On peut être malade de trop faire de sport

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La bigorexie désigne le fait de pratiquer un excès de sport. Les personnes atteintes ne se sentent pas bien lorsqu'elles n'effectuent pas d'activité physique et ont un besoin obsessionnel de pratiquer, certains symptômes se rapprochant des toxicomanes. Souvent présente dans les sports d'endurance (course à pied, cyclisme), cette maladie est reconnue par l'Organisation Mondiale de la Santé et toucherait à peu près 15% de la population effectuant un sport.


Tous les commentaires (79)

Bon, j'suis rassuré : nous sommes immunisés contre cette maladie, moi et mes bourrelets.

a écrit : Pas forcément car la bigorexie reste une maladie comme les autres avec ses propres symptômes et ses propres conséquences. Souvent considèrent comme une maladie positive, elle n'en reste pas moins dangereux pour l'homme avec de graves conséquences comme n'importe quelle maladie.

Comme le dit
la source: "Etat dépressif en cas de sevrage, comportement « jusqu’au-boutiste » occasionnant des blessures graves voire irréversibles, délaissement de la vie familiale et professionnelle conduisant parfois à des divorces et à des pertes d’emploi, les souffrances physiques et psychologiques sont souvent extrêmes." Afficher tout
Lis la suite du message de Titou1ER,
Il dit que, comme toute maladie elle a un impact sur la santé, Bref tous ça pour dire que ton commentaire ne sert à rien........

a écrit : Pas faux. En salle on peux voire des gars completement fou. Tous les jours et 2 a 3 fois par jours. Ils en deviennent malade physiquement ( tendinite, déchirure, tension...)et moralement( narsisique, plus de vie privee...). Y aller tout les jours n'est pas un problème .. Un programme de 7 jours n'est pas compliquer, en incluant des jours d'isolation par exemple ..
Après si ton commentaire veux dire 3 à 4 fois par jours, toute la semaine, alors excuse moi, commentaire inutile :)

a écrit : Vaut mieux être atteint de bigorexie que de suralimentation.. Après ça reste une maladie, ce qui provoque logiquement des dégâts sur la santé. Non je ne suis pas d'accord vouloir toujours être enfermé entre deux choix similaires. Ce sont tout les deux des maladies.

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a écrit : Ils peuvent carrément tourner le dos à des amis qui ne sont pas assez sportif pour eux... Mais bon ils souffrent d'une addiction donc ils y peuvent rien Pourquoi ils ne peuvent rien ? Bien au contraire chacun peut s'en sortir. J'en suis sûr.

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a écrit : Pourquoi je suis pas atteint par cette maladie ?!? Y en a qui sont pas conscient.

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a écrit : Wow, impressionnant. Ça se rapproche un peu d'une forme de variante de l'hyperactivité non? Non c'est autre chose.

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J'ai lu que Madona était atteinte de cette maladie

Souffrant de cette maladie je pensais au début souffrir d'hypertension, les symptômes sont apparus quand j'ai commencé le running, depuis tout petit je faisais du sport mais normalement. A partir du collège j'ai commencé à plus pratiqué et depuis c'est une drogue. Même pour me déplacer je suis toujours en train de courir, j'ai l'air c*n en tenue du dimanche tout transpirant mais je ne peux pas m'en empêcher j'en ai trop envie... A la maison aussi des fois je fais quelque chose, et je vais faire un foot tout seul dans le jardin tel un ex cité pour me défouler, enfin je ne me contrôle pas c'est une envie.

Ma vie est parfois compliqué vu que je suis en prepa (chaise 10h par jour) et j'ai besoin d'aller courir ou faire un foot (des sports que l'on peut pratiquer facilement heureusement).

Au niveau de mon manque, c'est comme un fumeur j'imagine, je suis prêt à tout plaquer pour aller courir (quitte à être en caleçon et courir dans la forêt). Sans ça un stress monte et je me sens mal, je deviens rageux (exemple une femme qui a ses règles :P). Comme dit en source, il s'en suit une dépression si rien ne se passe... même si pour moi elle n'a jamais duré des jours.

Mais bien sûr je préfère ça à l'alcool, drogue, cigarette ou autres tendances bizarres que l'on peut lire sur SCMB !

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a écrit : Moi aussi je me sens pas pas bien quand je fais pas de sport, douleur aiguë dans la poitrine... Mais c'est plus parce que je deviens un légume a forcé de ne rien faire (les vacances de 3 mois c'est beaucoup trop) en tout cas le terme est un peu bizarre parce que justement bigo ça fait pas sport quelqu'un sait a quoi ça correspond ? Afficher tout Le mot vient d'un mélange surprenant d'anglais "Big" (gros) et de grec "orexis" pour appétit . Par gros appétit, on pourrait du coup s'attendre à comprendre Boulimie, le contraire de l'anorexie. Mais il n'en est rien puis que tel n'est pas le sens du mot, et puisqu'en général les sportifs ont plutôt la ligne !
Explications :
D'après différentes lectures sur ce sujet, il semblerait que le mot soit apparu dans le monde du body building :
En fait, les anglais utilisent Big pour dire grand ou gros , mais en français nous avons 2 mots au sens distinct.
Le sens anglais ayant conduit à la création de ce mot va plutôt vers celui d'une forte envie ( appétit au sens large ) d'avoir de beaux gros muscles (Big), notamment en pratiquant le culturisme. D'où l'addiction à la pratique d'un sport, destinée à rendre les muscles plus gros. Le sens aurait ensuite été élargi à la pratique de n'importe quel sport.

