La Divine Comédie n'a rien de drôle

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La Divine Comédie de Dante n'a rien d'une comédie. Au XIVe siècle, la littérature se scindait en 2 catégories : la "tragédie" qui représentait la littérature noble écrite en latin, et la "comédie" écrite en italien vulgaire. La Divine Comédie raconte en partie la descente aux enfers de l'auteur.


Commentaires préférés (3)

D'ailleurs, Rodin, après être tombé en pâmoison devant la Porte du Paradis lors d'un voyage en Italie s'était juré de se faire une porte lorsqu'il aurait son propre atelier. Pour sa Porte de l'Enfer, il s'était inspiré de La Divine Comédie de Dante qui l'avait marqué dans son enfance (oui bon, c'est pas la lecture qui donnera le plus le goût de vivre à 6 ans mais chacun son truc, on n'juge personne.) Quelques années plus tard, alors qu'il illustrait une édition originale des Fleurs du Mal de Balzac tout en travaillant une nouvelle sculpture pour sa Porte, il a décidé de donner une nouvelle impulsion à son oeuvre en lisant le poème La Beauté. En effet, sa sculpture lui semblait tout droit sortie de ces quelques vers et il décida de lui donner pour nom "Je suis Belle" qui sont les tout premiers mots du poème. Dès lors, il s'attacha (un peu) moins à représenter l'Enfer et sa laideur.
Sources : "Et Rodin créa la Porte de l'Enfer" de Bruno Aveillan

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a écrit : D'ailleurs, Rodin, après être tombé en pâmoison devant la Porte du Paradis lors d'un voyage en Italie s'était juré de se faire une porte lorsqu'il aurait son propre atelier. Pour sa Porte de l'Enfer, il s'était inspiré de La Divine Comédie de Dante qui l'avait marqué dans son enfance (oui bon, c'est pas la lecture qui donnera le plus le goût de vivre à 6 ans mais chacun son truc, on n'juge personne.) Quelques années plus tard, alors qu'il illustrait une édition originale des Fleurs du Mal de Balzac tout en travaillant une nouvelle sculpture pour sa Porte, il a décidé de donner une nouvelle impulsion à son oeuvre en lisant le poème La Beauté. En effet, sa sculpture lui semblait tout droit sortie de ces quelques vers et il décida de lui donner pour nom "Je suis Belle" qui sont les tout premiers mots du poème. Dès lors, il s'attacha (un peu) moins à représenter l'Enfer et sa laideur.
Sources : "Et Rodin créa la Porte de l'Enfer" de Bruno Aveillan
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"Les fleurs du Mal" de Baudelaire !

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La distinction entre littérature noble en latin, qui serait la tragédie, et populaire en "italien", qui n'existait pas, et qui serait la comédie, me semble très contestable.
Mais Dante, en écrivant dans un dialecte particulier une œuvre devenue très célèbre, a eu une énorme influence sur ce qu'est l'italien aujourd'hui. Un peu comme le dialecte de la région parienne et pays de la Loire s'est imposé comme LE français.
Néanmoins, l'unité de l'Italie actuelle est très récente en termes historiques, et les variantes sont nombreuses, par exemple un Piémontais ne comprend pas tout d'un Sicilien.


Tous les commentaires (15)

D'ailleurs, Rodin, après être tombé en pâmoison devant la Porte du Paradis lors d'un voyage en Italie s'était juré de se faire une porte lorsqu'il aurait son propre atelier. Pour sa Porte de l'Enfer, il s'était inspiré de La Divine Comédie de Dante qui l'avait marqué dans son enfance (oui bon, c'est pas la lecture qui donnera le plus le goût de vivre à 6 ans mais chacun son truc, on n'juge personne.) Quelques années plus tard, alors qu'il illustrait une édition originale des Fleurs du Mal de Balzac tout en travaillant une nouvelle sculpture pour sa Porte, il a décidé de donner une nouvelle impulsion à son oeuvre en lisant le poème La Beauté. En effet, sa sculpture lui semblait tout droit sortie de ces quelques vers et il décida de lui donner pour nom "Je suis Belle" qui sont les tout premiers mots du poème. Dès lors, il s'attacha (un peu) moins à représenter l'Enfer et sa laideur.
Sources : "Et Rodin créa la Porte de l'Enfer" de Bruno Aveillan

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a écrit : D'ailleurs, Rodin, après être tombé en pâmoison devant la Porte du Paradis lors d'un voyage en Italie s'était juré de se faire une porte lorsqu'il aurait son propre atelier. Pour sa Porte de l'Enfer, il s'était inspiré de La Divine Comédie de Dante qui l'avait marqué dans son enfance (oui bon, c'est pas la lecture qui donnera le plus le goût de vivre à 6 ans mais chacun son truc, on n'juge personne.) Quelques années plus tard, alors qu'il illustrait une édition originale des Fleurs du Mal de Balzac tout en travaillant une nouvelle sculpture pour sa Porte, il a décidé de donner une nouvelle impulsion à son oeuvre en lisant le poème La Beauté. En effet, sa sculpture lui semblait tout droit sortie de ces quelques vers et il décida de lui donner pour nom "Je suis Belle" qui sont les tout premiers mots du poème. Dès lors, il s'attacha (un peu) moins à représenter l'Enfer et sa laideur.
Sources : "Et Rodin créa la Porte de l'Enfer" de Bruno Aveillan
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"Les fleurs du Mal" de Baudelaire !

