A l'inverse du burn-out, il existe le bore-out, quand on s'ennuie trop

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Le Burnout ou Syndrome d'épuisement professionnel est un sujet connu, où le patient est épuisé, souvent suite à une trop grosse charge de travail. Ce que l'on sait moins, c'est que l'inverse existe : le bore-out, ou Syndrome d'épuisement professionnel par l'ennui est un trouble psychologique où l'ennui intense au travail produit les mêmes symptômes.

À première vue, le bore out peut paraître plus facile à surmonter que le burnout, mais le fait de n'avoir rien à faire au travail sans pour autant pouvoir faire ce qu'ils veulent (aller sur internet, jouer...) conduit les employés à trouver des parades pour donner l'impression de travailler, ce qui accentue encore plus l'ennui, poussant la personne dans un cercle vicieux.


Commentaires préférés (3)

D'après mes sources, 97% des stagiaires en entreprise sont atteints de ce syndrome ...

YES mon annecdotes a été soumise :D
Pour les curieux qui se demandent pourquoi j'ai cherché ça, c'est parce que j'ai eu un stage de 6 mois où tout ce que j'avais à faire aurait pu tenir en 1 mois, et surtout ce que j'ai fait n'a servi à rien car non appliqué dans l'environnement de production...

Pour préciser l'anecdote, il n'y a pas seulement des effet psychologiques, par exemple, puisqu'on a souvent rien à faire, on multplie les pauses cafés ou les grignottages, ce qui peut aussi augmenter le poids (testé et approuvé)...

Et il est vrai que tant qu'on ne l'a pas testé, on ne se rend pas compte à quel point il est difficile de tout simplement ne rien faire, car il n'y a rien à faire, mais quand même de devoir faire semblant de travailler... Ca vous ronge réellement de l'intérieur.

Pour l'avoir vécu en alternance je peux vous dire que c'est très frustrant ! L'impression de ne servir à rien, de demander continuellement du travail mais que rien ne tombe, de ne rien apprendre... Ca parais surréaliste pour quelqu'un n'ayant jamais connu ça, mais c'est très dur, j'étais limite en dépression !


Tous les commentaires (82)

D'après mes sources, 97% des stagiaires en entreprise sont atteints de ce syndrome ...

On sens les blague sur de nombreux travailleurs venir...

-Alors, tu as fait quoi aujourd'hui ?
-Rien, je suis mort de fatigue.

A noter qu'il m'arrive souvent d'être fatigué en faisant rien, c'est pas si dérangeant.

YES mon annecdotes a été soumise :D
Pour les curieux qui se demandent pourquoi j'ai cherché ça, c'est parce que j'ai eu un stage de 6 mois où tout ce que j'avais à faire aurait pu tenir en 1 mois, et surtout ce que j'ai fait n'a servi à rien car non appliqué dans l'environnement de production...

Pour préciser l'anecdote, il n'y a pas seulement des effet psychologiques, par exemple, puisqu'on a souvent rien à faire, on multplie les pauses cafés ou les grignottages, ce qui peut aussi augmenter le poids (testé et approuvé)...

Et il est vrai que tant qu'on ne l'a pas testé, on ne se rend pas compte à quel point il est difficile de tout simplement ne rien faire, car il n'y a rien à faire, mais quand même de devoir faire semblant de travailler... Ca vous ronge réellement de l'intérieur.

Ah mais c'est pour ça que y a autant de chomeurs alors !

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Tiens, pourquoi je suis sur SCMB ? J'évite juste le bore-out c'est tout !

C'est vrai qu'au bout d'un certain temps, le placard doit être très propre et c'est énervant de faire semblant de le salir pour pouvoir faire semblant de le nettoyer.

Aller sur SCMB toute la journée est un des symptôme principal de ce syndrome !

Pour l'avoir vécu en alternance je peux vous dire que c'est très frustrant ! L'impression de ne servir à rien, de demander continuellement du travail mais que rien ne tombe, de ne rien apprendre... Ca parais surréaliste pour quelqu'un n'ayant jamais connu ça, mais c'est très dur, j'étais limite en dépression !

