Hommes et femmes sont physiologiquement différents, mais pourtant, les essais cliniques sur les médicaments sont majoritairement effectués sur des hommes, notamment pour une question de volontariat. Cela conduit parfois à des situations ubuesques, comme les risques de l'association du "viagra féminin" (la flibansérine) et de l'alcool qui ont été testés sur 23 hommes et seulement 2 femmes.
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La c'est plutôt de la maivaise fois de la part de l'entreprise pharmaceutique, ils etaient sûrement pressé de vendre leur médicaments et empoché les milliards. Pour un produit exclusivement réservé aux femmes il devrait prendre le temps de chercher des testeusesfemmes
L'effectif total est ridiculement faible pour en tirer des conclusions statistiques globales. Cf. travaux de Fisher, qui datent de près d'un siècle.
fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Fisher
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La c'est plutôt de la maivaise fois de la part de l'entreprise pharmaceutique, ils etaient sûrement pressé de vendre leur médicaments et empoché les milliards. Pour un produit exclusivement réservé aux femmes il devrait prendre le temps de chercher des testeusesfemmes
Un homme est tjs prêt à picoler gratos même si il doit ingurgiter des saloperies en contre partie!... Les femmes sont sûrement plus raisonnées et raisonnables!
L'effectif total est ridiculement faible pour en tirer des conclusions statistiques globales. Cf. travaux de Fisher, qui datent de près d'un siècle.
fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Fisher
JLSD, c'est notamment le cas pour les antidouleurs, fait majoritairement sur les hommes. Très peu d'étude sur les femmes et une quantité infime d'études qui compare les deux sexes !
Aujourd'hui ma pub sur scmb concernait une la prévention sécurité routière. Je suis content de voir une publicité intéressante et utile. Ça serait bien de continuer comme ça.
Les travaux de Fisher sont ardus si l'on est pas mathématicien, alors je vais m'exprimer concrètement. Si l'on trouve une caractéristique chez 25 personnes prises au hasard, quelle est la fourchette pour affirmer avec 95% de chances d'avoir raison qu'elle est applicable à l'ensemble de la population? Le calcul donne environ: entre 10 et 90% - autrement dit aucune certitude.
On ne commence à devenir sérieux qu'après 1000 tests, et encore la fourchette est large. Le niveau de confiance de 95% est celui choisi par les biologistes et en sciences humaines, car pour le dépasser il faut encore bien plus de tests, la fourchette ne se resserrant que très lentement.
Si le produit a été autorisé, cela résulte de ... bon, je me tais, je serais poursuivi en diffamation.
Edit: Désolé, Jip, je n'avais pas encore lu. Pour les tenants et aboutissants de l'autorisation, si elle est effective, je laisse deviner ce qui a dû se passer.
Mauvaise foi !
Tu es sur de ce que tu avances ?
Après en pratique j'imagine qu'il y en a qui font leurs trucs dans leur coin bille en tête, par exemple parce que plus il y a de sujets, plus ça coûte cher. Mais bien sur moins il y a de sujets, moins l'étude est fiable. Ainsi l'étude qui prétendait prouver que le vaccin contre l'hépatite B rendait autiste a été fait sur... 9 enfants, tous autistes, sans rien pour comparer.
Je ne suis pas un spécialiste de ce dossier, alors j’épluche bien les sources... Ça nous dit quoi ?
Il ne s’agit pas de tester un « viagra » pour femmes par des hommes... Il s’agit de tester les comptabilités de ce produit avec de l’alcool. On ne trouve pas de femmes pour le faire (c’est sûr ce serait mieux) alors on prend des hommes.
On sait que le métabolisme hommes-femmes vis à vis de l’alcool est différent, et que déjà avec des hommes le mélange pose problème... bon : ben, il suffit de dire aux femmes de ne pas consommer d’alcool avec... Où est le problème ? Les tests ne sont pas si inutiles que ça.
De toutes façons, la 3ème source nous montre que ce produit, testé par des femmes cette fois, ne permet pas à Mémée de monter aux rideaux plus que ça avec Pépé... Alors mesdames, passez votre chemin ; laissez Pépé prendre son Viagra, qui fonctionne lui semble t-il, et ne passez pas à côté de la petite coupe de champagne préliminaire ;)
(Ou alors il n'y avait pas de volontaires femmes, et l'association du medicament avec l'alcool est le même quelque soit le sexe, donc peut importe?)
Une étude entière pour chercher un effet indésirable sur une interaction ? Je pense qu'avant de vous exciter sur le N, il faut réaliser que ça ne se passe pas comme ça du tout ... Et qu'en admettant que ce soit le cas, une étude est encadré par un comité de protection des personnes, un comité de pharmacovigilance, la FDA/ANSM et d'autres comités de contrôle. Il est donc impossible de faire n'importe quoi comme ça et de valider un médicament en ne respectant pas le protocole...
C'est dommage de faire une anecdote qui non seulement n'apprend rien aux gens mais en plus les embrouilles plus qu'autre chose. Dans le cas présent on ne se couchera pas moins bête.
L'étude dont on parle, porte sur des risques d'association et non sur une efficacité. Autrement dit, par exemple, si je prends ce médicament avec de l'alcool est-ce que ça me colle la diarrhée! Et ça, le fait que tu sois un homme ou une femme ne change rien ... tu passeras quand même ta nuit sur le trône.
En fait la majorité des publications en sciences de la vie montre une grande incompréhension de la "p-value", et pour l'analyse multi-factorielle elle est presque totale.
L'article www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4877414/ est difficile, alors en très simplifié:
- la p-value est une mesure de la certitude avec laquelle on peut affirmer une proposition d'après des tests;
- l'analyse multi-factorielle consiste à déterminer quels sont les facteurs principaux, ou plutôt les combinaisons de ceux-ci, qui représentent des mesures dans des cas complexes, comme ils le sont toujours en biologie: on est par exemple un homme, et végétarien, et âgé de 45 ans, et ouvrier, et etc.. Démêler l'influence des facteurs est résolu mathématiquement par diverses méthodes, malheureusement il n'est pas évident de les comprendre.
L’anecdote est assez mal formulée. Les deux principales raisons qui font qu’il y a plus d’hommes que de femmes dans les tests sont les risques de grossesses et la gestion des cycles menstruels. Durant toute la durée de l’étude la femme ne doit pas tomber enceinte et les résultats des effets secondaires doivent être mis en perspectives avec les cycles, ce qui complexifie les études et le traitement des résultats. Quant à l’étude sur 25 personnes, c’est assez bizarre. Une phase 3 (avant une possible mise sur le marché) englobe des milliers de personnes.