Le Vasa était un navire de guerre construit pour le roi Gustave II Adolphe de Suède entre 1626 et 1628 en pleine guerre de Trente Ans. C'était un très grand navire, fortement armé et chargé de centaines de sculptures. Si lourd d'ailleurs qu'il manquait de stabilité et sombra lors de son voyage inaugural, après avoir fait un peu plus de 1000 mètres.
Il fut remonté en 1961 et un musée lui est consacré où on peut l'admirer.

Tous les commentaires (71)
Le poids de la culture ! :D
Le musée est d ailleurs visible de très loin dans la baie de Stockholm car les mats du bateau sortent du bâtiment. Par contre à l intérieur c'est un peu glauque de voir les reconstitutions des têtes des membres de l'équipage... a partir des vrais...
D'autant que les squelettes sont exposés aussi si je me souviens bien.
JLSD !
Arte et France 5 en ont fait un documentaire en deux parties de 50mn super intéressant...: "La Traversée du Vasa".
Grâce à l'épave on a pu reconstituer le mode de vie des marins et des contemporains du XVIIe en Suède, chose qui restait encore mystérieuse pour les historiens.
Non c'est le fait que c'était censé être un des joyaux de la marine suédoise de l'époque et qui au finale n'aura pas dépassé les limites du port de Stockholm.
Sur ce bateau, les ingénieurs avaient oublié d'adapter les ballasts en conséquence, ce qui le rend plus sensible au vent.
Son nom est wasa pas vasa
Un seul mot: bravo (applaudissements sarcastiques)
De toute manière, un navire aussi grand, lourd (aussi tout quoi) ne pouvait que couler à l'époque. A l'image du canon du sultan en 1453 au siège de Constatinople, les Suédois étaient arrivés au bout de ce que pouvait leur offrir la technologie. Ce qui est marrant au final, c'est que malgré la course à l'armement qui a continuée, ce sont les Français qui inventèrent le navire le plus efficace avec le 74 canons, ce dernier pouvant affronter des navires de plus de 100 canons. Comme quoi, la démesure est bien souvent inutile.
L’orthographe exact est le Wasa. Je l’ai construit en maquette et malheureusement égaré, en l’oubliant dans une Renault Estafette, lors d’un déménagement à Dijon.