Entre novembre 1793 et février 1794, sous le gouvernement révolutionnaire de la Terreur, des milliers de prisonniers furent noyés à Nantes. Il s'agissait pour beaucoup d'hommes d'église, mais aussi de femmes et d'enfants suspectés de résistance. Le « mariage républicain » consistait alors à enchaîner ensemble un homme et une femme et à les jeter au fond de la Loire.
La noyade fut la méthode d'exécution retenue, car la poudre des fusils était trop onéreuse.
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décidément à l'époque ils étaient vraiment barbares et sans aucune pitié
Arrêtez d'utiliser de le terme Shoah en permanence, ça en devient insupportable. Ce mot n'a aucune valeur historique, il a était inventé dans les années 80, dans le but de mythifier la persécution des juifs d'Europe durant la période 39-45.
A la limite pour un petit shoahnanas pourquoi pas...
Lyon, à la même époque, a subit elle aussi la terreur. A cette occasion, pour économiser la poudre, le canon à mitraille a été créé. Ce n'était pas plus glorieux que ce qui s'est passé à Nantes. La République a coûté chère...
Quant à la révolution, un changement de régime se fait rarement de façon pacifique, et je n'en voit pas beaucoup se plaindre qu'on ne soit plus en monarchie. Au moins, en changeant régulièrement la personne à la tête de l'état, ce n'est pas toujours le même qui empoche nos impôts et pour se faire réélire, ils sont obligés de rendre au moins un peu service aux électeurs...
Par contre, bizarrement on entend quand même quelques russes regretter le communisme. L'idéologie de base était égalitaire contrairement à d'autres (nazisme, monarchie de droit divin) mais à vraiment mal tourné, en tout cas en URSS...
D'abord, il est totalement faux de dire que la révolution s'est limitée à Paris. Beaucoup de bataillons sont même montés de provonce pour participer à la guerre contre les contre-révolutionnaires. Rappelons-nous que La Marseillaise est au départ le chant de l'armée du Rhin, mais c'est le fait qu'elle ait servi de chant de marche des volontaires arrivant du midi qui l'a fait surnommer "la marseillaise" par les parisiens voyant arriver ces troupes. La Bretagne, pourtant grande région de chouannerie et de contre révolution (plus par protestation contre le traitement fait au catholicisme que par fidélité à l'ancien régime d'ailleurs) a aussi fourni de gros batailons de volontaires.
Par ailleurs, si la révolution est une "période noire" (certainement plus la terreur que la révolution elle-même), avons-nous des périodess dorées ? L'ancien régime et ses abus ? Son servage et sa traite négrière ? Le XIXe siècle et l'horreur de l'exploitation ouvrière générée par la révolution industrielle ? Et ses conquêtes coloniales ? Le début du XXe siècle et ses deux guerres, charniers sans précédent ? Les 30 glorieuses et ses guerres de (dé)colonisation ? La fin du XXe siècle avec le pillage éhonté des ressources des pays pauvres avec la complicité active de tyrans sanguinaires arrivés et se maintenant au pouvoir avec notre assistance ?
Aucune période de notre histoire n'est noire ou blanche ou dorée. La révolution pas plus qu''une autre. Elle a vu des horreurs innomables (lesquels sont généralementt la conséquences de horreurs qui les ont précédées) comme laissé un héritage qui a bouleversé un ordre du monde d'une monstrueuse injustice, mais jusqu'alors considéré comme "naturel". Quant aux vendéens, ils ont perdu et l'ont payé très cher (les perdants payent toujours trop cher), mais ce ne sont pas d'innoncents agneaux et qu'auraient-ils faits comme vainqueurs ? La barbarie n'est hélas jamais l'apannage que d'un seul camp (à l'exeption notable de la shoa).
Nolwen. Dans les prisons de Nantes damdigigidong....
Y avait un prisonnier....
Je t'accorde que le nom Shoah, issu de la bible hébraïque, peut être interprété comme une désignation religieuse du génocide des juifs pendant la deuxième guerre mondiale. Cependant, la shoa a désormais pris un tout autre sens que "catastrophe" et je ne voit pas d'autre terme capable de rendre compte de la mise en oeuvre massive de ce génocide, puisqu'"holocauste" renvoit à des massacres antérieurs et induit la notion de "sacrifice", tandit que "solution finale" est le nom qu'en ont donné les nazis. Je ne crois pas non-plus (mais je me trompe peut-être) que des rescapés, même athées, se soient plaints de son emploi.
Donc si ce terme ne leur pose pas de problème à eux, je pense qu'il faut de sérieux arguments pour que ça nous en pose à nous.
Moi il me pose un problème car il est un terme religieux, et l'études de l'histoire c'est justement l'inverse: sortir des haines et des passions pour approcher la vérité historique (le terme Shoah renvoyant à quelque chose d'éternel, de permanent et d'imprescriptible). Pour moi la Shoah n'existe pas (je parle du mot évidemment), par contre la persécution des juifs par le régime national socialiste allemand durant la période 1933-1945, oui.