Connaissez-vous les araignées volantes ?

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Plusieurs espèces d'araignées légères peuvent se servir de leur fil de soie pour se déplacer en volant. Elles sécrètent ce fil qui leur sert de voile à la manière d'un cerf-volant et la prise au vent emporte l'animal qui peut voyager par les airs sur des centaines de kilomètres. La destination du voyage se fait au gré du vent et est donc aléatoire, elles peuvent ainsi se retrouver au large en plein océan.


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a écrit : La remarque de Neo n’était-elle pas pertinente ? Un impact de balle retirerait à coup sûr la couche hydrophobe et effectivement le tissage de soie serait soumis à cette tension que tu as énoncé, mais seulement localement (un commercial de chez Carglass te dirait même : moins qu’une pièce de deux euros). Trempé dans l’eau, il ne serait ensuite vulnérable que sur cette seule zone, ce qui, compte tenu de la surface d’un gilet, ferait « quand même le job » et ne tuerait en aucun cas son utilisateur en le pressant comme un sachet de ketchup MacDo… Cette idée ne mériterait-elle pas d’être approfondie?
Ce n’est pas la première fois que tu apportes un élément intéressant aux anecdotes, et que dès qu’une personne rebondit sur ton commentaire, tu le fracasses en deux avec une remarque bien humiliante (gruyère, etc…). Personne n’aime ça ! Grandis et essaye d’être le contributeur fructueux et humble qui saurait sans aucun doute faire grandir cette appli. A+
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De plus le gilet pare balle est a utilisation unique normalement. Une fois qu il a stopper une balle (ou plusieur) des le combat fini (et si la logistique est bonne) le gilet ou la/les plaques sont changes.
Une fois un impact arrete (ou ralenti dans sa penetration) le gilet/plaque perd enormement de son efficacite.

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a écrit : Même en mer,comment font elles? Bah elles arrivent dans l'océan en volant ! Comme c'est préciser dans l'anecdote...

a écrit : La remarque de Neo n’était-elle pas pertinente ? Un impact de balle retirerait à coup sûr la couche hydrophobe et effectivement le tissage de soie serait soumis à cette tension que tu as énoncé, mais seulement localement (un commercial de chez Carglass te dirait même : moins qu’une pièce de deux euros). Trempé dans l’eau, il ne serait ensuite vulnérable que sur cette seule zone, ce qui, compte tenu de la surface d’un gilet, ferait « quand même le job » et ne tuerait en aucun cas son utilisateur en le pressant comme un sachet de ketchup MacDo… Cette idée ne mériterait-elle pas d’être approfondie?
Ce n’est pas la première fois que tu apportes un élément intéressant aux anecdotes, et que dès qu’une personne rebondit sur ton commentaire, tu le fracasses en deux avec une remarque bien humiliante (gruyère, etc…). Personne n’aime ça ! Grandis et essaye d’être le contributeur fructueux et humble qui saurait sans aucun doute faire grandir cette appli. A+
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Tu sais, ce n'est pas parce que je ne mets pas de smiley que je suis sec. La preuve, le "question à deux balles" était une blagounette en rapport avec la discussion. J'ai aussi l'habitude d'exposer l'argument qui selon moi semble le plus percutant, et ce, de la façon la plus percutante possible. C'est sûrement parce que c'est la façon habituelle de procéder en mathématiques. Navré.

Concernant le problème qui nous occupe, je dois admettre qu'il y a une chance que du fait de la supercontraction, l'humidité puisse ne se transmettre que par capillarité, et non noyer le gilet de soie. Il me semble qu'il faudrait quantifier les deux phénomènes pour voir lequel prend le pas sur l'autre. Là a priori, je n'en sais rien, j'irai poser la question à qui de droit si j'ai le temps dans la semaine. Mais tu soulèves un point intéressant et ce n'est peut-être pas aussi trivial que ce que je pensais.

Pour ce qui est de la non réutilisation du gilet pare-balle, citée par quelqu'un d'autre, j'y avais pensé, mais ce n'est pas à mon avis un argument valide, pour une raison assez simple : le type ne choisit pas le moment où il va se faire tirer dessus. Et donc il y a de bonnes chances qu'il ne puisse pas enlever son gilet directement après avoir pris une balle. Et même si c'est rare, c'est quelque chose dont il faut tenir compte. Surtout maintenant que les guerres ne font que quelques morts. D'un point de vue cyniquement politique, chaque mort compte désormais, et leur façon de mourir aussi.

