De nos jours, il n'existe aucune technique de calcul pour déterminer simplement les nombres premiers. C'est pourquoi on utilise ce problème pour les cartes bleues : le système de cryptage d'une carte bancaire s'appuie sur le produit de deux nombres premiers.
Il existe des formules mais elles demandent une puissance de calcul très importante, inaccessible en l'état actuel des connaissances. C'est pourquoi les nombres premiers utilisés pour le cryptage des cartes ont beaucoup de chiffres afin de rendre une tentative de décryptage quasi impossible en raison du temps qu'elle nécessiterait, même à l'aide d'un supercalculateur.
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L'algorithme utilisé est nommé RSA du nom de ses inventeurs, Rivest, Shamir et Adelman. Il utilise le produit de deux nombres premiers pour réaliser une signature numérique. La sécurité residant dans le fait que la factorisation du produit de deux très grands nombres premiers est irrealisable avec la puissance informatique actuelle. Autrement dit, sans le nombre premier secret, on ne peut s'authentifier auprès de la banque. Il existe cependant des attaques qui ne sont pas basées sur une faiblesse de l'algorithme utilisé mais sur une faiblesse de son implémentation logicielle(software) ou matérielle(hardware). Citons par exemple la DPA, differential power analysis, qui utilise l'analyse la consommation d'une carte à puce pour extraire la clé secrète (le nombre premier de la carte à puce).
Precisons également que cette signature RSA permet d'authentifier la carte auprès de la banque. À ne pas confondre avec le code PIN qui sert à authentifier le porteur de la carte.
Il existe une excellente nouvelle qui traite de ce sujet disponible sur internet sur le blog de FibreTigre : nombre Premier SAS. Bonne lecture !
Le terme "cryptage" n'existe pas en français, on dit "chiffrement".
3 termes existent : chiffrer, déchiffrer et décrypter.
- "Chiffrer" veut dire "coder" un texte en clair, grâce à une clé de chiffrement, pour produire un texte chiffré, illisible,
- "Déchiffrer" veut dire "décoder" le message pour retrouver le texte en clair via une clé de déchiffrement (souvent en relation avec la clé de chiffrement)
- "Décrypter" veut dire "décoder" le message pour retrouver le texte en clair sans posséder de clé de chiffrement, en gros, "casser l'algorithme", et ceci relève de la cryptanalyse.
Par extension, "crypter" voudrait dire "coder un message sans connaître la façon de le coder", ce qui ne veut absolument rien dire.
Bref, merci de bannir le terme "crypter" ;)
Source : je suis analyste en cryptologie
Si nous ne possédons pas la technologie adéquat (soit les ordinateurs quantiques) comment on peut prouver mathématiquement qu'ils ne seront pas capables de résoudre un cryptage quantique? Car il faut un ordinateur quantique pour prouver mathématiquement que l'ordinateur quantique ne pourrais pas résoudre un cryptage quantique, non?
En fait pour décrypter il faudrait réussir à favoriser un résultat par deux nombres premiers inconnus à 100 chiffres... plutôt difficile effectivement sans la clé RSA
fr.m.wikipedia.org/wiki/Cryptographie_quantique
On apprends a calculer les nombres premiers en troisième à l'aide du PGCD (plus grand commun diviseur) mais ma prof m'as dis qu'aujourd'hui les nombres sont tellement grands que même avec un algorithme informatique c'était presque impossible de les trouver c'est pourquoi des personnes gagnent énormément d'argent pour trouver ces nombres premiers et éventuellement les vendre aux banques
Outre la compréhension de ce qu'est une démonstration mathématique, se pose la question de l'implémentation physique des ordinateurs quantiques, et de la cryptographie quantique.
La page Wikipedia décrit ces implémentations, et comment un interception de chiffrage modifie le message lui-même, ce qui apporte, comme précisé, des éléments d'information concernant l'impossibilité de cracker le chiffrage avec les méthodes classiques.
Je n'ai probablement pas assez vulgarisé, mais le minimum lorsque l'on cherche à comprendre, c'est de prendre les informations que l'on te donne, quitte ensuite à en discuter.
Il est clair que je ne prends pas la peine de lire la vulgarisation googlienne d'un mec qui ne trouve rien de plus intelligent que de rembarrer un mec quand il pose une question désolé!
Je te conseille d'ignorer tous mes commentaires, juste au cas où.