Une entrée dans la vie difficile pour les oies marines

Proposé par
Invité
le
dans

Tous les petits d'animaux ne sont pas surprotégés par les parents. Chez la bernache nonnette, une espèce d'oie marine, les oisillons ne sont pas nourris dans le nid, ils doivent donc rejoindre la mère en bas de la falaise où se situe le nid. Ils effectuent alors une chute libre de plus de 100 mètres, qui leur est parfois fatale.


Tous les commentaires (83)

a écrit : Il est curieux de constater que "l'animal" le plus fragile à la naissance, l'homme, soit devenu celui qui domine la planète... Même chez les plus fragiles des autres mammifères, le petit arrive au moins à trouver seul la "tétine" de sa mère... Chez nous, peau de balle !
Je ne vois p
as ailleurs une aussi grande fragilité et dépendance des parents. Nous devons être des "prématurés"... Afficher tout
Je crois que la position debout a fait que le bassin est moins large.
Pas assez de place pour un bébé complètement formé donc nous naissons prématurément.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Je te remercie de ta réponse mais je ne vois pas en quoi le fait d'être programmés pour vivre plus longtemps expliquerait une grande fragilité de prématurés à la naissance. Quid alors des éléphants ? qui marchent dans les heures qui suivent la naissance... Des baleines ? qui nagent auprès de leurs mères quelques minutes après... Et les exemples identiques d'animaux vivants très vieux sont légion.
Il y a sûrement une autre explication ; d'autres intervenants m'ont répondu et pensent aussi que nous sommes des prématurés, disant qu'il nous manquerait 9 mois de gestation. Un se lance même dans une explication plausible...
Notre extrême fragilité à la naissance doit avoir une raison.
Afficher tout
C'est pas compliqué si le bébé â naître resterai plus longtemps dans le ventre de sa mère il ne pourrait plus sortir !!!!! C'est aussi bête que cela !! De plus un bébé humain n'a pas vraiment besoin de marché et peut facilement être transporter (chez tout les primates ont voit cela)

a écrit : Aujourd'hui, dans des pays développés oui :).

Mais pour les espèces d'hominidés il y a 3 millions d'années, ou même au paléolithique c'était très différent ;) !
Il restait simplement au chaud dans la grotte avec sa maman et les autres personnes ! Donc pas vraiment de danger

a écrit : Ah bon...???
Alors je pense qu'il faut vite que t'en informe les multiples handicapés et malades de notre monde......
.....c'est con mais ils ne sont pas au courant apparemment !
Tu sauras que dans le règne animal aucun handicapé ne peut vivre contrairement au monde des humains ;)

a écrit : Tu sauras que dans le règne animal aucun handicapé ne peut vivre contrairement au monde des humains ;) Qu'est ce qu'un handicapés ??
Les chauve souris sont aveugles mais utilise un système de sonar... Reproduit par certain humain aveugle qui font un clic avec leur langue !
Ce qu'il faut comprendre c'est que aucun trait n'est un avantage absolue, il faut toujours prendre en compte l'environnement !!
S'il fait noir La vue est inutile
Le long cou d'une girafe est un handicap dans un autre environnement que le siens.
Après oui Les malformations qui diminuent l'intelect pour notre système qui ce base sur l'intelligence c'est un désavantage.
Être aveugle quand on a des lampe torche ça retire tout l'intérêt de l'echolocalisation.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Tu sauras que dans le règne animal aucun handicapé ne peut vivre contrairement au monde des humains ;) Attention à ne pas différencier, les Humains font partie du règne animal ^^

a écrit : À mon avis, le zoziau qui se lance dans le vide car sa mère lui crie "à table" n'a pas trop le temps de lire ton pavé ni d'essayer de savoir comment son espèce va évoluer dans les siècles à venir.
Sa préoccupation première serait plutôt : j'y vais-t'y, j'y vais-t'y pas ?