Par contre, le soucis de l'eau reste valable (même si on oublie le trou) : pour ce qui serait d'un "emballage" hermétique (comme proposé par la première personne), un simple trou suffirait à noyer le gilet ; tandis qu'un une couche hydrophobe est toujours physiquement fragile, et les conditions de terrain d'un militaire font qu'on ne peut pas nécessairement éviter les accros, partout.

Je pense que ce coup-ci on ne pourra pas me reprocher d'avoir été expéditif !

a écrit : Bon et puis a choisir entre moustique et araignée mon choix est vite fait ! Au moins la plus part ne viennent pas te piquer dans la nuit et le matin tu te réveilles avec une gros plaque rouge >.> les moustiques c'est la misère... Idem s'il s'agit des petites araignées domestiques, sans aucun danger. Mais du moustique tu peux te protéger avec des produits adaptés qui marchent plus ou moins. Je me sentirais moins frustrée d'en savoir chez moi que de grosses araignées en revanche.

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a écrit : Question à deux balles : quand on te tire dessus, ton matériau étanche il devient quoi ?

(Indice : penser au gruyère)
Réponse :
Écrasé sur environ un cm de diamètre.

Remarques :
- Il est peu probable qu'immédiatement après t'avoir sauvé la vie, ton gilet se fasse tremper. Quand bien même, si tu devais traverser une rivière, tu pourrais toujours le retirer ou mieux : simplement disposer une couche de scotch imperméable sur le petit trou.

- Un gilet par balle conventionnel est de toute façon à utilisation unique.

Question : Même si le gilet était immédiatement mouillé après l'impact, qu'est ce qui t'indique que ce minuscule trou d'un cm fasse se recroqueviller sa structure entière en un instant ?

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a écrit : Tu sais, ce n'est pas parce que je ne mets pas de smiley que je suis sec. La preuve, le "question à deux balles" était une blagounette en rapport avec la discussion. J'ai aussi l'habitude d'exposer l'argument qui selon moi semble le plus percutant, et ce, de la façon la plus percutante possible. C'est sûrement parce que c'est la façon habituelle de procéder en mathématiques. Navré.

Concernant le problème qui nous occupe, je dois admettre qu'il y a une chance que du fait de la supercontraction, l'humidité puisse ne se transmettre que par capillarité, et non noyer le gilet de soie. Il me semble qu'il faudrait quantifier les deux phénomènes pour voir lequel prend le pas sur l'autre. Là a priori, je n'en sais rien, j'irai poser la question à qui de droit si j'ai le temps dans la semaine. Mais tu soulèves un point intéressant et ce n'est peut-être pas aussi trivial que ce que je pensais.

Pour ce qui est de la non réutilisation du gilet pare-balle, citée par quelqu'un d'autre, j'y avais pensé, mais ce n'est pas à mon avis un argument valide, pour une raison assez simple : le type ne choisit pas le moment où il va se faire tirer dessus. Et donc il y a de bonnes chances qu'il ne puisse pas enlever son gilet directement après avoir pris une balle. Et même si c'est rare, c'est quelque chose dont il faut tenir compte. Surtout maintenant que les guerres ne font que quelques morts. D'un point de vue cyniquement politique, chaque mort compte désormais, et leur façon de mourir aussi.

Par contre, le soucis de l'eau reste valable (même si on oublie le trou) : pour ce qui serait d'un "emballage" hermétique (comme proposé par la première personne), un simple trou suffirait à noyer le gilet ; tandis qu'un une couche hydrophobe est toujours physiquement fragile, et les conditions de terrain d'un militaire font qu'on ne peut pas nécessairement éviter les accros, partout.

