Pour soigner l'épilepsie sévère, on peut retirer la moitié du cerveau

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a écrit : Sans vouloir lancer un sujet polémique. Des personnes que j'ai fréquenté étaient sujettes à des crises plus ou moins violentes, de façon quasi quotidienne. Elles se sont mises à fumer du cannabis et les crises ont cessées. Là ou les traitements les atténuaient à peine.
Ça me paraît tout de même moins extrêm
e qu'une ablation, même partielle, du cerveau. Afficher tout
Dans certains états, le cannabis est utilisé et prescrit par les médecins pour traiter l'épilepsie. Ça ne soigne pas à proprement parler, mais ça diminue les symptômes

a écrit : À mon avis c'est par rapport au patient AVANT l'opération. Fin pour moi ça coule de source..

JLSD Grace à Epenser :)
Non c'est faux, l'épilepsie n'interfère en rien à un score de QI, car tout psychologue devra faire passer le test (WISC-IV par exemple) en se basant sur une population identique à son patient

Je suis le seul à avoir un problème avec la formulation de l'anecdote? "Peuvent nécessiter". Il me semble que "Peuvent être traitées actuellement par" serait mieux choisi. En effet il n'y a pas de nécessité et je suppose (et j'espère) que les progrès de la médecine rendront cette pratique obsolète et que dans quelques années les gens la trouveront complètement barbare ! C'est comme si on disait que certains malaises peuvent nécessiter une saignée... C'est maintenant d'un autre âge ! Plus récemment (au cours du XXe siècle) on a pratiqué toutes sortes d'opérations invasives sur le cerveau pour soigner des maladies mentales et ces pratiques ont été heureusement abandonnées au profit de méthodes moins risquées et plus efficaces.

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a écrit : Ça n'a aucun sens de parler d'une baisse de QI. Car le QI ne peut être réalisé que sur des individus sains, et non-souffrant de maladies de type démence. Du coup, bien sûr qu'il va y avoir une baisse des capacités intellectuelles, mais ce n'est pas correct de le dire comme ça, baisse de QI par rapport à quelle moyenne ? Quel échantillon et quelle population ?
Ça coule de source qu'un patient avec seulement un hémisphère fonctionnel sera moins performant qu'un individu totalement sain, on ne peut donc pas simplement dire "une baisse de QI".

Désolé
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"Désolé" j'ai compris

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a écrit : Pk pas ? Il perd des points de QI entre avant et après de façon significative. Il a donc une baisse
De QI (peut importe avec quel test tu prends la mesure). C'est un fait voila tt. Et pour les curieux il est possible de se faire anesthésier un hémisphère en s'injectant un produit dans la carotide. Je ne
me souviens plus du nom du produit malheureusement mais il est possible de le trouver sur le
Net et d'aller voir son médecin avec :) parait il que l'impact n'est pas flagrant a première vue, que l'effet se voit dans des petites choses.
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Oui mais ça n'a aucun sens, on ne fait pas choses comme ça en psychologie, les tests de QI sont là pour évaluer un individu par rapport à une population de référence, pas du tout pour voir si on "progresse/diminue" au niveau des performances. Ça n'a strictement rien à voir, le test de QI n'est pas une épreuve sportive où on va évaluer tes capacités avant ou après un entraînement ou une lésion. Bref voilà c'est juste la formulation qui est fausse on peut parler de déclin de fonctions cognitives mais pas de "baisse de QI".
Et pour la procédure que tu cites permettant d'anesthésier des hémisphères, il s'agit du test de WADA (sélectif) et le produit utilisé est un sodium amobarbital.
Et pour le coup, trouver le produit sur le net, et aller voir le médecin avec pour qu'il t'anesthésie c'est complément faux je suis pas d'où tu sors des choses pareilles :
- JAMAIS tu n'auras à acheter des anesthésiant sur internet
- JAMAIS ton docteur ne te fera quelques expériences seulement car tu lui demande, le test de WADA se fait en salle d'opération avec des neurochirurgiens et neuropsychologue et seulement quand c'est nécessaire (pathologie, tumeur)

Il faudrait peut être penser à arrêter de trop prendre au sérieux Scrubs et Grey's anatomy

a écrit : Sans vouloir lancer un sujet polémique. Des personnes que j'ai fréquenté étaient sujettes à des crises plus ou moins violentes, de façon quasi quotidienne. Elles se sont mises à fumer du cannabis et les crises ont cessées. Là ou les traitements les atténuaient à peine.
Ça me paraît tout de même moins extrêm
e qu'une ablation, même partielle, du cerveau. Afficher tout
J'ai un cousin germain epileptique, qui lui aussi depuis qu'il fume régulièrement du canabis, ne fait presque plus de crises :s après je sais pas si ca y est vraiment pour quelques choses.

