Contrairement à certaines croyances populaires, et à l'image bien connue du singe qui se redresse peu à peu et se transforme en humain, l'Homme ne descend pas du singe mais est plutôt son cousin. Ils possèdent seulement un ancêtre commun, dont l'identité est encore discutée par la communauté scientifique (il pourrait s'agir de Sahelanthropus tchadensis). La divergence se serait produite il y a 5 à 10 millions d'années.
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D'accord avec toi napoléon
A part ça, c'est parce l'homme (le vrai) laisse croire qu'il est animal pour attendrir la femme, il suffit de regarder avec les chiots et chatons, tout juste la perfection vous fait fuite mesdames....
J'ai comme l'impression que Philippe a été dépassé niveau "répression" sur cette anecdote..
En tout cas on ne peut pas enlever à Napoléon1815 le fait d'avoir déclenché un record de réponses à une plaisanterie...
C'était une plaisanterie, hein ?
J'ai déjà discuté de la "foi" d'Einstein dans des précédentes anecdotes, ça n'a rien à voir avec un monothéisme comme celui des grandes religions monothéistes actuelles. Il s'agit d'un panthéisme à la Spinoza, plus proche du naturalisme que de la religion : tout l'Univers est un dieu, et nous faisons partie de cet Univers.
Dans cette vision de l'Univers, et toujours selon Einstein lui-même, cette déité n'en aurait que cure de notre devenir ou de nos origines, pas plus que tu pourrais te soucier de tes rognures d'ongles de doigts de pieds ;). C'est plus proche de l'athéisme que de la religiosité, à tel point que l'Eglise le considérait comme un athée.
Si tout le monde était aussi croyant qu'Einstein, les diverses Eglises n'auraient plus qu'à mettre la clé sous la porte :).
Mais l'expression raccourcie "ancêtre commun" est aussi souvent utilisée en biologie pour désigner ce plus proche ancêtre commun.
www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/paleontologie-ancetre-commun-14253/
fr.wikipedia.org/wiki/Anc%C3%AAtre_commun
planet-terre.ens-lyon.fr/article/phylogenese.xml
- les incroyables formes de vie, qui apparaissent, disparaissent, évoluent même dans le temps d'une vie humaine,
- une colonisation de milieux très différents, parfois extrêmes,
- les modes de reproduction variés, de la simple division cellulaire à la nécessité d'un autre animal comme pour les orchidées,
- des moyens très différents de répondre à un même besoin de vision, de locomotion ou encore de nutrition,
- des passages de gènes d'une espèce à une autre, comme toute une partie de notre génome directement héritée de nos confrontations avec les virus,
- des manières très différentes d'exprimer des gènes, en fonction de l'environnement extérieur, comme la gelée royale donnant naissantes aux énormes reines abeilles qui vivent plusieurs années, quand le même génome donnera sans apport de gelée des petites ouvrières ne vivant pas plus que quelques mois.
Toute cette complexité peut être tracée et remontée de différentes manières, toutes confirmant ces errements de l'évolution, entre expérimentations ratées et grands boom de développements d'espèces quand le taux d'oxygène dans notre atmosphère a explosé :
- des traces de ces évolutions, de ces expérimentations parfois ratées parfois réussies des combinaisons de génome avec les différents fossiles, mais aussi avec l'analyse phylogénétique des espèces vivantes et certaines disparues,
- les organes vestigiaux qui ne nous servent plus à rien,
- ce qui pourrait paraître comme des erreurs flagrantes, grotesque de conception si nous avions été créés par un être supérieur, mais qui prennent tout leur sens dans un contexte évolutionniste, comme notre rétine montée à l'envers, nos dents de sagesse, nos problèmes de dos (hernies), etc.
L’évolution ne conduit pas à la perfection. Elle « bricole » avec le matériel disponible, et aboutit parfois à des résultats bizarres. Rien d'ordonné, rien de planifié.
L'article [2] (re-)démonte une grosse partie des arguments énoncés dans les commentaires de cette anecdote contre la théorie de l'évolution. Même croyant, son auteur a le courage de mettre ses convictions religieuses de côté pour traiter de manière scientifique ces sujets.
Jean Claude Ameisen te répondrait mieux que moi, et si tu as 4 minutes de ton temps à perdre à t'informer, l'épisode "Une hérédité des caractères acquis (2)" [1] traite (entre autres choses) de l'incroyable complexité du vivant dans la première partie.
D'une manière globale, cette émission "Sur les épaules de Darwin" est un formidable travail de recherche et de vulgarisation autour des dernières avancées de la recherche, des expériences et des observations sur la théorie de l'évolution.
[1] www.franceinter.fr/emission-sur-les-epaules-de-darwin-une-heredite-des-caracteres-acquis-2
[2] rms.medhyg.ch/numero-225-page-2291.htm