Une bonne partie du vocabulaire anglais vient du français. Selon les sources, ce serait de 30 à 60% des mots usuels anglais qui auraient pour origine le français. Mais ces mots français ont souvent été oubliés, si bien qu'un anglophone utilise couramment cinq fois plus de mots qu'un francophone, forcé d'en réimporter certains sous forme de franglais.
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Ah et le mot "barbecue ", ça vient d un porc qu a un bâton de la "barbe au cul ", en français ou en occitan je sais pas. En tout cas ça me fait plaisir de savoir qu on a autant en commun avec les rosb..heu les anglais, car malgré leurs grands airs je les aime bien, c est des fortiches (qui nous aiment pour la plupart). Et puis musicalement heureusement qu ils sont là !
Il y a cependant une analogie, "he climbed the ladder down" est parfaitement correct, alors que sans le "down" c'est par défaut "up", monter et non pas descendre.
Curieux d'ailleurs ce mot "down", qui vient du français "dune" et signifie primitivement donc "hauteur, colline"; "to go down" est "venir, donc descendre, de la dune"
"staring" est plus fort, exprimant qu'il ne peut en détacher ses yeux.
Mais c'est très difficile de traduire une phrase isolée d'un contexte; suivant celui-ci, des mots plus adéquats peuvent venir à l'esprit spontanément.
1- Sur la partie historique, je ne veux pas discuter plus avant, cela sort complètement de la charte des commentaires qui prescrit de ne parler que de l'anecdote pour l'enrichir.
2- Sur l'utilisation de la langue et de son vocabulaire, oui, je passe souvent à Paris et Londres, et récolte à chaque fois (ce n'est qu'un exemple) un "Metro": pas spécialement pour des rats de bibli, mais infiniment plus riche en vocabulaire dans la version anglaise (qui n'est d'ailleurs aucunement une traduction, les rédactions sont indépendantes, et le journal est d'origine suédoise).
Une raison de plus pour les chauvins de mettre la France et le français sur un piédestal.
Quelque soit le verbe, (look at, glance, etc. en fonction du sens) l'idée est qu'au final l'action répétée/discontinue est introduite par le verbe.
A comprendre : Jamais on ne dira "He looked at her a lot/often".
Dailleurs, dans le sujet du concours, le choix s'était arrêté sur glare/look at à cause du contexte.
(Sujet Agrégation Externe 2008...)
Quant à cheap, ce que je voulais dire, c'est simplement que c'est un mot/concept inexistant dans la langue française courante, bien que ce soit un mot que tous nos 6èmes connaissent. Il y a moult synonymes anglais. Mais aucun en français. Funny.
Sinon bien vu le oversee/overlook.
Par contre pour le must / have to... Nope !
Bon pour la forme :
Must est un auxilaire modal. Il indique (c'est ce que fait la modalité) une implication plus ou moins forte de l'énonciateur. Bref, Must marque une implicatioon relativemnt forte de l'énonciateur sur la validation du procès. Charabia.
En simple :
You must -> Tu dois (et crois moi, je vais y veiller...)
You have to -> Tu dois (mais je ne m'implique pas, c'est toi qui t'impose cette rigueur).
Pareil que May/Might. May est détaché (constat) et Might marque une implication (donc comme c'est subjectif, le procès a peut-être moins de chances de se réaliser. Mais pas forcément....)
Ou alors, -ING qui ne veut PAS dire "en train de".
Ex: Sir, may you come ? Yes, 2 minutes, I'm coming.
Dad, may I borrow your car ? No way you're driving my car !
(ING marque la focalisation sur la façon dont se déroule l'action)
Bref, c'est subtil, donc c'est cool. :)
Il n'y a pas de bonne réponse. On s'est pris la tête pendant 30 minutes avec les
collègues sur ce seul verbe lors de la correction de l'Agréagation d'anglais de 2008.
Ce qui importe c'est que les étudiants proposaient :
He xxxxxxxxxxx at her a lot.
Mais non !
Les anglais vont placer la récurrence sur le verbe. Mais pas d'adverbe comme en français.
He kept xxxxxxx-ING at her.
(Dans le texte, il avait eu une "algarade" avec la demoiselle, donc j'avais proposé he kept glaring at her pour retrannscrire le ressentimment. La proposition a été retenue)
Sur les deux interventions, ci-dessus, de Khassandr: mais je crois que nous sommes entièrement d'accord, sauf que:
- j'orthographie "quel que soit le verbe", ou "quelque verbeux que soit le propos", pour tenir compte d'une grammaire française pour une fois logique;
- je passe sur des fautes de frappe (j'en commets aussi!);
- plus sérieusement, je ne suis pas sûr que mon attitude de bilingue (j'ai assisté à des cours d'agrèg en Sorbonne pour voir, aussi au Collège de France, et ai souvent pas mal rit - intérieurement - de voir comment tout le monde s'empêtrait) ait été comprise:
le français est très précis, quoique pauvre, c'est une langue pour les traités internationaux, le droit (presque tous les mots de droit britannique, pourtant très différent d'essence, sont d'origine française), l'administation;
l'anglais, pour un mot, renvoie à un ensemble de notions voisines mais pas identiques: c'est une langue de littérature, et de poésie.
Dans aucune des deux langues il n'y a de synonymes parfaits; les plus proches en français pourraient être "florilège" et "anthologie", construits exactement de la même façon, selon des racines soit latines, soir grecques; mais on ne dira pas "florilège des penseurs pré-socratiques", ni "anthologie des poètes troubadours".
Des agrégatifs écrivant "he was looking at her a lot"? J'espère me méprendre ...
"He kept glaring at her" est correct, n'implique aucun ressentiment, mais plutôt de l'admiration.
Au fait, bien fait de dire que je faisais (même moâ) des fautes de frappe: à vous de rire de mon "j'ai rit" ;-)
Juste un truc que je comprends pas: en France, vous n'avez vraiment pas le concept de bon marché? Ou bien c'est que le concept s'exprime en deux mots au lieu d'un (économique étant un seul mot, mais un peu différent)?