Le mot pedigree, désignant une liste d'ancêtres de la même espèce, vient de l'ancienne expression française "pied de grue", utilisée pour désigner l'arbre généalogique d'un animal. Elle a été reprise littéralement par les Anglais et transformée phonétiquement en "pedigree", les Français reprenant finalement le même terme.
En effet, l'empreinte d'une patte de grue est schématiquement faite de trois traits, pouvant faire penser à un arbre généalogique.
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Aucun rapport avec "faire le pied-de-grue", d'ailleurs passée telle quelle en anglais.
Des centaines, pour ne pas dire milliers, de mots et expressions sont passés en anglais, langue très conservatrice, ont été oubliés en français, où ils sont revenus déformés.
C'est comme pour le mot "bougette" qui était une petit sac pour y mettre des pièces par exemple. Lors de la conquête par les Normands de l'Angleterre, le mot à suivi puis il s'est transformé en ""budget" qui est ensuite revenu en France.
"L'Anglais ce n'est jamais que du Français mal prononcé" disait Georges Clemenceau
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Aucun rapport avec "faire le pied-de-grue", d'ailleurs passée telle quelle en anglais.
Des centaines, pour ne pas dire milliers, de mots et expressions sont passés en anglais, langue très conservatrice, ont été oubliés en français, où ils sont revenus déformés.
C'est comme pour le mot "bougette" qui était une petit sac pour y mettre des pièces par exemple. Lors de la conquête par les Normands de l'Angleterre, le mot à suivi puis il s'est transformé en ""budget" qui est ensuite revenu en France.
Et comme pour le mot "tennis" qui dans mes souvenirs vient du français "tenez" : au XIXe siècle les joueurs se lançant la balle en disant "tenez" (autre temps autres mœurs : aujourd'hui ils disent plutôt aaaaahhhhhhiiiiiinnnnnnnnnn, les décibels en plus :-)
"L'Anglais ce n'est jamais que du Français mal prononcé" disait Georges Clemenceau
C'est aussi comme le mot "mayday" qui provient de "m'aidez" (je crois). Il y a une anecdote là dessus.
Le mot "touriste" a subit la même transformation. Car nous, les français nous disons "faire un tour". Cette expression a été reprise au XIXeme siècle par les anglais qui venait en Côte d'Azur (précisément dans les coins de Nice, la reine Victoria ayant par ailleurs un hôtel particulier dans la ville, pour lorsqu'elle venait séjourner ) et disaient "to make a tour" qui s'est transformé en "tourist". Nous, les français, avons repris le mot "tourist" en rajoutant un "e" qui est donc devenu "touriste". C'est fascinant de voir que certains mots français on été repris par les anglais, et inversement, comme un jeu de ping pong ^^.
Et il forge très librement des mots (Shakespeare a inventé environ dix mille mots, dont beaucoup sont restés), encore de nos jours.
Aussi, d'après Google, il a dépassé le million de mots, au moins dix fois plus que le français.
Et une fois entré dans le vocabulaire, un mot en sort assez rarement, contrairement au français qui a oublié d'innombrables termes et méprise les dialectes parfaitement français, voire s'en moque (belge, etc.).
Si j'ai dit "des centaines, pour ne pas dire des milliers de mots viennent du français", c'est que rien qu'en parcourant "A Concise Etymological Dictionary of the English Language" j'en ai compté mille, certains inattendus: bacon, beefsteak, slash, duty, brawl, prim, manager, etc..
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En même temps en ces temps modernes nous parlons nous comme l'Angleterre avec de plus en plus de mots dis franglais
Demandez à un anglophone ce qu'il pense de parking, camping, relooking, footing, rugbyman, tramway, pin, talkie-walkie, forcing, barman, smoking....
Toujours dans les mots anglais issus du français, "to remember" (se souvenir) vient de l'ancien français "remembrer" qui veut dire se souvenir aussi.
Il me semble que de très nombreux mots anglais finissant par -tion proviennent également du français
Les échanges précédents m'ont rappelé une anecdote qui a été retournée contre les rieurs.
De nombreux Français ont ri d'un titre du Times qu'ils avaient traduit par: "Violente tempête sur la Manche. Le continent est isolé."
Quel nombrilisme, n'est-ce-pas?
Hélas, le mot employé, "isolated" ne signifiait pas "isolé" mais "inaccessible".
Et triple H dort le pied de grue de nulle part, le pied de grue ! Son adversaire ne pourra pas se relever Christophe !
Isolated : 1- lonely; cut off from society or contact; remote 2 - untypical, exceptional (Oxford Reference)
Le doute que le Times de l'époque se soit permis de l'autodérision en cinq colonnes à la une.
J'ai demandé à trois amis, un Britannique, un Australien, un Néo-Zélandais (ces deux derniers ne connaissant sûrement pas l'anecdote) comment ils comprenaient le titre; aucun n'a pensé à un autre sens que "nous ne pouvons plus y aller".
Barman existe, je pensais à ceux qui confondent avec "garçon", waiter.
Pin était utilisé pour les affiquets, maintenant c'est plutôt "badge" (qui existe en anglais, avec un sens beaucoup plus large). Aucun rapport avec le numéro personnel d'identification des cartes bancaires PIN.