Le 3 juillet 1936, Stefan Lux, un homme de lettres juif, se suicida d'un coup de fusil dans la poitrine en pleine séance de la Société des Nations ("ancêtre" de l'ONU) à Genève. Son but était d'alerter le monde sur les dangers du nazisme et de l’antisémitisme pratiqués sous le Troisième Reich. Son geste fera rapidement le tour du monde mais n'aura jamais déclenché la réaction qu'il souhaitait.
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Ce n'etait peut etre pas la meilleure solution .. dommage que son geste n'est pas ete compris :/
Le portique électronique n a pas sonné c est trop chelou quoi ???
Vous ne pensez pas que c etait tout simplement plus "banal" de se promener avec un revolver ( qui est relativement petit) et que dans cette époque quoi que malade nous n étions pas paranoïaque comme nous le somme aujourd'hui?
Ça me rappelle le début du film Amen. Costa-Gavras s'en est certainement inspiré mais dans le film c'est un pistolet et une tête.
Lorsque Jan Karski lui même, aprés le début de la solution finale, est venu en parler aux gouvernment alliés il n'a pas été cru. Qu'ils aient pas voulu le croire, ou qu'ils n'aient pas pu le croire (parce que, soyons clairs; si nous n'avions pas su ce qui s'était passé, il nous serait bien difficile de le croire), la conclusion est la même. Les Alliés, les puissantes démocraties de l'Ouest n'ont pas su ou n'ont pas voulu voir les signes avant coureurs de ce qui allait devenir l'un des plus horribles épisode de l'histoire humaine. Chamberlain qui revient de Munich avec son petit papier en clamant avoir obtenu la paix, le gouvernement français très mal organisé derrière sa ligne Maginot... C'est un ensemble de pays qui face à des acteurs tout sauf normaux de l'histoire ont cru pouvoir jouer la même partition que celle qu'ils jouaient face à d'autres, moins avides de sang. Hitler avait tout écrit, avait tout dit. Mais "ils" ont fait la sourde oreille. Alors ce brave homme a lui aussi essayé. Mais quand on voit que même avec les preuves certains ont aujourd'hui des doutes sur la réalité de la shoah, on ne peut que se demander ce qu'une ptite discussion à la tribune aurait changé.