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a écrit : "Les fleurs du Mal" de Baudelaire ! Oh maaairde ! Hahahaha ! J'ai honte de moi sur ce coup ! Je pensais au buste de Balzac qu'il a sculpté en écrivant cette partie du commentaire ... Merci !! J'irai me flageller avec Les Misérables de Rabelais, ça m'apprendra ^^

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La distinction entre littérature noble en latin, qui serait la tragédie, et populaire en "italien", qui n'existait pas, et qui serait la comédie, me semble très contestable.
Mais Dante, en écrivant dans un dialecte particulier une œuvre devenue très célèbre, a eu une énorme influence sur ce qu'est l'italien aujourd'hui. Un peu comme le dialecte de la région parienne et pays de la Loire s'est imposé comme LE français.
Néanmoins, l'unité de l'Italie actuelle est très récente en termes historiques, et les variantes sont nombreuses, par exemple un Piémontais ne comprend pas tout d'un Sicilien.

D'ailleurs quand la divine cimedie est sorti ça a fait un tel effet que de nombreuses personnes sont retournés à l'Eglise par peur de se retrouver dans l'enfer de Dante

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Étymologiquement parlant, le mot qui a donné "comédie" a aussi donné "comédien", or un comédien n'est ni plus ni moins qu'un acteur, quel que soient les rôles auxquels il est cantonné. Donc je ne le savais pas particulièrement pour "la Divine Comédie", par contre je le savais déjà pour la littérature en général :)

La descente aux enfers n'est que la première partie de la Divine Comédie.
La plupart des lecteurs ne vont guère au delà (ahem), ce qui est intéressant...
Il y a le Purgatoire et le Paradis.

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L'auteur a du lire/voir inferno. Le livre est plein de petites anecdotes historiques comme celle-ci, ce qui rend sa lecture encore plus intéressante même si ce n'est pas the Best book ever de Dan Brown. Malheureusement je n'ai pas une mémoire suffisante pour tout retenir ( surtout à 23h lol)

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Inferno de dan brown parle de Dante et son enfer lisez le livre de dan brown puis il y'a un second livre intituler "inferno décodé" et enfin lisez la divine comédie vous comprendrez beaucoup mieux les écrits de Dante en tout cas c'est ce que j'avais fais

Et donc pour désigner une comédie drôle on disait une farce... Et c'est bien le même mot qu'on utilisait en cuisine : au Moyen-Âge on mettait des petits intermèdes amusants entre les scènes liturgiques, destinées à éduquer les foules mais un peu rébarbatives, pour les rendre plus agréables, comme la farce dans une viande.

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Divine comédie, ca me rappel l'invocation d'Ifrit de ff8. Chacun ses références tu me diras.

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a écrit : L'auteur a du lire/voir inferno. Le livre est plein de petites anecdotes historiques comme celle-ci, ce qui rend sa lecture encore plus intéressante même si ce n'est pas the Best book ever de Dan Brown. Malheureusement je n'ai pas une mémoire suffisante pour tout retenir ( surtout à 23h lol) Ou alors il a entendu parlé/est allé voir l'exposition sur cette porte, qui s'est tenue récemment au musée Rodin ;-)

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a écrit : La descente aux enfers n'est que la première partie de la Divine Comédie.
La plupart des lecteurs ne vont guère au delà (ahem), ce qui est intéressant...
Il y a le Purgatoire et le Paradis.
C'est simplement parce que l'Enfer est la partie la plus simple et la plus abordable, si l'on oublie les références aux personnages historiques. Le Purgatoire et le Paradis contiennent tous les deux des références plus compliquées, des métaphores moins compréhensibles.

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a écrit : Ou alors il a entendu parlé/est allé voir l'exposition sur cette porte, qui s'est tenue récemment au musée Rodin ;-) Peu importe, là n'est pas le principal sujet. Encore faut il que le musée Rodin me soit accessible depuis un pays étranger. Il était donc plus logique pour moi d'énoncer la possible lecture du livre (qui lui, peut entrer dans mon sac et que je peux trouver facilement) .
M'enfin, cela ne change strictement rien au fait que l'anecdote est en lien avec celui ci et est très intéressante. Et qui sait? Cela a peut être donné envie à certains de lire ce livre ;)

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Inferno comme référence de la Divine Comédie ? Oser ramener Dan Brown à Dante ?
J'ai beau être un lecteur/public facile, j'aimerai que l'on arrête de mettre sur un piédestal les livres de Dan Brown... Il peut être cultivé, intelligent, c'est pas ce qui rend ces livres, au final, très intéressants. Si c'est pour avoir une explication de la Divine Comédie, autant éviter un livre de fiction.
Je ne dénigre pas les lecteurs de Dan Brown, je dénigre cette volonté d'en faire des livres sérieux et des références historiques. Laissez Dan Brown être un auteur de fictions, voyons !
Et Chatalors, il ne fait que t'apprendre qu'il n'y a pas "que" Inferno qui traite de La Divine Comédie récemment ;)