Sous l'Ancien Régime, la peine d'emprisonnement n'existait pas. L'emprisonnement était possible mais n'était pas une sanction pénale : on ne pouvait être emprisonné qu'en attente d'être jugé ou châtié, ou sur ordre du Roi via une lettre de cachet. L'éventail des sanctions possibles résidait dans une amende, un blâme, des châtiments corporels, le bannissement, les galères et la peine de mort.
Il existait toutefois d'autres lieux d'enfermement que les prisons mais ils étaient destinés aux pauvres et non aux criminels.
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C'est plus tot en ayant une methodologie adaptée.
Mais tu as raison on devrait faire comme en arabie saooudite pour une pomme, on te coupe la main. Qu'en penses tu? Cela es-t-a ton gout?
Mais je le fais la t'inquiète pas
Là j'aime ce commentaire.
Je te comprends mais pour toi la prison est-t-elle du luxe?
Mais pour revenir à ton sujet!! Je suis d"accord avec toi en partie Rien n'est parfait et justement on doit trouver des solutions.
Et de plus il faut que vous arretiez avec Il m'a dit que.....
La maison d'arret, ils sont en attente de jugement donc sont-ils coupables? ou pas? Comme on ne le sait pas encore on ne punir quelqu'un qui n'a peut etre rien fait?
Je finis par il faut trouver une meilleure methodologie pour les prisonniers mais dire que les prisons sont ressemble à walt disney. Cela me fait bien rire.
La question était: est-ce que la prison est un hotel, un endroit agréable où vivre.
Les faits sont consensuels: non, la prison est un endroit horrible, avec beaucoup de dérives. Et cela, je pense que c'est incontestable. d'ailleurs il me semble que personne n'a sorti un rapport disant le contraire.
La récidive est une autre question. et ce n'est pas parce que c'est une autre question que cela invalide la réponse à la première question. on ne peut réfuter toute la 1ère question en disant "m'en fiche de tout ça, ils récidivent donc c'est que ça doit être cool la prison " (attention, je sais que ce n'est pas du tout ce que tu as dit, donc je ne te vise pas, j'anticipe une réaction)
Et oui, je pense à titre personnel qu'il y a un gros problème. Il me semble que construire plus de prisons aux normes, séparer clairement les sections (de type ds tel prison, les délits mineurs,ds tel autres, les assassins, etc) serait une solution, tout comme faire en sorte qu'il n'y ait toujours qu'un détenu dans chaque cellule (ce qui réduirait les risques de dévoir faire parti d'un gang, les sévices corporels, sexuels, et l'embrigadement). or cela coûte cher.
En y regardant de plus près c'est toujours d'actualité, aujourd'hui il vaut mieux être en prison que sdf. Nourri, logé, on peut même y travailler, on est aidé pour se réinsérer et si on se tient bien on peut sortir plus vite.
Autres infos au sujet de la peine de mort sous l'ancien régime : la peine de mort n'était pas la même pour les 3 ordres : pour le tiers ordres la pendaison était la plus courante. La noblesse, elle, avait le privilège de pouvoir mourir par décapitation : c'était jugé comme un privilège car beaucoup plus noble et courageux de mourir par décapitation que par pendaison. Les nobles en général n'étaient pas attachés et devait aller de leur plein gré poser la tête sur le lieu de la décapitation.
Pour le clergé (qui avait son propre système de juridiction) la peine de mort ne pouvait être accordée (religion oblige). L'emprisonnement était donc la peine la plus utilisée (eh oui je vais à contre courant de l'anecdote, mais cela ne concerne ici que le clergé). D'ailleurs, la plupart du vocabulaire pénitencier actuel est tiré des juridictions du clergé : par exemple une "cellule" était le nom de la pièce/chambre où le membre du clergé devait purger sa peine.
Source : cours de L1 et L2 en histoire du droit.
Donc on faisait très bien la distinction même à l'époque.
C'est vrai que la peine de prison n'existait pas avant la fin du XVIIIe siècle, mais il ne faut pas considérer ça trop simplement
-Ce n'est pas du tout que l'on trouvait l'emprisonnement trop doux pour les criminels. Au contraire, jusqu'au XIXe, par un raisonnement qui nous échappe un peu aujourd'hui, l'idée de l'enfermement est insupportable ; on considère les châtiments corporels et la peine de mort beaucoup plus humains. Les premiers criminels qui se voient emprisonnés au XVIIIe réclament d'eux-mêmes les sévices corporels.
-Les "prisons" pour pauvres ne sont à proprement parler des prisons ; les pauvres ne sont pas en cellules, ils ne sont pas toujours enfermés non plus. Au XVIIe, il s'agit vraiment pour l'administration louis quatorzième de contrôler les populations de la "cour des miracles", zone de non-droit, en les déplacant dans ces structures un peu étranges, entre hôpital, prisons, et fabriques (c'est le fameux "Grand renfermement" dont parle Michel Foucault).
Au XVIIIe, l'aspect moral est beaucoup plus important ; on enferme les prostituées, les fuyard, les fils un peu turbulents de la noblesse, les auteurs grivois ; c'est ce qu'on voit dans Manon Lescaut, à la Salpêtrière.
Pour ma part je suis mitigée sur les prisons, je m'explique à la base les prisons sont supposées servir à la réinsertion sociale des criminels et leurs apprendres à ne plus commettre d'acte criminel. D'ou l'accès à l'éducation et internet. Malheureusement cet aspect semble s'etre perdu avec le temps et ca ressemble plus à l'école du crime ou on doit ce joindre à des gangs et ou l'on apprend des trucs criminels.
D'un autre côté ces gens ont accès à un certain luxe (école, lit, 3 repas par jour, internet ...) Que certains pauvres ne peuvent s'offrir et qui ne commette pas de crime pour autant. La base est bonne mais l'efficacité semble nul. Perso je trouve qu'il y a une certaine injustice face à certaines strates de la société. Je suis du Québec alors je me base sur le système d'ici et ne connait pas vraiment celui de la France mais je le crois assez similaire.