Mais voilà un lien pouvant apporter un éclairage sur l'étymologie de ce drôle de mot :) (déjà utilisé en 2009) :

www.etymo-logique.com/le-mot-du-jour/bigorexie/

a écrit : Souffrant de cette maladie je pensais au début souffrir d'hypertension, les symptômes sont apparus quand j'ai commencé le running, depuis tout petit je faisais du sport mais normalement. A partir du collège j'ai commencé à plus pratiqué et depuis c'est une drogue. Même pour me déplacer je suis toujours en train de courir, j'ai l'air c*n en tenue du dimanche tout transpirant mais je ne peux pas m'en empêcher j'en ai trop envie... A la maison aussi des fois je fais quelque chose, et je vais faire un foot tout seul dans le jardin tel un ex cité pour me défouler, enfin je ne me contrôle pas c'est une envie.

Ma vie est parfois compliqué vu que je suis en prepa (chaise 10h par jour) et j'ai besoin d'aller courir ou faire un foot (des sports que l'on peut pratiquer facilement heureusement).

Au niveau de mon manque, c'est comme un fumeur j'imagine, je suis prêt à tout plaquer pour aller courir (quitte à être en caleçon et courir dans la forêt). Sans ça un stress monte et je me sens mal, je deviens rageux (exemple une femme qui a ses règles :P). Comme dit en source, il s'en suit une dépression si rien ne se passe... même si pour moi elle n'a jamais duré des jours.

Mais bien sûr je préfère ça à l'alcool, drogue, cigarette ou autres tendances bizarres que l'on peut lire sur SCMB !
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Merci de ton témoignage qui illustre bien le sujet !
Tu parles d'une accentuation de ton besoin de faire du sport au collège , il y a donc au moins 4 à 7 ans que ça a commencé pr toi. Mais depuis quand as tu pu mettre un nom sur ce qu'il t' arrivait ( envie compulsive d'aller te défouler sportivement et irritabilité, mal être en cas de "manque", si je peux formuler les choses ainsi, mais corrige moi si je me trompe) ? Car ce n'est pas forcément évident de voir et d'évoquer les choses comme un truc anormal quand on le vit, et de tomber sur une personne qui connait le sujet.
Et après le diagnostic, t'a t-on conseillé des solutions pour essayer d'atténuer les choses, ou tout du moins pour que ça ne prenne pas plus d'ampleur à l'avenir?
En tout cas, avec une école prépa, c'est une solution comme une autre de se vider la tête, et probablement sans trop de conséquences négatives sur tes études !( alcool ou drogue signeraient sûrement la fin de ta prepa...disons que ton addiction est plus "saine" pour toi, et c'est tant mieux ( même si je conçois très bien que toute addiction a des conséquences négatives ). Bon repos estival (de tes méninges en tout cas !)

Mon cousin en est "atteint" et ça peut être vraiment dangereux. Déjà sur le plan psychologique mais aussi physique. Par exemple, il fait tellement de vélo à fond tout les jours qu'il boit beaucoup trop de boissons énergisantes spéciales et du coup il s'est retrouvé aux urgences car ça avait rendu ses intestins durs comme du bois

a écrit : Très présente dans le milieu de la musculation Trop musclé, Jean-Pierre...

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a écrit : Le mec en soirée au lieu de fumer sa clope sur le balcon il part en séance de pompe + abdos intensive suivit de 5 fois 10min de course sur place Ptdr tu m'as tuée !! ^^

a écrit : À force de puiser dans les réserves musculaires et graisseuses, la peau se détend, elle s’oxyde, le visage se creuse et on a l’air fatiguée d'autant plus qu'il se contente d’une pomme comme repas… Pas étonnant que le bigorexie se rapproche de 'anorexie'   ? Qui fait du sport et se contente d'une pomme? J'en fait pas mal et avec une pomme impossible de bouger franchement ou c'est le malaise assuré

a écrit : En cette période de vacances, je dois avouer que m'allonger tranquillement en lisant les anecdotes de ce site ne me pose aucun souci !! J'ai eu peur un instant d'en être atteint Je pensais aussi en être atteint mais en fait c'est pire, je suis atteint du syndrome de l'image de soi:-) . Quand je ne fais pas de sport mon cerveau m'envoie tout de suite un message où plutôt une image de moi peu gratifiante dans laquelle je suis gros (et je vous jure que c'est vrai ). Donc je me sens obligé de me dépensé dans une activité sportive destinée à brûler des calories. Je sais pas si cela a un nom ni même s'il s'agit d'une maladie mais j'en souffre terriblement. ;-(

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a écrit : Vaut mieux être atteint de bigorexie que de suralimentation.. Après ça reste une maladie, ce qui provoque logiquement des dégâts sur la santé. La suralimentation n'est pas une maladie, mais elle est la cause de plusieurs d'entre-elles. Je suppose que tu voulais parler d'obésité.

a écrit : Les raisons de cette addiction sont souvent multiple comme l'envie ou l'obsession de devenir mince, la nécessité de combler un vide affectif ou professionnel, la présence d'une faille narcissique, la volonté de repousser ses limites et d'avoir une meilleure estime de soi. Malheureusement les personnes présentant une bigorexie font preuve pendant de long mois d'un véritable déni les poussant même d'avantage à augmenter la fréquence de leurs activités sportives pour contredire leur entourage Afficher tout Tout as fais d accord avec toi mais la vrai raison de cette addiction et dû au fait que quand on fait du sport le corps humain produit un toxine qui est une dérivé de la morphine créant ainsi dépendance et état second

Le syndrome de la flemme s'appelle comment ? !

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