Moi personnellement je trouve que le bore-out semble vraiment horrible, imagine tu sais que tu te lèves à 7h du matin pour rien, que tu vas rien faire seulement t'ennuyer, et que tu vois par exemple ta femme ou ton mari qui aime ce qu'elle fait dans la vie, y'a de quoi tomber en dépression ...

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Ce sont souvent les métiers sujet à la surveillance qui en sont atteints !

Parmi les symptomes psychologiques qui peuvent survenir, il y a une perte de confiance en soi, une certaine honte de ne servir à rien, la diminution de nos capacités (on a l'impression de régresser) une perte de motivation très importante pouvant aller parfois jusqu'à la dépression... Tout comme le burnout !

Je connais actuellement ce problème dans mon boulot. Je suis coffreur-boiseur depuis 10 ans. Ayant commencer tôt,a 16 ans,j'ai déjà beaucoup d'expérience,meme plus que certains anciens mais comme j'ai à présent 27 aujourd'hui ce qui est un jeune âge sur les chantier,on ne me fait pas confiance pour des tâches à responsabilité ce qui me conduis à ne faire que des travaux minables qui ne m'apporte rien de plus. Et au fil du temps je suis vraiment victime de ce syndrome au point que j'ai même plus envie de bossez parfois tellement je suis frustrer de l'impression de servir à quedal

En fait il n'y a que des déprimés sur SCMB

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Rappellez vous que le mot même "travail" vient de tripalium qui est un instrument de torture (cf autre anecdote): ce n'est pas à la base une tache agréable. C'est pourquoi beaucoup de philosophes nous invitent à nous accomplir en dehors du travail. D'ailleurs les grecs justifiaient ainsi l'esclavage car tout en subvenant à leurs besoin cela leur permettait de s'interesser à ce qui compte vraiment dans la vie: la philo et la politique.

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a écrit : YES mon annecdotes a été soumise :D
Pour les curieux qui se demandent pourquoi j'ai cherché ça, c'est parce que j'ai eu un stage de 6 mois où tout ce que j'avais à faire aurait pu tenir en 1 mois, et surtout ce que j'ai fait n'a servi à rien car non appliqué dans l'environnement
de production...

Pour préciser l'anecdote, il n'y a pas seulement des effet psychologiques, par exemple, puisqu'on a souvent rien à faire, on multplie les pauses cafés ou les grignottages, ce qui peut aussi augmenter le poids (testé et approuvé)...

Et il est vrai que tant qu'on ne l'a pas testé, on ne se rend pas compte à quel point il est difficile de tout simplement ne rien faire, car il n'y a rien à faire, mais quand même de devoir faire semblant de travailler... Ca vous ronge réellement de l'intérieur.
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Si t'avais rien à faire, n'était il pas possible de demander du travail ? Ou de jouer/lire/regarder des trucs sur Internet ?

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Ah un peu comme l'école tu peu être des deux je pense en une année

a écrit : YES mon annecdotes a été soumise :D
Pour les curieux qui se demandent pourquoi j'ai cherché ça, c'est parce que j'ai eu un stage de 6 mois où tout ce que j'avais à faire aurait pu tenir en 1 mois, et surtout ce que j'ai fait n'a servi à rien car non appliqué dans l'environnement
de production...

Pour préciser l'anecdote, il n'y a pas seulement des effet psychologiques, par exemple, puisqu'on a souvent rien à faire, on multplie les pauses cafés ou les grignottages, ce qui peut aussi augmenter le poids (testé et approuvé)...

Et il est vrai que tant qu'on ne l'a pas testé, on ne se rend pas compte à quel point il est difficile de tout simplement ne rien faire, car il n'y a rien à faire, mais quand même de devoir faire semblant de travailler... Ca vous ronge réellement de l'intérieur.
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Je comprends ce que tu exprimes beaucoup de caissières en sont victimes aussi ...

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a écrit : Si t'avais rien à faire, n'était il pas possible de demander du travail ? Ou de jouer/lire/regarder des trucs sur Internet ? C'est bizarre mais y a des com' qui choquent plus que l'anecdote elle-même. Il lui est impossible de demander du travail ou de jouer ou autre car on leur donne absolument rien à faire et on leur interdit tout. Les victimes mijotent dans leur jus à essayer de trouver une occupation.

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