Le 28 avril 1988, un Boeing 737 décolla de Hawaï avec 95 personnes à bord. 23 minutes après le décollage, et à 7300 m d’altitude, 35 mètres carrés de fuselage se détachèrent, transformant littéralement l’avion en décapotable. L’atterrissage en urgence réussi qui s’ensuivit reste à ce jour unique.
Tout le monde survécut excepté une hôtesse de l’air aspirée par la décompression, celle-ci ayant déjà détaché sa ceinture. L’enquête révéla que l’avion construit par Boeing pour faire 75000 vols en était presque à 89000, en plus d’avoir eu un entretien défaillant par la compagnie Alhoa Airlines.

Tous les commentaires (73)
Heures de vol je pense, pour 2 vols par jour de 2 à 6h/vol pour ce type de porteur ça ramène le nombre d'année de service à 15 ou 20 ans.
C'est plus déjà plus plausible sachant que les normes régissant l'entretien des avions sont très strictes
Il a une vidéo qui relate cet accident d'avion spectaculaire et qui surtout l'explique sur youtube. A regarder uniquement si vous n'avez pas peur.
Voici le lien :
www.youtube.com/watch?v=zmxKsjQN5ho
Ce sont des heures de vols, et non des vols ce qui n'a pas de sens. Un vol Nantes Tours n'a évidemment pas de même qu'un vol Paris Pékin.
Il me semble que l'anecdote existe déjà sur le site mais c'est surement une erreur de ma part
En tout cas, ce phénomène est dû à une decompression explosive.
Le seul vrai problème n'est pas comme on pourrait le comprendre le "nombre absolu" de vols mais le fait que malgré une utilisation intensive (de nombreux vols courts) la maintenance ne suivait pas. Un avion de ligne peut voler 40 ans sans problème.
Très solide les Boeing...
J'imagine que les Airbus aussi, on n'en a juste pas encore eu la démonstration (heureusement !)
On n'a jamais retrouvé son corps.
Je pense souvent aux PNC (personnel navigant commercial) qui passe l'essentiel de son temps détaché. À la moindre turbulence brutale ils sont projetés contre le plafond...
Pas très rentable un court-courrier qui ne fait que 2 vols par jour.
Un avion au sol coûte des sous, un avion en l'air en rapporte.
Remettons les pendules à l’heure... c’est bien en cycles atterrissage/décollage.
Les avions de aloha servait principalement à faire des liaisons inter îles à Hawaï, avec il est pas rare des vols de moins d’une heure, voire 30min. D’où le nombre de cycle élevé de l’avion par jour.
Ceci explique aussi la faible altitude de croisière, avec une faible différence de pression, ce qui en soit à du atténuer l’effet de décompression explosive.
A titre de comparaison ce B717 de Hawaiian Airlines fais en moyenne 12 à 14 vols par jours ces derniers jours :
www.flightradar24.com/data/aircraft/n484ha
tout depend du vol.un vol national decolera plus de fois 4 a 5 fois lorsque certain vols internationaux n'en font que 2 mais je croit que l on parle d heure de vol de ce cas
Le seul vrai problème c'est que tu n'as pas lu les sources qui expliquent que ce sont les décollages et atterrissages qui fatiguent le plus la structure donc un avion peut voler 40 ans sans problème à condition de faire des vols plus longs et donc ne pas solliciter autant sa structure. La maintenance ne peut pas tout réparer.. Ceci dit La maintenance et même l'inspection visuelle auraient dû détecter le défaut et déterminer que l'avion n'était plus en état de voler.
Un avion ce n'est pas que le fuselage: il a une structure beaucoup plus solide sous la peau qui le recouvre et notamment sous le plancher qui porte les sièges. C'est comme les gratte-ciel : ce qu'on voit à l'extérieur c'est seulement de l'habillage, la structure porteuse est à l'intérieur contrairement aux immeubles qui sont portés par de gros murs extérieurs. Ceci dit quand il manque une aussi grosse partie du fuselage il vole forcément moins bien et les systèmes qui permettent de le piloter peuvent avoir été arrachés...
Lors d'un saut en parachute, la pression évolue rapidement certe mais pas explosivement. Dans le cas de l'accident du Boeing, la chute de pression a été extrèmement rapide. A 7500m la pression doit être environ 0,4b, et dans la carlingue il devait y avoir environ 0,75b correspondant à 2500m, soit un delta de 0,35b. C'était suffisant pour créer un énorme courant d'air qui a aspiré la pauvre hotesse. Il est probable que certains passagers on été sonnés par la variation rapide de pression sur les tympans. De plus à 7500m la température extérieure est proche de -30°C, et le courant d'air aidant ils ont dû avoir de sacrés choc thermiques. A mon avis l'hotesse à été tuée presque instantanément par le choc qui l'a broyée.
Il existe des caissons d'essais de decompression explosive pour l'armée de l'air et le spacial. Un caisson métallique vide d'air est relié à un autre à la pression atmosphérique. Entre les deux est fixée une membrane que l'on vient crever lors de l'essai. Le 'cobaye' est sanglé à son siège et porte bien entendu un scaphandre....
En fait il faisait beaucoup de vols courts et moyens courriers plusieurs fois par jour. Le canasson s'est finalement tué à la tâche...
Tomber dans les pommes des directement j'imagine
En principe, lorsque tu sautes en parachute tu ne meurs pas d'un arrêt cardiaque. Ça doit sûrement être pareil quand tu n'as pas de parachute. Encore une vieille croyance populaire..
Tout à fait d'accord surtout quand on sait que les masques à oxygène tombent du plafond en cas de décompression... quand il y a encore un plafond !
Disont que la ligne de date est proche
Étymologiquement, "morbide" signifie "anormale". Quand on parle d'obésité morbide par exemple, il faut comprendre "obésité anormale", et non mortelle comme on le pense souvent. Donc morbide ne se rapporte pas uniquement à la maladie.
En revanche, même si on peut trouver la question morbide, le terme macabre aurait effectivement été plus approprié.
Oui et il y a eu aussi un film (téléfilm ?)