En 1805, Napoléon remporta une éclatante victoire à Austerlitz grâce à sa stratégie militaire. A la fin de la bataille, il fit tirer sur des lacs gelés pour occasionner encore plus de pertes aux troupes russes, qui les traversaient pour s'enfuir. D'où cette phrase restée célèbre le lendemain de la victoire adressée à ses soldats : "ce qui a échappé à votre fer s’est noyé dans les lacs."
Tous les commentaires (92)
Mais je suppose qu'une fois une bataille gagnée, il ne devait pas considérer qu'exécuter les fuyards était un déshonneur puisque tout le monde le faisait.
D'abord,ce n'était pas un lac, mais des marécages gelés. Les fouilles archéologiques ont trouvé beaucoup de squelettes de chevaux et très peu d'humains.
Les tirs sur la glace ont eu pour conséquence principale de noyer les pièces d'artillerie russes (et leurs chevaux de trait) qui retraitaient, pas de précipiter dans l'eau glacée des centaines d'hommes...
Il faut se méfier des exagérations et légendes....
On n'a probablement pas les mêmes valeurs.
Ben non c'est des soldats qui obéissent à des ordres débiles de généraux bien tranquilles dans leurs conforts
Qui avait donné l'ordre de tirer sur l'ennemi alors que ce dernier traversait une rivière et ne pouvais pas se défendre.
Au nom du respect et l'honneur de la guerre.
Cela a bien changé
JCMo
Napoléon était connu pour respecter les prisonniers qui s'étaient battus vaillamment face à son armée en leur offrant un repas et des soins. Mais il ne supportait pas les fuyards et les lâches...comme quoi, entre la compassion et la haine, la frontière est mince...
Quant au fait de tirer sur des soldats en fuite, je ne vois pas où est le déshonneur. Ils ne se sont pas rendus. Pour donner un exemple permettant de comprendre pourquoi cela ne choque pas un soldat, Gaston de Foix mourut après sa brillante victoire à Ravenne en poursuivant des fuyards qui se réunirent en un groupe de 2000 hommes de manière inopinée.
Il faut voir cette phase de la bataille où les soldats vaincus sont abattus (la poursuite) comme dans un match de rugby. La victoire même est l'essai, et la poursuite la transformation car sans cette phase, la victoire serait stratégiquement inutile. L'armée ennemie pourrait se réformer.
Enfin, les batailles n'étaient pas aussi meurtrières qu'on a longtemps voulu nous le faire croire. Auerstaedt, avec ses 4000-6000 hommes hors de combat chez les Français, fait figure d'exception dans le sens où ce nombre représente 30% des effectifs Français. Dans beaucoup de batailles, le taux de pertes ne dépassait pas les 10% ce qui est bien peu en comparaison des effectifs engagés.