Le bleu n'a pas toujours existé pour les humains

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La couleur bleue était inconnue de l'humanité au moins jusqu'à l'Antiquité. En effet, le mot bleu n'est pas retrouvé dans les langues et textes anciens, sauf dans la civilisation égyptienne. On ignore s'il s'agit de daltonisme ou simplement d'une absence de sensibilité à cette couleur, peu présente dans l'environnement humain de l'époque.


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L anecdote et les sources sont tournées de manière curieuse voir sensationnaliste....
J en profite donc pour faire un pub pour la chaine dirtybiology sur youtube qui vient d editer une video sur notre propension a la naïveté vis a vis des infos scientifique!

a écrit : Non, vu que de l'espace, le ciel de la Terre est aussi bleu...? Tu ne vois pas le ciel de l'espace, tu vois que l'eau qui et bleu pour la même raison que le ciel.

J'ai vu une vidéo du Top 5 qui expliquait ça, et apparemment ça viendrait d'un gène qui serait apparut plus tard. Par exemple dans les textes anciens, la couleur de la mer est désignée par " pourpre ". Donc ce n'est pas que le bleu n'existait pas, mais juste que, pour les Anciens, c'était une couleur identique à une autre.

Le ciel n'est pas bleu, il est incolore, sinon il nous apparaîtrait également bleu la nuit, il ne serait pas orange/rouge pendant les couches de soleil, etc.
La couleur bleue est évidemment celle que l'on voit le plus souvent mais ce n'est pas une couleur propre à l'atmosphere. Les raisons de cette coloration ont déjà été expliquées mais je pense qu'il fallait remettre les choses au point à ce niveau.

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android

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Je le savais déjà grâce à une vidéo du Top 5 il me semble: '5 choses que vous ne saviez pas sur les couleurs' (j'espère ne pas me tromper) et il expliquait qu'il y avait une tribu en Afrique qui ne voyait pas le bleu (ou très peu) et que dans aucun texte ancien il n'en ai fait mention ! Fascinant ! Il est dit également que nous ne sauront jamais si nous voyons tous les mêmes couleurs ;)

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windowsphone

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a écrit : Le ciel n'est pas bleu c'est une impression due au résultat de la diffusion de la lumière solaire par l'atmosphère. Aucun objet n'a aucune couleur si on suit ton raisonnement. Ce qui caractérise une couleur d'un objet c'est seulement les longueurs d'onde absorbées et diffusées. Bref, la "vraie" couleur du ciel est bien le bleu.

Mwai... Pour cette histoire de gènes... Les mutations de gènes apparaissent au hasard, et peuvent se propager si elles ont un caractère dominant ou si elles apportent un avantage de survie. Il faudrait une sacrée coïncidence pour que depuis l'antiquité la grande majorité des humains, toutes ethnies confondues (sachant que la mondialisation est très récente et qu'on se mélangeait et voyageait très peu avant), ait acquéri un gène permettant de distinguer le bleu d'une autre couleur.. L'hypothèse sur le fait qu'on avait une autre façon de parler des couleurs semble bien plus plausible

a écrit : Mwai... Pour cette histoire de gènes... Les mutations de gènes apparaissent au hasard, et peuvent se propager si elles ont un caractère dominant ou si elles apportent un avantage de survie. Il faudrait une sacrée coïncidence pour que depuis l'antiquité la grande majorité des humains, toutes ethnies confondues (sachant que la mondialisation est très récente et qu'on se mélangeait et voyageait très peu avant), ait acquéri un gène permettant de distinguer le bleu d'une autre couleur.. L'hypothèse sur le fait qu'on avait une autre façon de parler des couleurs semble bien plus plausible Afficher tout "sachant [...] qu'on se mélangeait et voyageait très peu avant"

Je ne parierais pas là dessus. Avant que les grandes civilisations soient établies, il y a eu au contraire beaucoup de mouvements de populations. Il suffirait alors que la mutation ait eu lieu après la naissance des premiers hommes mais avant le début de leur expansion à travers le monde.

C'est simplement une question de vocabulaire. Certaines tribu (en Amazonie je crois) n'ont que deux mots pour désigner les couleurs visibles. En français on en distingue 6 ou 7 dans les couleurs de l'arc en ciel (l'indigo a été ajouté car le chiffre 7 a une signification religieuse). C'est une pure convention.

Le bleu était très compliqué à obtenir pour la pigmentation

a écrit : Le ciel n'est pas bleu c'est une impression due au résultat de la diffusion de la lumière solaire par l'atmosphère. Bon, tout le monde t'a déjà répondu, mais je voulais bien sûr parler du bleu perçu par l'homme, vu que le mot est absent d'anciennes langues, langues parlées par l'homme. Non parce que si on va dans ce sens, TOUTES les couleurs ne sont qu'affaire de perception du rayonnement par la rétine et d'interprétation du cerveau. Il n'empêche que les anciens devaient voir le ciel bleu, ou à la limite, peut être qu'ils interprétaient ça comme du vert altéré.

Anecdote du jour : j'ai vu (sur Futura Sciences je crois) que certains oiseaux étaient capables de percevoir des "couleurs" dans les longueurs d'onde de l'ultraviolet. Voir par les yeux de ces oiseaux doit être assez psychédélique :). J'ai aussi vu (sur le site du Professeur Moustache, tumourrasmoinsbete.blogspot.fr/2015/12/vendredi-30-millions-damis.html) que les pigeons ont des "cryptochromes" capables de percevoir les champs magnétiques comme je vois mon clavier.

