Pour déterminer la qualité et donc la solidité d'un béton, une des techniques non destructrices consiste à mesurer la vitesse que met le son à le traverser : une propagation rapide signifie en effet que le béton contient peu de bulles d'air et donc qu'il est dense et résistant. La vitesse du son y est bien plus grande que dans l'air : elle atteint couramment les 4km par seconde.
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L'eau ne sèche pas mais intervient dans la réaction chimique appelée "hydratation". Il se produit une réaction entre l'eau et les grains de clinker (constituant du ciment). Lors de l'ajout d'eau il se forment des cristaux microscopiques, qui quand ils sont suffisamment nombreux entraînent la solidification du ciment cette résistance augmente en suivant une courbe logarithme.
L'hydratation se poursuit indéfiniment. Autrement dit, la résistance augmente toujours donc un béton vieux aura théoriquement une meilleure résistance qu'un béton jeune. Pour les calculs de structures on prend la valeur de résistance à 28 jours.
Une molécule d'eau est aussi dure que de l'acier au moment de la prise. Elles se lient au sein même du matériau et constitue la chaine solide. Il n'y a pas d'eau liquide a ce stade mais des chaines moléculaires où se trouve incorporées des molécules d'eau qui participent à la solidité de l'ensemble.
Par exemple pour le gypse ou plâtre : quand on le chauffe on fait éclater les liaisons dues à l'eau et on obtient la poudre que l'on connait. Il suffit de la mélanger à de l'eau pour reconstituer ces liaisons. La quantité d'eau doit correspondre à ce nombre de liaisons d'où l'importance du dosage et de la qualité du mélange.
Par ailleurs, d'où aussi la résistance du plâtre au feu. Le plâtre est issu d'une roche naturelle et le ciment est ce que l'on appelle une roche artificielle.
Par contre en été, l'eau qui n'a pas encore réagi avec le ciment va s'évaporer sous l'effet de la chaleur. C'est très mauvais pour le béton car pas assez d'eau = résistance réduite.
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Les aveugles aussi utilisent cette technique pour sa voir si il y a un obstacle devant, non ?
- la réflexion : une partie de l'énergie acoustique est renvoyée dans l'espace où est située la source ;
- l'absorption : une partie de l'énergie acoustique est absorbée, capturée par la paroi par effet viso-élastique et thermique.
- la transmission : le reste de l'énergie passe la paroi et vient affecter l'espace situé de l'autre côté.
Ces phénomènes dépendant d'un certain nombre de paramètres :
- la fréquence de l'onde ; les aigus sont presque toujours mieux absorbés par un milieu (solide ou fluide) ;
- la densité et la compressibilité du milieu (représentée par son module d'Young, noté courrament E) ;
- l'épaisseur du milieu : plus la paroi est épaisse, mieux le son sera absorbé. En effet, l'absorption d'un matériau se donne en "par mètre" ; peu importe la vitesse de l'onde, seule compte la distance parcourue.
Le béton étant relativement peu absorbant, on vient en général lui adjoindre des matériaux présentant des qualités thermiques, esthétiques mais aussi acoustiques. Le placoplâtre est un bon exemple.
A noter que la réflexion est parfois voulue, parfois non. Tout dépend du cas auquel on s'intéresse ; c'est le domaine de l'acoustique architecturale.
Le test dont il parle est celui du cone d'Abrams qui mesure l'affaissement du beton avant prise ; Il existe egalement un test avec une aiguille ou l'on mesure sa penetration en un certain temps encore une fois dans le beton "frais" (avant prise) tout cela dans le but de categoriser le beton. Cela permet, avant de couler le beton, de savoir de quel qualite il sera une fois sa resistance maximale acquise, soit apres 28 jours de sechage.
Le test dont parle l'anecdote est un test realise lorsque la resistance totale est acquise (28 jours habituellement), il n'a donc surement jamais vu ce type de test puisqu'il ne travaille que le beton frais.