Les Yaghan étaient 3000 quand l'Argentine et le Chili commencèrent à explorer leurs îles de la Terre de Feu (extrême sud de l'Amérique) au XIXe siècle. En 1930, ils n'étaient plus que 70, ayant été décimés par les maladies et la déportation. Il ne reste aujourd'hui plus qu'une seule Yaghan pure souche.
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En génétique, une lignée pure est une lignée quasi-homozygote sur l'ensemble de ses locus, et qui partage peu de polymorphisme (c.a.d une position du génome avec au moins deux nucleotides différents dans la population) avec la population dont elle dérive. Chez homo sapiens, puisque les populations sont récentes (sortie d afrique récemment) et que la sélection naturelle a été soft (c.f "classic hard sweeps are rare in human genomes", un truc comme ça de mémoire, dans sciences 2011), les populations sont trop trop peu différentes pour parler de lignées différenciées. Donc, quand je lis des expressions comme "pure souche", "pure sang", etc ... ça me fait dire que je devrai faire plus de vulgarisation pour casser ces fantasmes coloniaux de la diversité humaine.
1) la lignée humaine est loin de s'homogénéiser, au contraire. Il y a en biologie évolutive une relation entre "taille de la population" (c.a.d nombre d'individus, que l'on va appeler : N) et "niveau de diversité" (c.a.d le nombre de différences moyen quand on compare deux génomes pris au hasard dans la population, que l'on va appeler ici : theta). Plus N est grand, plus theta l'est aussi, plus il y a de mutations (seule source générant des nouveaux allèles) qui ségrègent dans la population. Mais ce processus d'accumulation de mutations est lent, il faut plus de temps pour que theta augmente que N. Chez l'humain donc, N a explosé super récemment, plus que doublé en 20 générations, plus que X100 en 100 générations. Theta augmente progressivement actuellement.
2) une règle de base en génétique quantitative (souvent appliquée en agronomie) : la variance phénotypique dans une descendance est plus élevée si on croise des individus de populations différentes que des individus de la même population.
3) ce que tu appelles "métissage", j'appelle ça "génération de nouvelles combinaisons alléliques" source de diversité, ce qui va dans le sens que tu défends (la défence de la diversité).
Il vaut mieux qu'un peuple se fonde à d'autres plutôt qu'il devienne un peuple consanguin. Et puis, après tout, vous semblez oublier que l'important ici, c'est qu'un peuple, et donc une culture s'éteigne. On s'en fiche que des "sangs purs" meurent. Regardez autour de vous : les métis, ou bien les personnes ayant des grands-parents d'origines diverses, sont souvent plus forts, plus résistants, etc. C'est grâce au brassage génétique. Alors que les consanguins sont parfois débiles mentaux ou atteints physiquement.
Je pense que, même si c'est un peu extrême comme idée, c'est le même principe chez nous que chez les autres animaux.
Dis comme ça, ça fait horrible, c'est sur, mais bon....
[quote=Jean-la-merguez]Si elle meur il n'y en aura plus de pur souche ... triste.[/quote]Il y a quelques chances pour que ça arrive...
Mais nul doute que les populations les plus isolées accumuleront les premières des DMI (barrières génétiques à l'hybridation)
C'est triste de voir les ravages que l'homme peux faire parfois contre sa volonté ( maladies importés par les collombs ) et de gré ( esclavage ) mais derrière tout ça il ne faut pas oublier que nous restons des animaux et en tant que tel nous cherchons a prouver notre supériorité et a assouvir une soif de conquête au final on pourrais dire autant que c'est une triste fin autant c'est l'evolution
Qu on soit d accord y aura plus jms de pure souche vu que c est la derniere meme si elle se remet ac un "mi-couche" ca fera qu un 3/4 couche dc c est fini...