De nombreuses langues ne font pas la distinction entre le vert et le bleu encore à l'heure actuelle. Ainsi, le japonais reste ambigu sur le sujet et ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale qu'il est apparu comme "utile" d'avoir un mot pour désigner le bleu en tant que tel et non comme une teinte de vert (ils ont d'ailleurs emprunté le mot anglais "blue", tout simplement). Un article que j'avais lu, en anglais, disait d'ailleurs qu'une langue n'aura pas de mot spécifique pour le rose, le orange, le brun, etc. tant qu'elle ne fera pas la distinction entre le vert et le bleu.

Dans le même genre les inuits distinguent les blancs (bon, pas vraiment une couleur) en différentes couleurs

Et il est possible de créer par dégradé des couleurs à priori non naturelles comme un bleu jaune, un rose bleu...

Au final, le langage n'est qu'un outil et la couleur qu'une interprétation :)
"C'est pas gris c'est taupe!"

Je pourrais comprendre pour le Rose (difficile d en voir dans la nature). Mais le Bleu, c'est vraiment etonnant qu'on ne puisse pas le remarquer, surtout pres des côtes. Et de plus c'est une des couleurs primaires en peinture ou en lumiere.

1- D'abord toutes mes excuses pour une faute d'orthographe si énorme que l'on aura bien la charité d'attribuer à une distraction et non à une inculture crasse.
2- Merci à tous ceux qui confirment que la dénomination des couleurs est liée à la langue, pas à la vision réelle.
3- La vision dépend de trois sortes de récepteurs de la rétine, largement interprétées par le cerveau. Une mutation par rapport aux singes nous en a donné un de plus, avantage énorme car un chimpanzé ne distingue pas rouge et vert (donc pas facilement un fruit mûr d'un autre).
4- Il est prouvé que certains ont quatre récepteurs par une autre mutation (tétrachromique). Cela m'intéresse d'autant plus que je pense en être un, j'attends les résultats de mon autopsie pour m'en assurer. La première chose bizarre à été quand ma Maman m'a dit qu'une plaque électrique pouvait être chaude sans le sembler et que j'ai répondu qu'elle était évidemment rouge sombre. De même je vois dans l'ultra-violet proche, très pratique pour détecter les faux billets de banque.
Les Impressionnistes en étaient aussi probablement, du moins certains, c'est pour cela que je les apprécie tellement. Alors que pour certains travaux de restaurateurs, pardon restorateurs, je me demande ce qu'ils ont barbouillé n'importe comment.

fr.wikipedia.org/wiki/Vision_humaine

Moi, après un scéance shopping avec madame, j'élargis mon spectre visible et mon vocabulaire en 2 ou 3 rayons selon les collections.
Alors si le bleu n'était pas tendance avant l'antiquité, logique qu'il n'y ait pas de mot associé.

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windowsphone

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Cela me rappelle l'anecdote d'un conducteur américain qui avait dit voir un feu rouge comme vert par effet Fizeau-Doppler.
Explication parfaitement acceptée par le tribunal, mais qui impliquait un tel excès de vitesse que l'amende était bien pire...

Mon avis personnel fait que je suis dubitatif quand à la seconde partie de l'anecdote. Je ne suis certes pas paléogénéticien pour pouvoir affirmer ou non le daltonisme des populations préhistoriques, en revanche mes nombreuses années d'études en sciences du langage et linguistique me font réellement tiquer quant à cette hypothèse.

Premièrement, l'absence de mot ne signifie pas absence d'existence.
Deuxièmement, les exemples de dénominations des couleurs dans les nombreuses langues du monde sont criants: les locuteurs semblent percevoir les nuances de couleurs qu'ils sont capables de dénommer (comme par exemple, la multitude de variation de bleu qu'un peintre ou couturier percevra comparé a celle d'un individu «naïf»). Il y a discrimination des nuances là où il y a nécessité des les discriminer. D'une culture à une autre, la variation du bleu au vert n'est pas perçue de la même façon et aujourd'hui encore certaine culture ne les différencie pas, ce qui ce manifeste, entre autre, par l'absence de lexique pour l'une ou l'autre des couleurs.

La «création» de mots nouveaux et généralement motivé par l'apparition d'invention et de nouveautés. Je peux bien évidemment me tromper et j'attends l'avis d'antiquisants, mais il me semble quand même que l'avènement et la démocratisation de l'art semble une motivation à cette lexicalisation.

a écrit : De nombreuses langues ne font pas la distinction entre le vert et le bleu encore à l'heure actuelle. Ainsi, le japonais reste ambigu sur le sujet et ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale qu'il est apparu comme "utile" d'avoir un mot pour désigner le bleu en tant que tel et non comme une teinte de vert (ils ont d'ailleurs emprunté le mot anglais "blue", tout simplement). Un article que j'avais lu, en anglais, disait d'ailleurs qu'une langue n'aura pas de mot spécifique pour le rose, le orange, le brun, etc. tant qu'elle ne fera pas la distinction entre le vert et le bleu. Afficher tout Avoir des mots différents dans une langue ne sert que s'il est utile d'exprimer une différence (lapalissade).
Ainsi les Inuits n'ont que très peu de mots pour différencier les couleurs (cf. Alainric) mais énormément pour distinguer types de neige et de glace (les linguistes se disputent, d'environ 30 à 300). C'est - enfin, c'était - vital pour eux.

Le bleu est connu depuis Zidane et Platini !!!!