Je pense que ce coup-ci on ne pourra pas me reprocher d'avoir été expéditif !
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Oui la capillarité peut être le point d’entrée si (comme sur tous les sacs Eastpack par ex) le tressage de Cordura est ensuite recouvert par l’intérieur d’une couche de résine étanche (ça c'est fragile en effet). Je pensais plutôt à un " gainage " du fil de soie par une résine adéquate en amont, puis le tresser : cela serait sans aucun doute beaucoup plus balèze, mais certes pas invulnérable…
Je continuerai volontiers le brainstorming mais je crois qu’on commence sérieusement à taquiner le HS, là… ;)

Et les gars on a trouvé pire qu'une araignée classique

a écrit : Oui la capillarité peut être le point d’entrée si (comme sur tous les sacs Eastpack par ex) le tressage de Cordura est ensuite recouvert par l’intérieur d’une couche de résine étanche (ça c'est fragile en effet). Je pensais plutôt à un " gainage " du fil de soie par une résine adéquate en amont, puis le tresser : cela serait sans aucun doute beaucoup plus balèze, mais certes pas invulnérable…
Je continuerai volontiers le brainstorming mais je crois qu’on commence sérieusement à taquiner le HS, là… ;)
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D'accord pour le gainage, mais dans ce cas là on perd l'utilité première de la soie : sa faible densité linéaire.
De mon point de vue une solution est un gilet compartimenté. En gros, on mime la répartition musculaire du corps humain pour disposer des bouts de soie autour d'une grille préalablement bien conçue.
L'avantage : tout stress subit par une des parties est compensé par la capacité d'étirement des autres (qui restent secs car dans un autre compartiment).
L'inconvénient : pour ne pas avoir à les faire sur mesure il faudrait multiplier le nombre de compartiment, c'est à dire la quantité de métal, donc le poids, donc diminuer l'intérêt de la soie.
(Ce genre de HS, ça ne dérange pas je pense, d'autant plus que ça reste sur les araignées, et que c'est déjà une anecdote "vieille")

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Si je ne me trompe pas, cette technique s' appele le balooning.

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a écrit : Bon plus sérieusement, et plus actuel :
Si on regarde le paragraphe "Response of silk to slow versus rapid changes in
relative humidity" de cet article : freepdfhosting.com/2dcdcad94e.pdf , on se rend compte que la réponse des fils de soie à l'humidité est un gros problème dans l
9;optique d'en faire un tissu utilisable en pratique. Je m'explique : la tension subie par un fil de soie est multipliée comme pas possible quand on le mouille. Donc si jamais un soldat doit traverser une rivière, qu'il pleut, ou autre, il finit écrabouillé dans sa veste pare-balle. Super non ?
Bon ce mauvais côté d'un point de vue armement pourrait aussi avoir de supers applications en médecine : après tout, pour créer des muscles prothétiques, il faut trouver un matériau qui se contracte et se relâche sur commande. Et injecter de l'humidité dans un matériau, ben ça se fait assez bien !
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Et rend hydrofuge un matériaux, notamment avec des nanoparticules, ça se fait aussi. Donc à l'intérieur de leur isolation, les fils de soie peuvent rester sec...

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a écrit : Bon et puis a choisir entre moustique et araignée mon choix est vite fait ! Au moins la plus part ne viennent pas te piquer dans la nuit et le matin tu te réveilles avec une gros plaque rouge >.> les moustiques c'est la misère... petite information. l'arraignée ne pique pas , contrairement au moustique ; elle mord.
Ceci dit, d'accord avec toi , une piqûre de moustique c'est l'enfer...

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a écrit : Et rend hydrofuge un matériaux, notamment avec des nanoparticules, ça se fait aussi. Donc à l'intérieur de leur isolation, les fils de soie peuvent rester sec... Ils ne perdent pas alors en élasticité ?

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J'ai beau avoir un peu peur des araignées, mais quand on s'y intéresse un peu c'est fascinant .. A taper dans la recherche des anecdotes au plus vite pour les nouveaux venus !

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a écrit : Et donc une nouvelle espèce vient d'être admise à concourir aux Darwin Awards. Si seulement!

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a écrit : D'ailleur j ai lu ya pas longtemps qu'on cherchait a s'en servir pour fabriquer des gilets par-balles tellement il est résistant... En faisant des hybrides. Car bien que cette soie soit très résistante, les araignée n'en produisent pas assez pour en faire un usage industriel. Ce qui n'est pas le cas du vêt à soie.

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