérieures" est ambigu car souvent ces pays se sentent chez eux et n'ont pas l'impression d'être des occupants, comme Angleterre en Irlande du Nord ou Russie en Crimée...).

C'est certes méprisable, mais personnellement, je ne crois absolument pas que la nature humaine soit capable de s'émanciper de son besoin profond de domination. J'y croyais encore il y a quelque années pour nos générations (Y et suivant) qui ont grandi sans guerre (comprendre sans guerre suffisamment proche pour qu'on se sente concernés) mais 2 éléments m'ont convaincu du contraire : La Russie (pas besoin de rentrer dans les détails) et surtout l'apreté des débats publics qui deviennent extrêmement virulents et même violents, où l'écoute et l'empathie disparaissent de plus en plus pour laisser la place à une Vérité Unique = la mienne. (comprendre chacun a Sa vérité). On n'en est pas encore à sortir les armes... quoiqu'il existe des affrontements directs sur le terrain sur certains sujets...

pfff, faut que je reprenne des vacances moi...
Afficher tout
Sur tes deux exemples, pour moi le problème vient justement de plus haut, et de l'intérêt qu'ont certains puissants à attiser la haine.

a écrit : Ça se passe TRÈS bien dans la majorité des cas ? C’est une lecture naïve. Les réfugiés qualifiés et étudiants représentent 10 à 15 % des arrivants et s’intègrent souvent bien. Mais la majorité vit dans la difficulté : en Europe, 40 % des immigrés extra-européens sont sous le seuil de pauvreté, le chômage atteint presque le double de la moyenne nationale, et entre 600 000 et 900 000 clandestins survivent rien qu’en France.


À l’international, la situation est encore plus claire : les bidonvilles de Tijuana, les camps de réfugiés syriens ou les townships sud-africains témoignent du fait que la réussite est minoritaire, l’insertion douloureuse et l’échec massif.

Et lorsque ces migrations deviennent structurelles, elles engendrent souvent des tensions communautaires ou religieuses explosives : Gaza et Israël, l’Irlande du Nord, les Balkans, le Cachemire ou encore la Corée divisée montrent bien que le partage d’un même territoire entre populations aux identités differentes débouche rarement sur le « très bien ».

La réussite existe, mais elle reste minoritaire. Ce qui domine, ce sont la pauvreté, la précarité et le conflit. Il me semble que parler de majorité de cas « très bien » est une négation des réalités locales comme des leçons de l’histoire ou alors je n'ai pas compris ce que tu voulais dire.
Afficher tout
Désolé je te réponds en coup de vent.
En gros j'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même chose. Je te parle cohabitation entre communautés, tu me réponds différence économique.
Et je ne connais pas mais pour reprendre tes exemples, je ne suis pas certain qu'il y ait un profond problème de cohabitation entre mexicains et immigrés sud-américains à Tijuana ou entre sud-Africain et immigrés africains dans les townships. Quand à la Syrie, si on fait abstraction de la dernière période de conflits entre une dizaine de pays ou d'entités souvent extérieure c'est plutôt au contraire souvent repris comme un exemple de cohabitation...
Quand à la Corée, je ne vois pas trop l'idendtité différente, preuve justement que le problème est plus souvent "macro" que du côté des individus.