Le Park Slope Food Coop est un supermarché coopératif alimentaire fondé dans les années 70 à New York. Ceux qui ne sont pas adhérents peuvent visiter le magasin, mais ne peuvent pas y faire d'achats. Chaque adhérent s'engage à y travailler bénévolement 2 heures et 45 minutes par mois et en échange, il peut y faire ses courses, à des tarifs bien inférieurs à ceux des supermarchés.
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Pas très bon pour la baisse du chômage même si l'idée séduit en tant que consommateur...
Actuellement dans les salles, le film "Demain" qui expose différents systèmes économiques déjà existant et fonctionnant.
Par exemple, faire ses courses avec une monnaie virtuelle. Ou encore, faire une chaîne d'entreprises qui font constamment appel les unes aux autres.
Le but : relancer l'activité localement. Mais aussi, éviter que l'argent ne quitte le pays.
Et bien sûr, essayer de se passer à terme des grands groupes (Monsanto, Carlyle, les banques...).
Mon scepticisme n’est guère suivi, tant pis. Il a pour origine ce qui est dit de Coop, d’origine britannique (très longues références, pour ceux qui ont le courage de les lire en profondeur):
en.wikipedia.org/wiki/The_Co-operative_Group
(regardez le paragraphe sur la rémunération des dirigeants)
www.theguardian.com/business/2013/nov/23/coop-scandal-paul-flowers-mutual-societies
(regardez ce qui est dit du patron, pasteur méthodiste)
J'espère qu'après lecture vous ne considérerez plus ma position comme provenant d'un esprit étroit et négatif (pléonasme).
Sans fouiller jusque dans les méandres des comptes ou sur le respect du droit du travail américain, tu bosses 2h45 par mois et tu as en permanence une réduction de 20 à 40% sur tous les produits. Des produits d'une fraicheur et d'une qualité rare à New-York. Juste sur ce point là c'est pas trop mal je trouve. (source n*2)
J'ai vu un reportage Tv il n'y a pas longtemps qui montrait des endroits à Paris avec des sortes de supermarchés peu cher, des salon de beauté/coiffure aussi pour femmes en situation de précarité. On ne se rend pas compte qu'il y a des personnes qui suite a une maladie ou un divorce basculent d'un coup dans une très grande précarité c'est vraiment triste.
Édit: en lisant les sources je vois que ce n'est pas du tout un marche pour aider les personnes en situation précaire mais plutôt des produits de qualité superieure, bio etc... La comparaison ne tient donc plus
- tenir la comptabilité? mais c'est la dernière chose où une association pseudo-caritative, ou pseudo co-opérative laisserait un tiers y fourrer son nez!
Un très connu organisme français de charité qui distribue des repas prétend publier des comptes, mais présentez-les à un commissaire aux comptes, il éclatera de rire: frais de fonctionnement incohérents, de toute évidence au profit personnel de quelques dirigeants, intérêts financiers laissant supposer une énorme réserve...Et seul est publié un compte d'exploitation, pas un bilan.
- pour les associations religieuses, elles sont en France, à la différence des USA, généralement contrôlées par l'Église catholique, dont la transparence des comptes, jusqu'à celles du Vatican, est bien connue; le dernier Pape n'aurait pas abdiqué pour rien, laissant au suivant le soin d'éviter avec diplomatie trop de bruit à propos d'une imminente explosion de révélations;
- jusqu'à un relativement récent congrès international de Cancún: je tiens moi aussi d'un employé d'hôtel que les séances ne ramenaient que deux pelés et trois tondus, les généreux congressistes allant presque tous aller s'ébattre sur la plage ou en chambre.
C'est avec tristesse que je lis la plupart des commentaires: sans être rousseauiste, je pense que dans l'ensemble l'homme est compatissant, de nature (sans oublier ses propres intérêts, quand même); exactement comme dans les sociétés de chimpanzé ou d'éléphants. Mais arrive l'appât du gain, que ce soit des bananes ou de l'argent, tout s'écroule.
Et surtout, certains profitent sans scrupule de l'empathie naturelle.
Donc si tu gagnes le smic c'est peut-être intéressant, mais en même temps si tu gagnes le smic est-ce que tu as en premier lieu de quoi acheter suffisamment dans le mois pour économiser les 50€ de l'hypothèse ?
Bref, ça peut être intéressant, ou pas. Il faut calculer.
Et bien sûr le travail est soumis à un contrat (on loue sa force de travail) qui est juridiquement distinct d'un contrat commercial et répond à des lois spécifiques (code du travail, fiscalité, charges sociales dont certaines servent à payer les caisses d'assurance maladie, d'accident du travail, le veuvage, les caisses de retraite...) le tout au nom de la solidarité.
Ce type d'embauche sera peut-être possible lorsque le code du travail sera réduit à peau de chagrin (présente législature) puis supprimé (prochaine législature).
Pour l'instant, en France du moins, l'homme n'est pas une marchandise, il ne peut pas être mis en balance avec des articles en tête de gondole. Et c'est tant mieux, non ?
Et les licornes sans corne et unijambistes elles sont discriminées elles ? Ça m'énerve de voir ça, aujourd'hui on cherche toujours à être dans le politiquement correct, parfois à l'extrême.
J'adore le concept !! Ça permettrait aux SDF, aux étudiants et à ceux qui n'ont pas trop les moyens de manger et de s'habiller :) ! On devrait en avoir plus !!
En revanche ton premier com sur les personnes âgées ou malades ou handicapées mise sur le côté n'a pas grand chose à voir avec les critiques justifiées que tu fait d'un système associatif "corrompu"
Déjà, au XIXème siècle, la pratique de certains employeurs de payer leurs ouvriers en bons d'achat valables dans leurs propres magasins a été interdite: ils gagnaient sur tous les tableaux; les ouvriers devaient évidemment être valides, les autres n'intéressant pas les patrons.
Je pensais à ça mais l'ai très mal exprimé. Alainric l'a fait beaucoup mieux.
Ça n'arrivera pas en France, depuis 1970 ça aurait déjà été fait...
Au fait il existe ce qu'on appelle les épiceries solidaires. Elle vont démarcher les supermarchés pour récupérer ce qui est ou qui va bientôt périmé. Les prix y
sont très attractifs.