Sláinte.
Mon commentaire portait surtout sur la définition de la sélection naturelle, pas sur cet oiseau en particulier ; mais de toute façon, contrairement à ce que tu penses les deux sont liés !
Le comportement des animaux dans leur milieu naturel est en grande partie modulé par leur volonté de survivre et transmettre leurs gènes pour les répandre dans la population, et par la sélection naturelle - et ce comportement se répercute sur l'évolution de cette population, puis sur l'évolution de l'espèce à plus grande échelle et à long terme !
C'est le principe même de la branche du comportement animal appelée "écologie comportementale", que j'étudie en ce moment.

Dans le cas présent, bien évidemment que l'oiseau ne peut pas lire ce que j'écris et n'a aucune idée de l'évolution de son espèce ; mais il n'a pas besoin de savoir tout ça, c'est inné ! C'est son comportement direct ainsi que celui de ses congénères qui va influencer cette évolution.

Pour montrer la différence entre "les plus forts survivent" et "les plus adaptés survivent" : imagine un paon albinos.
Dans l'absolu, les animaux albinos ne présentent pas de désavantage particulier au niveau physiologique ; la seule différence est visuelle. Or, les paonnes choisissent les mâles en fonction de la beauté de leur plumage et la qualité de leur parade nuptiale !
Un paon albinos aura autant de chances de survie qu'un paon normal, il pourrait même avoir plus de chance (même si l'albinisme supprime tout camouflage, certains prédateurs semblent préférer s'attaquer à des proies de "couleur normale" selon plusieurs études). Sauf qu'arrivé à la parade nuptiale, il y a très peu de chances qu'il trouve une femelle, donc qu'il puisse se reproduire !

Conclusion : le paon mâle albinos est aussi "fort" qu'un autre paon, sa capacité de survie est la même ; mais la sélection naturelle ne va quand même jamais choisir ses gènes, car il n'est pas adapté à son milieu (en l'occurrence, au comportement de son espèce).

En effet, quand on dit "les plus adaptés survivent", on parle de survie non seulement de l'individu mais surtout de ses gènes au sein de la population, puisque c'est le but ultime ! Si tu es fort c'est super, mais si tu ne peux pas te reproduire ça ne sert à rien, ta valeur sélective ou fitness (capacité à transmettre ses gènes à des descendants, qui à leur tour transmettront ces gènes) sera nulle - donc il n'y a pas de survie.

La vidéo est impressionnante ! J'ai cru qu'il allait finir en rillettes ! Le bruit des chocs est angoissant.

a écrit : Comme l'a dit Youtu, le principe réel de la sélection naturelle n'est pas "les plus forts survivent" mais "les plus adaptés survivent" :)
Tu peux avoir la meilleure constitution corporelle que tu veux, les meilleures armes, et je dirais même le meilleur mental, si ton corps ou ton co
mportement ne sont pas faits pour vivre selon les conditions habituelles (fourchette de pH, salinité, température ou pression, quantité de ressources telles que nourriture, prédateurs ou espace vital) du milieu dans lequel tu vis, une autre espèce prendra progressivement ta place jusqu'à ce que tu disparaisses ! Et si ceci a été déterminé à l'échelle de l'espèce, c'est également valable à l'échelle de l'individu.

C'est également pour ça qu'on ne peut absolument pas dire qu'une espèce est plus évoluée qu'une autre : chaque espèce du monde vivant a évolué sur des millions, voire des centaines de millions d'années pour en arriver là où elles sont aujourd'hui, certaines apparaissant à certains moments, d'autres disparaissant. Si elles sont toujours présentes c'est qu'elles sont bien adaptées, donc évoluées. Par exemple, une bactérie hyperthermophile peut paraitre basique, mais elle est en réalité évoluée car elle a réussi à s'adapter à un milieu où la température ne descend jamais sous 60°C voire même 80°C dans certains cas.
A l'inverse, si une espèce disparait, c'est qu'elle n'a pas su s'adapter aux variations de son milieu (à l'exception des espèces disparues par la main de l'Homme).
Afficher tout
Même si une espèce disparaît de la main de l'homme, c'est qu'elle ne s'est pas adaptée à son milieu. L'homme n'est pas considéré plus spécial que les autres espèces comme tu l'as toi même dis, il fait parti de son milieu.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Entre 100 m et 2m, il y a quand même une différence ! C'est sûr ! Mais c'est pour dire que ce ne sont pas les seuls animaux à ne pas avoir une naissance facile ! Imagine un bébé qu'on lâche de deux mètres à la naissance... Ce n'est pas rien, quand même !