En ce qui concerne le cannabis et le cerveau... C'est le canabidiol qui est l'un de ses nombreux composants qui a une action intéressante... Et de plus il s'agit d'une molécule qui n'a pas d'effets psychotropes....

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Finalement il ne vaudrais mieux pas faire des crises d épilepsie ou etre a moitié aveugle ... il n y a vraiment pas de cadeaux! :-\

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a écrit : Je suis le seul à avoir un problème avec la formulation de l'anecdote? "Peuvent nécessiter". Il me semble que "Peuvent être traitées actuellement par" serait mieux choisi. En effet il n'y a pas de nécessité et je suppose (et j'espère) que les progrès de la médecine rendront cette pratique obsolète et que dans quelques années les gens la trouveront complètement barbare ! C'est comme si on disait que certains malaises peuvent nécessiter une saignée... C'est maintenant d'un autre âge ! Plus récemment (au cours du XXe siècle) on a pratiqué toutes sortes d'opérations invasives sur le cerveau pour soigner des maladies mentales et ces pratiques ont été heureusement abandonnées au profit de méthodes moins risquées et plus efficaces. Afficher tout Barbare ?! De un, cela revient selon moi à insulter les neurochirurgiens capable de pratiquer cette opération extrêmement délicate, à croire qu'ils font ça pour le fun.... De deux ce n'est pas barbare de gaver un gamin avec encore plus de médocs que ceux donné à tes futurs steaks Mcdo ? Comme s'il n'y avait pas de lourds effets secondaires avec les traitement anti épileptique ! (et franchement les effets secondaires post opératoire me paraisse franchement extraordinairement acceptable par rapport à la condition du patient)

Enfin tout ça pour dire qu'il faudrait un peu se renseigner sur le fonctionnement du cerveau avant de qualifier ces pratiques BARBARES, va dire cela à tout les sourd qui ce sont fait planter une aiguille dans le cerveau à vie. Faut arrêter de croire que notre cerveau et plus généralement le corps humain est sacré.... On est plus au moyen âge, on réalise des progrès immense avec tout ces barbares qui triture notre cerveau pour nous guérir.

(fin du coup de gueule désolé)

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a écrit : Je suis le seul à avoir un problème avec la formulation de l'anecdote? "Peuvent nécessiter". Il me semble que "Peuvent être traitées actuellement par" serait mieux choisi. En effet il n'y a pas de nécessité et je suppose (et j'espère) que les progrès de la médecine rendront cette pratique obsolète et que dans quelques années les gens la trouveront complètement barbare ! C'est comme si on disait que certains malaises peuvent nécessiter une saignée... C'est maintenant d'un autre âge ! Plus récemment (au cours du XXe siècle) on a pratiqué toutes sortes d'opérations invasives sur le cerveau pour soigner des maladies mentales et ces pratiques ont été heureusement abandonnées au profit de méthodes moins risquées et plus efficaces. Afficher tout Bonjour, au risque de vous suprendre la saignée est encore courament utilisé. Bien sur pas avec un couteau et un bol comme autrefois. Et la chirurgie du cerveau pour l epilepsie est encore pratiqué, il se sont meme nettement amelioré. Apres tout les epileptique pharmacoresistant nn pas la chance de pouvoir beneficier de cette solution.

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a écrit : Oui mais ça n'a aucun sens, on ne fait pas choses comme ça en psychologie, les tests de QI sont là pour évaluer un individu par rapport à une population de référence, pas du tout pour voir si on "progresse/diminue" au niveau des performances. Ça n'a strictement rien à voir, le test de QI n'est pas une épreuve sportive où on va évaluer tes capacités avant ou après un entraînement ou une lésion. Bref voilà c'est juste la formulation qui est fausse on peut parler de déclin de fonctions cognitives mais pas de "baisse de QI".
Et pour la procédure que tu cites permettant d'anesthésier des hémisphères, il s'agit du test de WADA (sélectif) et le produit utilisé est un sodium amobarbital.
Et pour le coup, trouver le produit sur le net, et aller voir le médecin avec pour qu'il t'anesthésie c'est complément faux je suis pas d'où tu sors des choses pareilles :
- JAMAIS tu n'auras à acheter des anesthésiant sur internet
- JAMAIS ton docteur ne te fera quelques expériences seulement car tu lui demande, le test de WADA se fait en salle d'opération avec des neurochirurgiens et neuropsychologue et seulement quand c'est nécessaire (pathologie, tumeur)

Il faudrait peut être penser à arrêter de trop prendre au sérieux Scrubs et Grey's anatomy
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Alors il est évident que faire un test de QI peut être tt a fait pertinent dans un cadre de recherche, chaque sujet étant son propre témoin par exemple (on ne va pas faire de la methodo, mais tu peux faire deux groupes
aussi avec anesthésie similaire, même âge... Et puis si on a un bon N on compare les deux) mais quii qu'il arrive si le résultat du test n'est pas donné au sujet ça ne pose pas de problème éthique. Il est aussi possible de tester chaque fonctions cognitives une par une mais c'est moins polyvalent plus long... Ca dépend surtout de la question. En clinique il est vrai que ça ne serait pas possible puisque dossier médicale, mais dans l'anecdote le contexte n'est pas précisé.

