Jean Alexandre Coluche fut chargé en 1809 de garder la maison à l'entrée de Vienne où l'empereur Napoléon Bonaparte se reposait et de ne laisser entrer ni sortir personne. Aussi, le soir, quand l'Empereur se présenta devant lui, il lui refusa le passage, car il ne l'avait pas reconnu, et avertit même Napoléon : "si tu fais encore un pas, je te plante ma baïonnette dans le ventre". Napoléon le décora finalement pour avoir si bien rempli sa mission.
Commentaires préférés (3)
You shall not pass !!!
Suis-je le seul à chercher un rapport avec Coluche ?
C'est fair play de l'avoir décoré. Bien d'autres lui aurait fait trancher la tête, ou finir sa vie dans un cachot :)
Tous les commentaires (38)
You shall not pass !!!
Halte au grabuge !!
Ah mais non celui là vient de l'intérieur ... Je suis trop soulé quoi ..
(Cf Kaamelott :P)
Suis-je le seul à chercher un rapport avec Coluche ?
C'est fair play de l'avoir décoré. Bien d'autres lui aurait fait trancher la tête, ou finir sa vie dans un cachot :)
Et depuis ce jour-là, Napoléon a toujours gardé une main sur son ventre pour se protéger des coups de baïonnettes quand il rentrait bourré le soir.
J'ai rien compris...
ça me fait beaucoup penser à la chanson du soldat belge...
c'était en 1809, après la victoire d'Ebersberg, bourg sur la Traun, entre Linz et Vienne. Ce bourg a été livré aux flammes pendant l'action, et Napoléon se logea dans une maison à demi ruinée par l'incendie. Jean Coluche fut mis en faction devant sa porte avec un soldat de la garde impériale, et la consigne qu'ils reçurent était de ne laisser entrer ni sortir aucune personne qui ne fût accompagnée d'un officier d'état-major. Vers le soir, et bien enveloppé de sa modeste redingote grise, Napoléon quitta son palais de décombres. « On ne passe pas! » lui cria Coluche. Pensif et la main dans la poitrine, Napoléon, sans l'écouter, continua de marcher à sa rencontre. Coluche prit son fusil à deux mains : « si tu fais encore un pas, je te.... plante ma baïonnette dans le ventre. » Au bruit de cette scène des généraux accoururent, et leurs aides de camp, et tout l'état-major. Napoléon rentra ; Coluche fut entraîné au corps de garde, « Tu es perdu, mon garçon, lui disaient ses camarades ; tu as fait main-basse sur ton empereur. On fera un exemple sur ton pauvre corps. — Un moment, un moment, répondait Coluche et ma consigne donc ! J'expliquerai tout cela devant le conseil de guerre. » On vint le chercher de la part de l’empereur. Il entra, la main à son bonnet. « Grenadier, lui dit Napoléon, tu peux mettre un ruban à ta boutonnière, je te donne la croix. — Merci, mon empereur, répondit Coluche ; mais il n'y a plus de boutique dans ce pays-ci pour acheter un ruban. — Eh bien, prends une pièce à un jupon de femme ; ça fera la même chose. »
Si il avait vraiment tué Napoléon, il aurait été décoré pour avoir rempli ses fonctions ou torturé parce qu'il a tué l'empereur ?
On y a tous pensé. Mais personne n'aurait osé faire le rapprochement entre les 2 coluche. Si, toi.....
C'est un exemple mais on peut en faire une généralité, Napoléon a sûrement été (et de loin) le chef d'Etat le plus populaire de notre histoire et cela du début à la fin, c'est l'archétype de l'homme providentiel à la française. Et même si il y a évidemment beaucoup de romance, le fond reste vrais.
Dans l'armée la fonction prime sur le grade
Dans l'armée, la fonction prime le grade, mon père m'a raconté l'histoire d'un planton sur une base a qui ont avait ordonnée de ne laisser passer que ceux qui avait le mots de passe, un general vin et chercha a entrer sans mots de passe, insistant et usant de sont autorité , le planton finis par lui mettre un coup de crosse.
Il fini décoré.
Histoire vraie
Lors de la campagne de 1809, Napoléon a d'ailleurs été victime d'une tentative d'assassinat par un étudiant à Vienne. Le gars se croyait investi d'une mission divine et agissait au nom de Jeanne d'Arc.
Il a essayé de forcer le passage en coupant à travers la foule au moment du passage de l'Empereur, mais il a été arrêté et désarmé par les gardes autour avant d'avoir pu l'atteindre. Voyant qu'il lui manquait une case, Napoléon a proposé à l'étudiant de le laisser partir, sans suites, à la seule condition qu'il lui demande pardon, ce qu'il refusa et mis en garde Bonaparte qu'il recommencerait si on le laissait faire. Le garçon fut donc éxécuté.
Mauvaise idée puisque la propagande des coalisés aura tôt fait de s'emparer de ce symbole.