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Même si une espèce disparaît de la main de l'homme, c'est qu'elle ne s'est pas adaptée à son milieu. L'homme n'est pas considéré plus spécial que les autres espèces comme tu l'as toi même dis, il fait parti de son milieu. Ce que je voulais dire, c'est que les espèces sont adaptées à leur milieu tel qu'il existe à l'instant où l'on en parle. Si on introduit une perturbation dans ce milieu (espèce invasive, changement de température, etc) les espèces présentes avant perturbation vont soit s'adapter (et donc être toujours adaptées à ce milieu), soit disparaitre de l'écosystème en question.
La différence avec une extinction par la main de l'Homme, c'est que ce dernier est capable d'exterminer des espèces qu'il n'a jamais observées, présentes dans des biotopes qu'il n'a jamais explorés et où il n'a même pas besoin d'aller lui-même (seules des machines y vont) pour les exterminer. La différence est là : je me suis peut-être mal exprimé en parlant de TOUTES les espèces disparues par l'Homme, mais je parle principalement des cas où l'Homme ne fait justement pas partie de ces milieux !

En effet, certes si tu mets un groupe d'Hommes armés de fusils dans la savane et qu'ils exterminent les lions, on peut considérer que ces derniers n'étaient pas adaptés à leur milieu tel qu'il apparait depuis l'arrivée de l'Homme. Mais si l'on prend l'exemple du chalutage en eau profonde qui extermine certaines espèces déjà très rares de poissons, c'est autre chose :
ces espèces sont fortement adaptées à leur milieu, un biotope où la lumière ne passe pas et où les yeux sont donc inutiles, où la pression est énorme, etc. Ce que l'Homme fait à ça, c'est simplement passer un énorme filet qui racle le fond des océans et attrape/arrache tout ce qui se trouve sur son chemin - la question d'adaptation n'a plus lieu d'être ici : aucune espèce 100% marine ne peut survivre dans ces conditions, c'est comme si on te donnait un pouvoir passif qui tuait un millier d'individus aléatoirement à chaque seconde.

Tu pourrais me dire que si les poissons étaient totalement adaptés à ce changement brutal, ils développeraient (entre autre) des comportements permettant d'éviter ces filets ; c'est théoriquement vrai, sauf que c'est là encore la différence entre l'Homme et les autres animaux : nous détruisons certains écosystèmes tellement vite que les espèces n'ont même pas le temps de s'adapter ! Ici on parle d'une adaptation au sens évolutif, autrement dit un processus qui met des milliers voire des millions d'années à se mettre en place. Ces espèces seront donc détruites bien avant.
Enfin, dans ce cas de figure, il se peut que certains individus aient des capacités aléatoires permettant d'éviter d'être pris (nage plus rapide, taille plus fine, etc). Dans ce cas les individus qui ont ces caractéristiques vont finir par donner une toute nouvelle espèce, qui sera adaptée à son milieu - mais ça reste les "rescapés" de ce qu'on pourrait appeler une extermination systématique, ça n’a rien à voir avec une « non-adaptation ».

J'étais tous mal en voyant le petit se vautrer.. En fait il n'a rien du tout

La vidéo est impressionnante. C'est à se demander comment se fait-t'il que cette espèce ne soit pas en voie de disparition.

a écrit : Bizarrement, beaucoup survivent à cette chute, tout dépend du premier impact.
Selon la source, ce rite fait partie d'une stratégie de survie.
J'imagine à l'échelle humaine la mère délaisser son bébé dès la naissance (zut ça existe déjà) ou bien :
- Fiston, j'ai laissé 5 euros sur
la table, prends toi du lait et des couches
- areuhh
- On t'attendra au bar...
Afficher tout
En Ukraine septentrionale, il existait une coutume (actuellement interdite ) consistant à passer le nouveau né sous une chute d'eau glacé ( permettant de limiter les bouches a nourrir en hiver)....