Ensuite pour le wada je connais personnellement plusieurs neuropsychologues faisant parallèlement de la clinique et de la recherche qui ont fait ce test par curiosité et non dans un but médical. (C'est comme ça la vrai vie d'un CHU).
Enfin dernier point (et non des moindres) je n'ai pas de télévision.

Ps: pour internet je disais de regarder le nom du test pas d'acheter le produit...

a écrit : Ça n'a aucun sens de parler d'une baisse de QI. Car le QI ne peut être réalisé que sur des individus sains, et non-souffrant de maladies de type démence. Du coup, bien sûr qu'il va y avoir une baisse des capacités intellectuelles, mais ce n'est pas correct de le dire comme ça, baisse de QI par rapport à quelle moyenne ? Quel échantillon et quelle population ?
Ça coule de source qu'un patient avec seulement un hémisphère fonctionnel sera moins performant qu'un individu totalement sain, on ne peut donc pas simplement dire "une baisse de QI".

Désolé
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Faut pas être désolé enfin.

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L'avantage c'est qu'il aura qu'à moitié mal au crâne après !

a écrit : Ça n'a aucun sens de parler d'une baisse de QI. Car le QI ne peut être réalisé que sur des individus sains, et non-souffrant de maladies de type démence. Du coup, bien sûr qu'il va y avoir une baisse des capacités intellectuelles, mais ce n'est pas correct de le dire comme ça, baisse de QI par rapport à quelle moyenne ? Quel échantillon et quelle population ?
Ça coule de source qu'un patient avec seulement un hémisphère fonctionnel sera moins performant qu'un individu totalement sain, on ne peut donc pas simplement dire "une baisse de QI".

Désolé
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Une baisse de QI par rapport à l'avant chirurgie, quel rapport avec les autres?
Si un patient atteint d'épilepsie sévère se fait opérer, on verra peut être son propre QI diminuer par rapport à son QI d'avant intervention.

a écrit : Ça n'a aucun sens de parler d'une baisse de QI. Car le QI ne peut être réalisé que sur des individus sains, et non-souffrant de maladies de type démence. Du coup, bien sûr qu'il va y avoir une baisse des capacités intellectuelles, mais ce n'est pas correct de le dire comme ça, baisse de QI par rapport à quelle moyenne ? Quel échantillon et quelle population ?
Ça coule de source qu'un patient avec seulement un hémisphère fonctionnel sera moins performant qu'un individu totalement sain, on ne peut donc pas simplement dire "une baisse de QI".

Désolé
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Simplement baisse de QI par rapport au QI du même patient avant opération? Non?

Chez en enfant l'hémisphérectomie ne cause presque pas de troubles intellectuel car le cerveau est jeune et peut facilement s'adapter.

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C'est lourd quand meme!
J'imagine pas les parents du premier patient!
"Madame, monsieur, pour le bien de votre fils on va lui désactiver la moitié de son cerveau"

a écrit : Sans vouloir lancer un sujet polémique. Des personnes que j'ai fréquenté étaient sujettes à des crises plus ou moins violentes, de façon quasi quotidienne. Elles se sont mises à fumer du cannabis et les crises ont cessées. Là ou les traitements les atténuaient à peine.
Ça me paraît tout de même moins extrêm
e qu'une ablation, même partielle, du cerveau. Afficher tout
En effet,un fois ton cerveau complètement HS après en avoir fumer plus ou moins,pas besoin d'en enlever une partie par ablation...

a écrit : Une baisse de QI par rapport à l'avant chirurgie, quel rapport avec les autres?
Si un patient atteint d'épilepsie sévère se fait opérer, on verra peut être son propre QI diminuer par rapport à son QI d'avant intervention.
Bien sur qu' on verra ça, mais ça n'a aucun sens, comme si je te dis que je si je te coupe un bras tu seras moins bon pour couper ta pizza qu'avant que je t'ampute ! Ça n'a clairement aucun sens, l'idée derrière est correcte mais c'est juste la formulation qui ne l'ai pas, car pour qu'un test de QI soit valide il faut respecter certains facteurs, et l'intégrité du sujet est un facteur fondamental.