"Ne sont pas nourris dans le nid, c 'est pourquoi ils doivent rejoindre le nid en bas " .. un des meilleurs paradoxes de SCMB :)

Posté le

android

(0)

Répondre

Merci pour le choix de la vidéo. Cela aurait été dommage d'en montrer une où le petit oisillon s'en sort : Là est pourtant la vraie performance. Non, bien sûr, on préfère le gore, qui nous apprend donc que l'on se tue en se fracassant le crâne après une chute de 100 m. Se couche t'on vraiment moins bête ? Pour moi c'est non.
A quand les vidéos en gros plan des malheureux qui se jetaient par les fenêtres du WTC ? Juste pour bien s'assurer qu'ils ne s'en sont pas sortis, of course.

a écrit : Merci pour le choix de la vidéo. Cela aurait été dommage d'en montrer une où le petit oisillon s'en sort : Là est pourtant la vraie performance. Non, bien sûr, on préfère le gore, qui nous apprend donc que l'on se tue en se fracassant le crâne après une chute de 100 m. Se couche t'on vraiment moins bête ? Pour moi c'est non.
A quand les vidéos en gros plan des malheureux qui se jetaient par les fenêtres du WTC ? Juste pour bien s'assurer qu'ils ne s'en sont pas sortis, of course.
Afficher tout
Tu as bien regardé la vidéo, tu es sûr(e) ?!?! On voit pourtant le petit bien vivant, un peu ébouriffé certes, mais en pleine forme !!! Si si, je t'assure !!! Regarde à nouveau, mais jusqu'à la dernière seconde, tu verras !!!!

a écrit : Mais nous sommes des prématurés !!!

L'évolution a fait que le bébé humain nait au bout de 9 mois de gestation car, au delà, la boîte crânienne devient trop volumineuse pour descendre et traverser le bassin des femmes.

La fontanelle (je crois que ça s'écrit comme cela), l'arriè
re très fragile du crâne des bébés, n'est pas encore soudée à la naissance afin que le cerveau puisse croître encore quelques temps et atteindre sa maturité.
Si je ne me trompe pas une grossesse devrait durer 6 ou 7 mois de plus pour que le nouveau né soit réellement "terminé".

D'ailleurs cette durée correspond, à peu près, au temps durant lequel le nouveau né ne fait quasiment rien, il dort, mange, dort, mange, dort, mange, dort........en fait il continue de se former en vue d'être "réellement" viable. Tout comme il le ferait dans le ventre de sa mère.

Et l'évolution continue à ce niveau aussi. D'ici quelques temps (millier d'années si mes souvenirs sont bons) les accouchements par voie basse, dis naturels, ne seront plus possibles, le bassin des femmes ne le permettra plus de part son volume qui diminue encore.
Avant d'en arriver là les césariennes se multiplieront tout comme les difficultés y conduisant.

L'évolution n'a pas vraiment de limite, elle se poursuit continuellement. Les modifications interviennent aussi bien par la sélection naturelle (le plus "fort/malin" survit) que par l'environnement et le mode de vie (celui qui a les capacités répondant le mieux aux besoins survit).
Afficher tout
Excellent commentaire !) par contre j'ai lu comme quoi un bébé serait en maturité au bout de 13mois de gestation donc plutôt 4mois de plus.

a écrit : Excellent commentaire !) par contre j'ai lu comme quoi un bébé serait en maturité au bout de 13mois de gestation donc plutôt 4mois de plus. Quelle est la définition de la maturité dans ta source ?
Parce qu'un nourrisson de 4 mois ne sais même pas se déplacer par exemple.